Thursday 01 January

Pourquoi épargnez-vous ? Quels sont vos objectifs, vos projets, vos craintes, etc.
Chaque investisseur aura sa propre réponse, les objectifs étant personnels à chacun.
On peut cependant classer les types d’objectif en 10 catégories. Voici les 5 premières.

1 - Objectifs 1 et 2 : Accumuler… tout simplement, et se construire une épargne de sécurité

Mettons tout d’abord une chose au clair : vous n’êtes pas obligé d’avoir un objectif précis pour épargner. Ou plutôt, tous les épargnants ont forcément le même objectif primaire : accumuler.

Quelles que soient les raisons derrière cet objectif primaire, le particulier qui épargne cherchera forcément à amasser un maximum de capital pour couvrir ses projets, même si ceux-ci ne sont pas encore précis dans son esprit.

Il s’agira notamment d’une épargne de sécurité permettant de faire face à un imprévu, un coup dur : travaux, licenciement, problème de santé, etc.

Qui dit épargne de sécurité dit placement sans risque ? La garantie du capital sera un élément important, mais ce n’est pas le seul. Rien n’empêche un épargnant de prendre des risques sur cette épargne. Tout dépend de son profil et du montant qu’il place et souhaite atteindre.

L’investisseur va donc définir le montant qu’il souhaite atteindre avec son épargne (5 000 €, 10 000 €, 100 000 €, etc.) ainsi que l’horizon de placement, et en déduire donc le taux de rentabilité nécessaire pour atteindre ses objectifs. Reste ensuite à déterminer si ce taux de rentabilité correspond au profil de risque de l’épargnant.

Pour construire cette épargne de sécurité, deux placements ont la cote : le Livret A et l’assurance-vie.

Les Français épargnent toujours plus chaque mois dans le Livret A. Pour l'année 2021 on a dépassé 15 milliards d'€. Et avec la hausse du taux au 1er février à 1%, les épargnants se sont rués sur le livret A. Ils ont placé 2.94 milliards d'euros sur le livret A. Un record depuis 2009. 2009 c'était la crise. Le voilà, malgré la reprise de la consommation, à un nouveau record absolu. 352,5 milliards d'euros.

Quels sont alors les avantages du livret A ? Sa sécurité totale bien sûr, mais aussi sa parfaite liquidité. La disponibilité est quasi-immédiate (surtout si vous avez un compte espèces associé dans la même banque). Autre avantage, l’exonération fiscale : le Livret A est non seulement exonéré d’impôt, mais également de prélèvements sociaux. 1% brut devient donc 1% net. Par contre, un épargnant ne peut détenir qu’un seul Livret A et les versements sont plafonnés à 22 950 euros. Une belle somme à laquelle on peut rajouter les 12 000 euros du LDDS. Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) est un livret d’épargne copié sur le Livret A : même rémunération, même exonération fiscale, mais plafond plus faible. Avec ses deux livrets, l’épargnant risquophobe peut ainsi placer 35 000 euros en toute sécurité.

Avec plus de 1 800 milliards d’encours, l’assurance-vie reste le placement préféré des Français. Si elle est souvent utilisée pour une épargne à long terme, l’assurance-vie peut tout à fait correspondre à un placement de court terme. Car contrairement à une idée reçue, l’argent placé dans un contrat d’assurance-vie est disponible à tout moment. Et par rapport au livret A, l’enveloppe présente plusieurs avantages :

- Le fonds en euros de l’assurance vie est l’actif garanti le plus performant actuellement. Les meilleurs fonds euros ont rapporté plus de 1,5%* en 2021.

- Les contrats d’assurance-vie multisupport proposent en plus du fonds en euros d’autres supports appelés unités de compte. Ces unités de compte n’offrent aucune garantie en capital : il s’agit de fonds investis en actions, de fonds obligataires ou diversifiés, ou encore de véhicule de pierre papier (SCPI, SCI, OPCI, etc.). Plus risqués que le fonds en euros, mais qui offrent des espoirs de rendement plus élevés et correspondent donc plus aux investisseurs qui sont prêts à prendre un risque en capital pour obtenir un rendement supérieur à 1%.

- En termes de fiscalité, l’assurance-vie offre des avantages en termes de succession. Au niveau de l’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux sont prélevés à la source sur le fonds en euros, et au moment des retraits sur les gains des unités de compte. L’impôt sur le revenu est lui prélevé au moment des retraits, uniquement sur la partie gains comprise dans le retrait. Au taux de 12,8%, qui peut être réduit à 7,5% en plus d’un abattement de 4 600 euros sur les gains (9 200 pour un couple) si le contrat a plus de 8 ans.

Dans de nombreux cas, l’assurance-vie sera plus rentable que le livret A. Il faut avant tout et surtout choisir un contrat de qualité, sans frais d’entrée et avec des supports performants.

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2 - Objectif 3 : Réduire ses impôts

Chaque année au printemps, vous remplissez votre déclaration et chaque année vous grincez des dents en voyant le montant de l’impôt à payer. Et pour faire taire cette sensation qui vous démange, les solutions de défiscalisation.

Les Français ont une relation particulière avec l’impôt. Si vous demandez à un contribuable de choisir entre recevoir 1 000 euros nets ou réduire son impôt de 1 000 euros, il choisira souvent la deuxième solution.

Par rapport à un placement classique, le placement qui offre une réduction d’impôt est attractif car il constitue un gain certain et immédiat qui s’ajoute à la performance de votre placement. Les taux sont généralement intéressants : 18%, 25%, 30% voire 41%.

Attention toutefois, car la réduction d’impôt est toujours accordée en fonction d’une contrepartie comme une épargne bloquée et/ou risque de perte en capital, etc. La carotte fiscale permet dans ce cas de justifier le blocage ou le risque pris.

Et dans de nombreux cas, l’investisseur finance un secteur, ou une zone géographique, sur lequel le législateur a souhaité donner un coup de pouce, parce qu’il ne génère pas de la performance seule. La carotte fiscale permet alors de compenser l’absence de rendement intrinsèque du placement.

Au final, il convient donc de bien mesurer le gain réel d’une opération de défiscalisation (réduction d’impôt + performance du placement) et de le comparer à la performance d’un placement qui se caractérise par les mêmes niveaux de risques et durées de blocage, mais sans la réduction. Cette comparaison ne joue pas toujours en faveur du placement défiscalisant. Il faut parfois accepter de payer des impôts. Si l’objectif est uniquement de réduire l’impôt de l’année suivante, sans volonté de retour sur investissement, il reste une solution sans risque : le don.

La clé d'une défiscalisation réussie est donc d’optimiser sa réduction d'impôt en fonction de sa fiscalité, de l'horizon et de la visibilité de vos revenus. Il existe deux types de placement défiscalisant : les placements offrant une réduction d’impôt, ou une déduction d’impôt. La déduction intervient avant le calcul de l’impôt. Elle permet de réduire le montant du revenu imposable. Le gain fiscal dépend de la tranche marginale d'imposition (TMI) . Plus elle est élevée, plus l'économie d'impôt sera forte : un contribuable soumis à la tranche à 45% bénéficiera donc d'une réduction d'impôt de 45% de son versement (s'il ne dépasse pas les plafonds).

Le principal produit de déduction d’impôt est le PER (Plan d’Épargne Retraite). Il s’agit d’une enveloppe similaire à un contrat d’assurance vie, sur laquelle les versements seront répartis entre un fonds en euros garanti et des unités de compte plus risquées mais potentiellement plus performantes. Les sommes versées sur ce plan sont déductibles du revenu imposable dans la double limite de :

  • 10% des revenus du travail de l’année n-1 (après abattement de 10%), limités à 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) de l’année n-1 (PASS 2021 : 41 136 euros).
  • 10% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale si les revenus sont trop faibles (PASS 2022 : 41 136 euros).

La contrepartie ? le capital est bloqué jusqu’à la retraite sauf quelques rares cas de sortie anticipée (Décès du conjoint, invalidité, surendettement, expiration des droits au chômage, acquisition de la résidence principale).

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Les réductions d’impôt permettent une ristourne sur le montant de l’impôt à payer quelle que soit la tranche marginale d’imposition. La réduction est donc la même pour tout le monde. Pour l’investissement en GFI, elle est passée en 2020 de 18% à 25%.

Le GFI (Groupement Forestier d'Investissement) est une société civile à vocation forestière. Son activité est donc rattachée à un ou plusieurs massifs forestiers. Il permet à des investisseurs particuliers d'acheter des parts d'une société civile qui détient des parcelles de forêts. La société de gestion va alors exploiter son actif, c'est-à-dire l'entretenir, prélever les bois matures et les revendre. Elle distribue les revenus à ses associés, les porteurs de parts. Parts dont le prix peut également évoluer avec le marché des forêts et la pousse des arbres non récoltés.

Pour soutenir le secteur, durable et créateur d'emplois, et en contrepartie des risques pris, l’État lui a conféré plusieurs avantages fiscaux :

  • Les souscripteurs bénéficient d'une réduction d'impôt sur le revenu de 25 % de leur investissement dans la limite d'un investissement de 50 000 € pour une personne seule (soit 9 000 € de réduction IR) et de 100 000 € pour un couple (soit 18 000 € de réduction IR), en contrepartie d'une durée de blocage jusqu'au 31 décembre de la 8e année suivante celle de la souscription et d'un risque de perte en capital. Cette réduction IR est soumise au plafonnement global des niches fiscales de 10 000 €, mais l'excès de réduction IR non utilisé est reportable sur les 4 années suivantes.
  • Contrairement aux autres placements immobiliers, les GFI sont exonérés d'IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière), sans limite de montant. Afin de bénéficier de ce dispositif, l'associé doit détenir moins de 10 % des parts du Groupement Forestier.
  • Au moment de la succession ou lors d'une donation, une réduction de 75 % des droits fiscaux, sans plafonnement ni contrainte de lignée ou de conservation des parts, mais avec un engagement d'exploitation durable sur 30 ans pris par le Groupement Forestier. Cet abattement s'applique sur la valeur des forêts françaises détenues par le Groupement, pas sur la trésorerie.


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3 - Objectifs 4 et 5 : Préparer sa retraite et se couvrir contre la dépendance

Lutte contre la pandémie de coronavirus oblige, toutes les réformes du gouvernement en cours de discussion ont été suspendues. Et notamment la très controversée réforme des retraites. Nul doute que celle-ci reviendra un jour. Mais même en cas de maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans, les décotes que vous subirez si vous ne travaillez pas au moins jusqu'à 65 ans seront telles que vous n'aurez pas le choix. Sauf à vous construire vous-même votre complément de retraite.

Selon une étude récente, les salariés français pensent en moyenne qu'ils percevront 78 % de leur salaire une fois à la retraite. En réalité, les revenus à la retraite n'atteignent que 61 % du salaire final. Une chute bien plus conséquente que prévue. Et pour couronner le tout, les dépenses à la retraite sont également largement sous-estimées. Une erreur de jugement qui conduit de nombreux retraités à se retrouver dans une situation financière difficile une fois à la retraite, et de puiser beaucoup plus qu'anticipé dans leur épargne.

C'est d'autant plus important aujourd'hui que l'espérance de vie a gagné 10 ans en 30 ans et devrait encore gagner 10 ans dans les 30 prochaines années. Si bien que la période de retraite représente aujourd'hui un tiers d'une vie bien remplie. Sans compter que les retraités d'aujourd'hui sont plus en forme, plus dynamiques, voyagent plus et donc dépensent plus.

Autres coûts : les dépenses de santé et la perte d’autonomie. Selon le conseil d'orientation des retraites, les dépenses de santé font ainsi plus que doubler entre 35 ans et 75 ans. Et la progression des dépenses est même encore plus forte après 75 ans. Les chiffres de la dépendance sont eux sans appel. Si à ce jour la France compte 1,3 million de personnes en situation de dépendance, elle pourrait bien voir ce chiffre multiplié par 2 d’ici à 2060. De sorte que la constitution d’un capital supplémentaire pour se prémunir d’une dépendance face à ses enfants est devenue l’objectif principal des retraités, devant la transmission de ce capital.

Se construire une épargne retraite n’est généralement pas l’objectif des épargnants de 30-50 ans qui investissent plutôt pour bénéficier d’une épargne de protection ou financer un projet (résidence principale). Mais passé 50 ans, l’épargne accumulée devient finalement une épargne retraite alors qu’il ne reste plus qu’une quinzaine d’années pour éviter une baisse drastique des revenus à la fin de la vie active.

Le plus tôt vous épargnerez, par exemple dans un contrat d’assurance vie pour une épargne de sécurité et de long terme, ou dans un PERin pour les réductions d’impôts, le mieux préparé vous serez pour cet objectif de retraite qui est sans doute l’un des plus importants.

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Mais à partir du moment où on est capable de dégager sur une quinzaine ou une vingtaine d'années une capacité d'épargne un peu plus conséquente, et stable, le salarié doit privilégier le crédit pour se construire une retraite. L’immobilier à crédit est le placement idéal pour le très long terme.

L'immobilier locatif à crédit donne un effet de levier, dans la mesure où il permet de placer dès aujourd'hui, non pas le capital qu'on a, mais le capital qu'on aura dans une vingtaine d'années. Les rendements sont donc calculés sur une base bien plus forte, et contribuent partiellement à rembourser les mensualités de crédit et donc à limiter l'effort d'épargne à sortir chaque mois.

Au bout du compte, le patrimoine qu'on obtient au bout de 20 ans ou 25 ans pour un investissement à crédit est bien plus élevé que si on avait versé chaque mois les mêmes sommes dans un placement financier, même quand ce placement s’est révélé performant. Et l'immobilier dans tout ça ? Il ne s'agit en fait que d'une nécessité, une « excuse » pour pouvoir faire du crédit, même si on peut toujours espérer que l'immobilier garde dans les années futures son historique de solidité, de stabilité des rendements et d'espérance de performance à long terme.

Petite illustration chiffrée : Imaginons donc que vous versez 190 euros par mois sur un placement, ayant rapporté un rendement de 4%. Au bout de 20 ans votre placement s’élèvera à 77 103 euros. Si avec ces 190 euros vous optez pour la solution de financement à crédit de parts de SCPI, vous obtiendrez, avec le même rendement, 100 000 euros au bout de 20 ans. Pour la même somme investie, vous obtenez 26 600 euros de plus, soit un bonus par rapport à un investissement comptant ! Sans compter l'éventuelle revalorisation du prix de la part. À titre de comparaison, pour détenir ces 100 000 euros de capital, il faudrait que votre placement vous rapporte un taux supérieur à 7% tous les ans, pendant 20 ans !


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À 10 ou 15 ans de la retraite, vous vous êtes déjà construit un capital et votre objectif est qu'il dégage des revenus complémentaires.... dans dix ans. Avec votre taux d'imposition, vous n'avez surtout pas besoin de revenus complémentaires aujourd'hui : vous avez donc besoin d'un placement qui va capitaliser pendant 10 ans, puis vous verser des rendements à votre retraite. Détenir la nue-propriété temporaire d'une SCPI peut se révéler très intéressant :

 

  •  Le nu-propriétaire achète le bien avec une décote. S'il ne touche pas de loyers pendant 10 ans, il récupère la pleine propriété du bien au bout de 10 ans. Le risque n'est pas très élevé puisque le remembrement est mécanique : la nue-propriété va devenir pleine propriété à l'échéance du démembrement, et l'investissement a donc de grandes chances de se revaloriser.

 

  •  Le prix de la nue-propriété d'une part de SCPI est basé sur le prix de la part. Il n'y a donc pas de survalorisation. La clé de répartition, c'est-à-dire la quote-part respective du prix entre l'achat de l'usufruit et de la nue-propriété pour une durée donnée, est fixée par la société de gestion. Celle-ci n'a pratiquement pas évolué depuis 10 ans. Ainsi, vous pouvez acheter des parts de SCPI en nue-propriété pendant 15 ans pour à peine 65-70% de la valeur de la part !

 

  •  L'espérance de gain peut venir de deux sources. Tout d'abord, le remembrement : admettons que vous achetiez sur 10 ans une nue-propriété égale à 65% de la pleine propriété. Vous savez d'ores et déjà que votre placement va passer de 65 à 100% en 10 ans. Soit une performance annuelle de 3,25%, et sans compter la revalorisation du bien qui peut donc vous amener une deuxième source de rentabilité.

 

  •  Le cadre fiscal est sans comparaison : pas d'IFI puisque c'est l'usufruitier qui doit déclarer le bien dans son patrimoine, pas d'IR ni prélèvements sociaux (pas de revenus), pas de plus-value sur le remembrement (qui n'est pas fiscalisé). Le nu-propriétaire n'est donc pas concerné par le matraquage fiscal de l'immobilier, sauf en cas de plus-value (qui viendrait alors augmenter la rentabilité nette du placement).

 

  • L'investissement est simple et souple. La société de gestion gère la nue-propriété, pour une durée déterminée, et vous récupérez la pleine propriété à l'échéance.

 

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