Thursday 01 January

Le paysage des placements financiers français est extrêmement riche. Alors que beaucoup d’investisseurs étrangers ne disposent que d’un livret pour leur placement garanti, et d’un compte-titres pour jouer en Bourse et sur les OPCVM, les Français ont le choix entre une multitude de produits aux caractéristiques différentes. Du coup, il peut paraître difficile de trouver le produit idéal pour ses objectifs. Même si en pratique, c’est en fait assez simple…
 

1 - Attention à ne pas multiplier les produits

Livret A, LDDS, LEP, PEL, CEL, compte à terme, compte-titres, PEA, assurance-vie, contrat de capitalisation, PERP, PEE, PERCO, SCI, SCPI, etc… une multitude de produits, sensés répondre à une multitude d’objectifs, du placement sans risque court terme aux placements en actions en passant par les placements qui limitent voire permettent de réduire son impôt sur le revenu. Dans cette nébuleuse de produits, vous trouverez forcément LE produit adapté à VOS objectifs spécifiques. 

La réalité est en fait plus complexe. Tout d’abord, chaque produit a des avantages, mais aussi des inconvénients et ouvrir un produit parce qu’il correspond à l’avantage recherché signifie aussi que vous devez accepter le ou les contraintes qui vont avec. Et c’est rarement le cas. Vous voulez réduire vos impôts ? Mais accepterez-vous de bloquer les sommes jusqu’à votre retraite ?  

Il existe aussi de nombreux produits qui remplissent en fait les mêmes objectifs. Notamment l’épargne de précaution à la banque. Concrètement, personne n’a besoin, en épargne de précaution, d’un livret A rempli à 22950 euros, d’un LDDS à 12 000 euros, d’un LEP à 7700 euros et d’un PEL dans lequel il faut verser 540 euros minimum par an. Surtout que ces produits ne rapportent presque rien avec les taux bas. Vous n’avez pas besoin non plus de 5 contrats d’assurance-vie. Un ou deux suffisent. Pour les autres produits, plus spécifiques, ils doivent répondre uniquement à un besoin spécifique : avez-vous vraiment besoin d’un contrat de capitalisation alors que vos assurances-vie ne sont pas remplies au maximum des abattements ? Avez-vous vraiment besoin d’ouvrir un PEA pour investir en OPCVM alors qu’on trouve ces mêmes OPCVM sur votre contrat d’assurance-vie ?


Il est parfois difficile de dire « non » à son banquier ou à son conseiller. On l’a tous fait : ouvrir un CEL, prendre une ligne de part sociales de la banque, souscrire un LDD, par peur de dire non. On a tous eu cette sensation qu’en proposant une multitude de supports d’épargne de court terme, le banquier traditionnel « coche » sa liste d’objectifs, sans répondre au réel besoin de l’épargnant.

Très concrètement, cette démarche n’a aucun sens, d’autant que généralement, il s’agit de montants peu significatifs. 

Le constat est implacable : Vous avez beaucoup trop de « produits ». Entre les effets de la multi-bancarisation et le nombre de dispositifs d’épargne appartenant à cette catégorie, il n’est pas rare de voir des épargnants équipés de 6 ou 7 placements répondant au même objectif. C’est nuisible à la lecture du patrimoine. Pas de clarté, pas de simplicité. Donc pas d’efficacité.

Plus vous aurez des produits, plus la gestion sera complexe. Même si chaque produit va vous apporter un gain (rendement, fiscalité,…), ces gains risquent de ne pas peser très lourd face aux difficultés (et surplus de coûts) que va vous poser cette complexité. Alors, réfléchissez bien avant de multiplier les enveloppes.

Concrètement, l’épargnant français peut presque tout faire avec son livret A et son contrat d’assurance-vie. Dès lors qu’on vous propose d’ouvrir une autre enveloppe, vous devez vous poser les questions suivantes :

  • Cette enveloppe correspond-elle vraiment à mon besoin d’investissement ?

  • Mon contrat d’assurance vie et mon livret A ne permettent-ils pas de répondre justement à cet objectif ?

Véritablement couteau suisse de la gestion de patrimoine, l’assurance-vie permet de répondre déjà à une multitude d’objectifs :

  • Investir sans risque avec les fonds en euros dont le rendement net est supérieur au Livret A
  • Investir en actions, françaises, européennes et internationales, grâce aux unités de compte (OPCVM) disponibles dans les contrats multisupports
  • Investir en immobilier (pierre papier) grâce aux unités de compte (SCPI) disponibles dans les contrats multisupports
  • Préparer sa retraite en effectuant des versements programmés dans un contrat et en retirant le capital faiblement fiscalisé (ou une rente) à la retraite
  • Préparer sa succession grâce à la clause bénéficiaire et aux abattements sur les droits.

Si les autres enveloppes apportent d’autres avantages, il faut quand même que cet avantage corresponde à un besoin fort que vous avez, pour un gain (en termes de performance ou de fiscalité) très significatif. Sinon, ca ne vaut pas le coup de se compliquer la vie avec une multitude d’enveloppes, en plus de votre contrat d’assurance-vie

>>Je demande une documentation gratuite sur l’assurance-vie by meilleurtaux Placement

 

 

2 - La meilleure enveloppe pour…. investir sans risque

Alors que le rendement du livret A (et du LDDS) a été abaissé à 0,5% en 2020, que le PEL, désormais imposé à la flat tax, rapporte à peine plus net d'impôts, et qu’aucun autre livret ne peut représenter une alternative crédible à un placement sans risque de court terme (ou de long terme), l’assurance-vie continue d’offrir des rendements supérieurs aux taux du marché. 

2.1 Comment investir de manière sécuritaire ?

Sans risque, totalement liquides et exonérés d’impôt, le Livret A et le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire) sont bien entendu les solutions à privilégier pour un placement sans risque et totalement sécuritaire. Le rendement, 0,5%, n’est pas très attractif mais on trouvera difficilement mieux sans risque. Certains livrets bancaires offrent des taux plus attractifs mais il s’agit de promotions qui ne durent qu’un temps (2-4 mois max) et les taux sont ensuite très faibles. Par ailleurs, ces livrets sont imposés. Ils n’offrent donc pas une alternative durable aux livrets A et LDDS.

Par contre, un épargnant ne peut détenir qu’un seul Livret A et les versements sont plafonnés à 22 950 euros. Une belle somme à laquelle on peut rajouter les 12 000 euros du LDDS, soit 35 000 € maximum pour ces deux livrets.

Au sein de l’assurance-vie, les épargnants ont accès au fonds en euros, un produit sans risque qui était jusqu’à peu très populaire. Son rendement était nettement supérieur aux autres placements sans risque. En 2017 par exemple, ils rapportaient encore près de 2% en moyenne et certains fonds de certains contrats rapportaient même plus de 3%. Mais la baisse générale des taux sans risque a fini par rattraper ce placement et aujourd’hui, il convient peu à un placement 100% sans risque à court terme, pour plusieurs raisons :

  • L’écart entre le rendement moyen des fonds en euros (à peine plus de 1% en 2020) et les autres placements sans risque tend à se résorber.
  • De nombreux contrats prennent des frais d’entrée qui altèrent fortement le rendement du fonds, surtout à court terme.
  • D’autres contrats sans frais d’entrée exigent d’investir une part minimale sur d’autres supports présentant un risque de perte en capital. Impossible d’investir 100% en fonds en euros sur ces contrats.
  • Pour bénéficier de la performance du fonds en euros, il faut être investi sur une année complète.

L’assurance-vie, avec le fonds en euros, reste une solution pour les investisseurs prudents qui cherchent à placer un capital de manière sécuritaire et obtenir un meilleur rendement que le livret A. Car si le fonds en euros peut difficilement représenter, seul, une alternative crédible, il peut en revanche être combiné à d’autres supports défensifs permettant d’optimiser le couple rendement/risque.

Dans cette optique, meilleurtaux Placement propose une suggestion d’allocation défensive, dans le cadre du contrat meilleurtaux Placement Vie. L’idée est la suivante : investir à 50 % sur un fonds en euros performant et à 50 % sur des supports immobiliers présentant un meilleur potentiel de rendement. Pour ce faire, notre proposition favorise les SCI aux SCPI, plus lourdement chargées en frais, et aux OPCI, davantage exposés aux marchés financiers et donc plus risquées.

Si cette solution n’offre pas de garantie en capital, et des frais d’entrée liés aux frais d’acquisition des SCI (1% du montant total placé sur l’allocation défensive), elle permet d’espérer un rendement compétitif à moyen et long terme en limitant les risques.

Cette suggestion d’allocation est bâtie sur deux piliers solides pour valoriser votre épargne : le fonds en euros Suravenir Opportunités (2%** en 2020) et 50 % sur une sélection de SCI et de SC : en l’occurrence, Silver Avenir, Novaxia R et Pythagore. De la sorte, vous maintenez un degré de sécurité élevé, votre épargne placée en fonds en euros étant garantie brute de frais de gestion (0,60 % par an seulement) tandis que les SCI affichent un profil de risque limité, tout en bénéficiant des rendements de la pierre-papier pour rémunérer votre argent.

 

>> Je reçois une documentation complète sur meilleurtaux Placement vie et sa suggestion d'allocation défensive

 

2.2 Les 3 supports de notre allocation

 

Silver Avenir, une solution dédiée à l’immobilier de viager

Première SCI que nous vous présentons dans notre suggestion d’allocation, Silver Avenir est à date l'un des seuls supports disponibles en assurance-vie vous permettant d’investir dans l’immobilier de viager. La SCI pilotée par Federal Finance Gestion investit exclusivement dans l’immobilier résidentiel de qualité détenu par des seniors en bénéficiant d’une décote moyenne de 40 %. Contrepartie de cette décote, les retraités vendeurs continuent d’occuper leur logement jusqu’à leur départ ou leur décès. Une fois les occupants partis, la SCI est alors en mesure de disposer du bien comme elle l’entend, pour le mettre en vente ou en location suivant la situation.

Les multiples moteurs de performance de la SCI (décote sur le prix d’achat, revente ou mise en location au départ des occupants) lui permettent de viser un objectif de rendement de l’ordre de 5 %* par an, hors frais de gestion annuels du contrat. Si cet objectif ne peut en aucun cas être garanti, force est de constater que Silver Avenir connaît des débuts prometteurs. Depuis son lancement fin juin 2020, la valeur liquidative de la SCI a ainsi progressé de 14,96 %* (performance arrêtée au 15/06/2021).

 

Novaxia R, pour investir dans le « recyclage » immobilier

Comme Silver Avenir, la SC Novaxia R se positionne comme un support spécialisé dans un domaine bien particulier de l’investissement immobilier : la transformation de bureaux en logements. Le moteur du fonds repose sur l’investissement dans des mètres carrés de bureaux vides car obsolètes à un prix en toute logique décoté (20 % en moyenn)e. Une fois dans le portefeuille de la SCI, ces bureaux sont transformés, ou « recyclés », en logements pour être mis sur le marché et générer ainsi de la performance. 

Ce faisant, la SC de Novaxia Investissement tire parti de grandes tendances de fonds du marché immobilier français. En premier lieu, elle bénéficie pleinement de la quantité de bureaux laissés vacants. Avant même le déclenchement de la crise du Covid-19, on dénombrait environ 4 millions de mètres carrés de bureaux vides, dont un quart vacants depuis plus de 4 ans. Avec l’évolution des besoins des entreprises, liée en partie au développement du télétravail, le nombre de bureaux jugés obsolètes devrait encore s’accroître dans les années à venir. En parallèle, la France est confrontée à une problématique sur le marché résidentiel, à savoir que l’offre de logements peine à répondre à une demande particulièrement robuste dans les agglomérations les plus recherchées de l’Hexagone. 

Pour l’épargnant, son placement vise une cible de 5 %* de rendement annuel (hors frais de gestion annuels du contrat). Lancée en mars 2021, la SC n’en est qu’à ses débuts. Elle a d’ores et déjà enregistré 79 millions d’euros de collecte au 1er juillet 2021, pour une performance sur 3 mois de + 2,13 %*.  

 

Pythagore, une SC européenne, « multi-gestionnaires » et sans frais d’entrée

Dernière SC figurant dans notre suggestion d’allocation défensive pour votre assurance vie, Pythagore se distingue notamment par une proposition forte en termes de frais. En effet, elle est accessible à 0 % de frais d’entrée, une véritable rareté en termes d’investissement dans la pierre-papier. A noter que cet avantage ne se traduit pas par des frais de gestion plus élevés que la moyenne (1,60 % de commission de gestion notamment). 

Au-delà des frais, la SC distribuée par la société de gestion Theoreim depuis fin novembre 2020 constitue un placement immobilier intéressant à plus d’un titre. Elle prend la forme d’un « fonds de fonds », investi dans des SCPI, OPCI ainsi que des fonds d’investissement professionnels (inaccessibles aux particuliers) ou encore des club-deals et des actifs immobiliers détenus en direct. La SC Pythagore se signale par une belle diversification géographique, avec près de 60 % du patrimoine localisé en Europe (Allemagne, Pays-Bas en majorité) et 40 % en France à fin juin 2021. 

Forte d’un actif net de près de 40 millions d’euros à cette échéance, la SC devrait profiter du second semestre pour approfondir ses investissements. Ce développement du patrimoine de la SC devrait lui permettre à terme d’atteindre une performance cible de l'ordre de 3 à 4 %* par an hors frais de gestion annuels du contrat.

 

>> Je reçois une documentation complète sur meilleurtaux Placement vie et sa suggestion d'allocation défensive

 

 


Communication non contractuelle à caractère publicitaire.
 

* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. L'objectif de performance n'est pas garanti. L'assureur s'engage sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur qu'il ne garantit pas. Elles s'entendent hors fiscalité et frais de gestion annuels des contrats d'assurance vie ou de capitalisation concernés (0,60 % par an). Un entretien auprès d'un conseiller est indispensable afin de vérifier que les solutions présentées soient en cohérence avec votre situation patrimoniale, vos objectifs et votre profil d'investisseur. L'investissement portant sur des supports en unités de compte présente un risque de perte en capital.
Les investissements immobiliers sont des supports de placement à long terme (minimum 8 ans pour les SCI) et doivent s'envisager dans une optique de diversification de votre patrimoine. Ils investissent principalement dans des actifs liés à l'immobilier et par conséquent exposés aux risques liés au marché immobilier. La valeur de ces investissements peut varier à la hausse comme à la baisse selon l’évolution des marchés immobiliers, tout comme les revenus qui y sont associés.
Risques immobiliers : évolution des prix du marché immobilier, contrat de promotion immobilière, pénurie de biens correspondants aux critères de sélection.
Risques financiers : taux (inflation, taux d'intérêt), liquidité, perte en capital, risque lié à l’endettement et à l’effet de levier, risque lié à la forme sociale de la Société
Risques opérationnels : défaillance d'un locataire, vacance locative, absence d'historique opérationnel, sur-longévité du locataire dans le cadre du viager, risques spécifiques liés à la location et à la concentration de locataires, risques inhérents à l’absence de comptes historiques de la Société,risque lié au contrat de promotion immobilière

** Taux de revalorisation du fonds en euros Suravenir Opportunités au sein du contrat meilleurtaux Placement Vie, net de frais annuels de gestion, hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais éventuels au titre de la garantie décès. Les rendements passés ne préjugent pas des rendements futurs. Pour y accéder, chaque versement doit comporter au minimum 50 % en Unités de Compte, lesquelles comportent un risque de perte en capital et sont soumises aux fluctuations des marchés financiers à la hausse comme à la baisse. L'assureur s'engage sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur qu'il ne garantit pas.

L'unité de compte (UC) Silver Avenir se souscrit exclusivement au sein de contrats d'assurance-vie. Le sous-jacent à cette UC est la SCI Silver Avenir constituée sous forme d'une Société Civile Immobilière à capital variable. La SCI Silver Avenir est un Fonds d'Investissement Alternatif (FIA) au sens de la Directive AIFM. Elle ne fait pas appel public à l'épargne et ne fait pas l'objet d'un agrément par l'Autorité des marchés financiers (AMF). Risque de perte en capital. Durée de placement recommandée : 8 ans.

La SC Novaxia R est un Fonds d’Investissement Alternatif (FIA) au sens de la Directive AIFM. Elle ne fait pas appel public à l’épargne et ne fait pas l’objet d’un agrément par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Elle a toutefois fait l'objet d'une notification à l’AMF conformément aux dispositions de l’article L. 214-24-1 I du CMF dans le cadre de la notification de commercialisation de la Société et a été autorisée à la commercialisation par l'AMF le 17 février 2021.

NOVAXIA INVESTISSEMENT, Société par Actions Simplifiée au capital social de 1 700 000 € RCS Paris 802 346 551 - Société de gestion de portefeuille, agréée par l’Autorité des Marchés Financiers sous le n°GP 14000022 en date du 08/07/2014.

La SC Pythagore n’est accessible aux autres clients qu’en unités de compte, au travers de leur contrat d’assurance-vie. Elle ne bénéficie d’aucune garantie ou protection de capital, présente un risque de perte en capital, et engage indéfiniment la responsabilité des associés institutionnels à proportion de leurs apports.Comme tout investissement, l’immobilier présente des risques : absence de rendement ou perte de valeur. Elle est également exposée au risque de gestion discrétionnaire et aux risques propres aux sous-jacents dans lesquels elle investit. Les caractéristiques, le profil de risque et de rendement ainsi que les frais relatifs à l’investissement dans PYTHAGORE sont décrits dans la note d’information.Il est impératif de prendre connaissance de la note d’information qui doit être remise préalablement à la souscription.La société civile n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre. La société civile peut avoir recours au financement bancaire.Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir. Pythagore a été déclarée à l’AMF le 28/09/2020

meilleurtaux Placement Vie est un contrat d'assurance vie individuel de type multisupport. Il est géré par Suravenir. Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital entièrement libéré de 1 045 000 000 euros. Société mixte régie par le code des assurances SIREN 330 033 127 RCS BREST. Siège social : 232, rue Général Paulet BP 103 – 29 802 BREST CEDEX 9. Société soumise au contrôle de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) (4 Place de Budapest - CS 92459 - 75436 PARIS CEDEX 9).

Il est distribué par MeilleurPlacement SAS, Société par Actions Simplifiée au capital de 100 000 euros, enregistrée au RCS de Rennes sous le n° 494162233, immatriculé à l’Orias sous le n° 07 031 613 en qualité de Courtier et Mandataire d’intermédiaire en Opérations de banque et services de paiement, Courtier en assurance et Conseiller en Investissements Financiers (adhérent CNCIF n° D011939). Siège social : 18 rue Baudrairie - 350

3 - La meilleure enveloppe pour…. investir en actions

Pour investir en direct en actions, le particulier a à sa disposition deux enveloppes : le compte titres et le PEA. Mais les investisseurs peuvent également investir en actions dans l'assurance-vie, via les unités de compte.

3.1 Le compte titres ordinaire

Avec un compte-titres, l'épargnant peut verser et retirer librement sur son compte, et aura un choix quasiment illimité: Europe, États-Unis, Asie,... Par contre, la fiscalité est lourde.

Le fonctionnement du compte titres

La plupart des réseaux bancaires (BNP, Société Générale, etc.) et des banques en ligne (Hello Bank !, Fortuneo, Boursorama, etc.) proposent des comptes titres à leurs clients. Il existe également des acteurs appelés « courtiers en ligne » (Bourse Direct, Saxo Banque, Degiro, etc.), qui ne sont pas à proprement parler des banques. Ils ne proposent pas de comptes courants et autres services et produits bancaires. Leur seule activité est l’activité de passage d’ordres et de gestion de comptes de Bourse.

Un investisseur qui ouvre un compte titres pour acheter des valeurs mobilières va subir trois types de frais :

  • Les droits de garde (ou frais de tenue de compte ou encore frais de conservation des titres) : ces frais sont prélevés chaque année et ils sont censés couvrir la conservation des titres, les dépenses informatiques, les coûts liés aux dividendes, les relevés annuels, etc. Ils peuvent être proportionnels (ex : 0,3% de l’encours du compte) et/ou forfaitaires (ex : 4,5 € par ligne d’actions détenus) avec parfois un minimum annuel.
  • Les frais de transaction (ou frais de courtage) : il s’agit des frais que l’investisseur paye au moment où il passe un ordre d’achat ou de vente sur un titre. Il paye donc deux fois (au moment de l’achat et au moment de la vente). Ces frais s’expriment généralement en pourcentage du montant acheté et vendu avec un minimum (ex : 0,5% avec un minimum de 10 €).
  • Les frais liés aux supports : en plus de frais de transaction et de droit de garde, l’investisseur payera des frais suivant le support sur lequel il investit. Il s’agit par exemple de frais d’entrée ou de gestion d’un OPCVM .

Les titres éligibles sur le compte titres

Toute valeur mobilière cotée sur un marché boursier est en principe éligible au compte titres : actions françaises, actions étrangères, obligations, produits dérivés cotés (warrants, turbos, options, etc.), tous les OPCVM et les ETF, etc. Il conviendra toutefois de consulter la liste des marchés disponibles en ligne sur la plateforme mise à disposition par la banque ou le courtier, et le coût. Si l’investisseur veut acheter un titre qui ne fait pas partie des marchés disponibles, il peut passer un ordre par téléphone (mais le coût risque d’être élevé).

L’avantage du compte titres, en plus de sa souplesse, réside dans sa grande diversité puisqu’il donne accès à tous les types d’actifs et toutes les zones géographiques. Idéal pour se constituer un portefeuille très diversifié.

La fiscalité du compte titres

Le compte titres n’offre aucun avantage fiscal. Lors du versement des intérêts et des dividendes, l'établissement bancaire doit effectuer un prélèvement forfaitaire unique de 30 % (la « flat tax »).

Dans un second temps, l’investisseur doit indiquer chaque année lors de la déclaration d’impôt la plus ou moins-value globale annuelle (en additionnant ses gains et pertes de l’année sur l’ensemble des valeurs mobilières) qui subira également la flat tax de 30%.
En cas de moins-value annuelle, celle-ci doit quand même être déclarée : elle sera imputable sur les plus-values futures pendant 10 ans.

Au moment de la déclaration, le contribuable peut décider de ne pas conserver le taux forfaitaire de l'impôt sur le revenu et opter pour l'application du barème progressif qui s’appliquera alors sur l’ensemble des revenus de capitaux mobiliers. Dans ce cas, le PFU déjà prélevé viendra en déduction de l'impôt dû, et en cas de solde négatif, sera restitué. Le choix pour le barème de l’impôt sur le revenu peut être intéressant pour les personnes pas ou peu imposées ou qui disposent d’abattements importants (dividendes, plus-values d’actions, etc.) qui s’appliqueront dans le cas du choix pour l’impôt progressif.

 

3.2 Le PEA

Le Plan d’Épargne en Actions est une enveloppe fiscale créée pour inciter les particuliers à investir en actions françaises et européennes.

Le fonctionnement du PEA

Le PEA est une enveloppe fiscale permettant d’acheter des actions françaises et européennes et, à condition de conserver son plan 5 ans, de bénéficier d’une exonération d’impôt (mais pas de prélèvements sociaux) sur les gains retirés au moment du ou des retraits.

La plupart des réseaux bancaires et des courtiers en ligne, qui proposent des comptes titres à leur client, distribuent également des PEA. Les frais sont généralement identiques sur ces deux enveloppes.

Pour pouvoir ouvrir un PEA, il faut être majeur et avoir son domicile fiscal en France. Le nombre de PEA est limité à un par personne (ou 2 PEA maximum par foyer fiscal). Cependant, les jeunes de 18-25, rattachés au foyer fiscal de leurs parents, ont accès à un « PEA jeune », qui a les mêmes caractéristiques qu’un PEA mais un plafond de versements plus petit.

Titres éligibles

Pour qu’une action soit éligible au PEA, il faut que la société remplisse les deux conditions suivantes :

  • avoir son siège social en France, dans un État de l’Union Européenne, ou dans un État de l’Espace Économique Européen (à savoir l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège) ;
  • et être soumise à un impôt sur les sociétés.

Les actions suisses, américaines et, depuis le Brexit, les actions britanniques, ne sont pas éligibles au PEA.
Les obligations ne sont pas éligibles au PEA. Les OPCVM peuvent être éligibles au PEA s’ils sont investis à 75% en titres éligibles.

Limite de versements et retraits

Les versements sur un PEA sont limités à 150 000 € (20 000 € pour un PEA jeune). La loi de finances pour 2014 a également créé le dispositif « PEA-PME » qui permet de bénéficier d’un plafond global de 225 000 € à condition d’investir 75 000 € minimum dans des PME (Petites et Moyennes Entreprises) et des ETI (Entreprises de taille intermédiaire).

La fiscalité du PEA

Il n’y a aucun impôt à payer tant qu’il n’y a pas de retrait. Lorsque le plan est conservé pendant au moins 5 ans, les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu. Ils subissent néanmoins les prélèvements sociaux (17,2%) au moment de leur retrait.
En cas de retrait partiel (possible à partir du 5ème anniversaire du plan), seule la part de gain comprise dans le retrait (calculée au prorata) est soumise aux prélèvements sociaux. En cas de rachat total après 5 ans, le gain (capital final – versements) est soumis aux prélèvements sociaux.

En cas de retrait avant 5 ans, le plan est clôturé automatiquement, et le gain (ou la perte) réalisé dans le PEA depuis son ouverture est à déclarer à l’impôt sur le revenu l’année suivant la clôture du plan. Ce gain (ou cette perte) va s’ajouter à la plus ou moins-value globale annuelle (en additionnant ses gains et pertes de l’année sur l’ensemble des valeurs mobilières) qui subira la flat tax de 30%. Ainsi, la perte réalisée sur un PEA de moins de 5 ans peut se déduire des gains réalisés sur un compte titres et inversement.

Enfin, en cas de perte sur un PEA de plus de 5 ans, la moins-value peut également se déduire des plus-values sur les comptes titres mais seulement à condition que le détenteur du PEA clôture son plan.

Le PEA s’impose comme le plan idéal pour se constituer un portefeuille de valeurs françaises et européennes en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse et de frais plutôt bas. Le plan manque un peu de souplesse (aucun retrait partiel possible pendant 5 ans) et de diversification (uniquement actions françaises et européennes) mais les gains sont exonérés d’IR au bout de 5 ans.

>> Je souhaite obtenir une information détaillée sur meilleurtaux PEA capitalisation, le PEA 100% OPCVM de meilleurtaux Placement

 

3.3 L'assurance-vie

L’assurance-vie est une enveloppe financière qui permet de placer sur différents supports (fonds euros et unités de compte) proposée par un assureur et de bénéficier d’un cadre fiscal avantageux. Au sein des unités de compte, on peut trouver des placements boursiers, notamment des OPCVM, voire parfois des actions en direct.

Le fonctionnement

L'assurance-vie est un contrat d'assurance qui permet à un souscripteur assuré de se constituer un capital qu'il peut retirer à tout moment (via des rachats partiels ou un rachat total). C'est donc un produit d'épargne.

Lorsqu’il fait un versement dans son contrat, l’épargnant a généralement le choix entre placer tout ou partie du capital sur le fonds en euros (il s’agit de l’actif garanti par l’assureur) ou sur des supports appelés « unités de compte » (OPCVM, Pierre Papier, etc.).

Il existe 4 types de frais sur un contrat d’assurance-vie :

  • Les frais sur versements, appelés aussi frais « commerciaux » ou « d'entrée », sont prélevés sur chaque nouveau versement du souscripteur. Ils peuvent monter à 3 voire 5% du montant versé sur les contrats bancaires (« grand public »). Mais on trouve également des contrats sans frais d’entrée, notamment chez les courtiers en ligne.
  • Les frais de gestion annuels, prélevés donc chaque année, servent à rémunérer l'assureur pour la gestion de votre contrat. Dans un contrat, les frais de gestion sont généralement différents sur le fonds en euros (généralement entre 0,6 et 1%) et sur les autres supports (généralement entre 0,8 et 1,5%).
  • Les frais d’arbitrage : les frais d'arbitrage sont prélevés lorsque vous transférez des sommes d'un support vers un autre. Ils peuvent être exprimés en pourcentage (généralement entre 0,25 et 1% du montant) ou en forfait fixe (en général pas plus d'une trentaine d'euros). On trouve également des contrats sans frais d’arbitrage, notamment chez les courtiers en ligne.
  • Les frais liés aux supports : en plus de frais d’entrée et de frais d’arbitrage, le souscripteur payera des frais suivant le support sur lequel il investit. Il s’agit par exemple de frais de gestion d’un OPCVM ou des frais d’acquisition spécifiques à un investissement dans un ETF ou une action en direct.

Les titres éligibles

C’est l’assureur qui sélectionne lui-même les unités de comptes disponibles sur un contrat. L’assuré est donc limité par le choix proposé par l’assureur. Certains contrats ne proposent que quelques unités de compte alors que d’autres (notamment les contrats disponibles sur Internet) vont en proposer plusieurs centaines. Il s’agit notamment :

- d’OPCVM et d’ETF : la plupart des OPCVM peuvent être éligibles à l’assurance-vie. On peut donc trouver dans un contrat des fonds d’actions françaises, européennes, mais aussi des fonds d’actions internationales ou encore des fonds obligataires.

- Des titres vifs : certains contrats proposent des « titres vifs » accessibles en tant qu’unités de compte dans leurs contrats d’assurance-vie. L’offre est généralement limitée aux actions du CAC 40 et de quelques grandes actions européennes et américaines. Par ailleurs, les frais sont plus élevés que sur un compte titres ou un PEA, et la liquidité plus faible (quelques jours minimum pour acheter ou vendre un titre).

La fiscalité

Comme pour le PEA, l’investisseur paye l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux sur les revenus issus des unités de compte uniquement lorsqu’il fait un rachat sur ce contrat.
Lors d’un rachat partiel, la fiscalité s’applique uniquement sur la « partie gains » d’un rachat.  Cette partie gain est soumise aux prélèvements sociaux de 17,2% et, en principe, soumise à un prélèvement forfaitaire de l’assureur (mais le contribuable peut dans certains cas opter pour l’imposition au barème de l’IR et bénéficier d’une dispense de prélèvement forfaitaire).

Le taux de prélèvements dépend de l'âge du contrat et de la date des versements, et s'échelonne de 35% à 7,5%. Le contribuable doit ensuite déclarer ses gains à la déclaration mais s’il a payé un prélèvement à la source. Cela permet deux choses :

  • Opter, s’il le souhaite, pour l’imposition au revenu (TMI) au lieu du prélèvement forfaitaire.
  • Bénéficier d’abattement lorsque le contrat a plus de 8 ans. L’assuré bénéficie d’un abattement applicable sur le gain imposable de l’année. Il s’élève à 4 600 € pour un contribuable célibataire, veuf ou divorcé ou de 9 200 € pour les contribuables soumis à une imposition commune. Lorsqu’il effectue le prélèvement à la source, l’assureur ne tient pas compte de ses abattements. Si le contribuable a payé des retenues à la source alors qu’il devait bénéficier d’un abattement, il bénéficiera d’un crédit d’impôt.

Au sein de notre contrat meilleurtaux Placement vie, vous avez accès à plus de 750 OPCVM issus d’univers très variés (fonds actions françaises, européennes, américaines, japonaises, émergentes, sectorielles, etc.)


>> Je reçois une documentation complète sur meilleurtaux Placement vie et ses 750 OPCVM

 

 


Communication non contractuelle à caractère publicitaire.

L'investissement en actions, en direct ou via des OPCVM, présente un risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine global. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
 

4 - La meilleure enveloppe pour…. compléter sa retraite

La Loi Pacte de 2019 s’est attaquée au sujet de l’Épargne Retraite pour réformer en profondeur les produits existants (PERP, Madelin, etc.). Jugés trop contraignants malgré un avantage fiscal à l’entrée, ils étaient délaissés par les épargnants au profit de l’assurance-vie. Le nouveau PER (Plan d’Épargne Retraite) plus souple et toujours aussi avantageux fiscalement, est-il en mesure de concurrencer l’assurance-vie ?

4.1 Le PERin, un produit tunnel fiscalement avantageux

Créé en 2019, le nouveau Plan d’Épargne Retraite dispose de plusieurs volets, notamment un volet individuel : le PERin, Plan d’Épargne individuel. Ce plan est destiné à recevoir les versements volontaires des épargnants qui souhaitent préparer leur retraite et bénéficier de réductions d’impôts. Jusque-là, rien de nouveau par rapport aux produits d’épargne retraite existants, (notamment le PERP, Plan d’Épargne Populaire). Le plan reprend en effet plusieurs caractéristiques du PERP :

• Avantage principal de ces plans, les versements réalisés dans un PERin sont déductibles des revenus imposables dans la limite de 10% des revenus du travail plafonné à 8 fois le PASS (Plafond Annuel de Sécurité Sociale), ou 10% du PASS si les revenus sont trop faibles. Comme il s'agit d'un produit de déductions d'impôt, la réduction dépend de la tranche marginale d'impôt. Plus elle est élevée, plus la réduction sera forte : un contribuable soumis à la tranche à 45% bénéficiera donc d'une réduction de 45% de son versement (s'il ne dépasse pas les plafonds).

• On notera également que, comme pour le PERP, le PERin est copié sur l’enveloppe assurance-vie : l’épargne est placée sur un fonds en euros garanti et/ou des unités de compte (OPCVM, Pierre Papier, etc.). Comme pour l’assurance-vie, le choix du contrat est primordial.

• Inconvénient principal, il s’agit d’un produit « tunnel » : les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite. Il existe quelques cas rares de sorties anticipées liées à des accidents de la vie (décès du conjoint, invalidité, surendettement, expiration des droits au chômage, etc.).

Malgré l’avantage fiscal, les épargnants n’ont pas franchement plébiscité le PERP, à cause du capital bloqué jusqu’à la retraite et du manque de souplesse à la sortie. C’est sur ce dernier point que le gouvernement s’est penché avec la loi Pacte. Avec du coup une vraie amélioration par rapport au PERP : désormais, à la retraite, les sommes pourront être récupérées sous forme de capital, ou de rente viagère, ou une combinaison des deux.

La sortie est donc beaucoup plus souple. Elle est cependant fiscalisée. Le capital versé, qui a permis une déduction fiscale à l'entrée, est soumis à la sortie à l’impôt sur le revenu, à la TMI (pas de prélèvements sociaux). Ce capital a généré des gains (intérêts et plus-value). Ces gains sont quant à eux soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% (choix possible pour TMI + prélèvements sociaux de 17.2%). Un point sur lequel l’épargnant doit se montrer très vigilant. Car s’il retire beaucoup de capital, il pourrait basculer dans une tranche supérieure et être donc lourdement imposé (d'où l'intérêt de retirer en plusieurs fois).

Au final, à condition de bénéficier d’un bel avantage fiscal à l’entrée, de bloquer les sommes jusqu’à la retraite et de rester vigilant au moment des retraits au niveau de la fiscalité, le PER peut s’avérer fort judicieux pour préparer sa retraite et bénéficier d’une réduction d’impôt.

Simulation pour Éric et Nathalie :

Le couple, soumis à la tranche à 30% verse 425 € par mois dans un PERin. Il économise 127,5 € d'impôt par mois (30 % x 500). Soit un effort d'épargne réel de 297,5 €. Il privilégie là encore une allocation équilibrée (fonds euros, fonds diversifié**, SCPI***). Au bout de 20 ans, le capital sur le plan atteint 138 925 € (soit un rendement moyen de 3 % par an). À ce moment, le couple fait des retraits mensuels de 615 €. Sur ce retrait, 450 € (correspondant à la part de versement) s'ajoutent aux revenus imposables (une partie de ces revenus sera imposée à 11%, et l'autre à 30% car le capital retiré fait basculer le couple dans la tranche élevée). Le reste est soumis au PFU de 30%. Le couple obtient ainsi un complément de revenu net de 515 € par mois qui durerait pendant 25 ans jusqu'à épuisement du capital (si le rendement moyen se maintient au moins à 3 % par an)..

>> Je demande une information détaillée sur le contrat meilleurtaux Liberté PER

 

4.2 L'assurance-vie, l'option souplesse privilégiée par les épargnants

Avec plus de 1 800 milliards d’euros d’encours, l’assurance-vie est sans conteste le placement financier préféré des Français. Il faut dire qu’avec ses supports diversifiés (fonds en euros, OPCVM, Pierre Papier, etc.), sa souplesse de versement et de retrait (aucune limite de montant ou de durée), et ses avantages fiscaux et successoraux, l’assurance-vie répond aux objectifs de tout épargnant, et pas seulement ceux qui veulent épargner pour leur retraite.

Concrètement, quels sont les avantages de l’assurance-vie :

• Nombreux contrats sans frais d’entrée.

• Possibilité d’investir dans un fonds en euros, garanti par l’assureur, et dont le rendement est plutôt attractif pour un placement sans risque. Rendement moyen du marché des fonds en euros en 2020 : 1.3%* (source FFA).

• Possibilité d’investir sur des supports plus dynamiques comme par exemple des OPCVM investis partiellement ou en totalité sur les marchés actions, ou des placements de Pierre Papier (SCI ou SCPI) pour investir indirectement en immobilier. Le choix d’un contrat qui offre de nombreuses unités de compte de qualité et diversifiés est donc particulièrement important.

• Possibilité de faire des rachats partiels, ou un rachat total, à tout moment. En effet, contrairement à une idée reçue, l’assurance-vie n’est pas bloquée pendant 8 ans.

• Fiscalité douce, dès la première année : contrairement à d’autres placements ou enveloppes (livret A ou compte-titres par exemple), les gains réalisés dans l’assurance-vie ne sont imposés que lors d’un rachat (mis à part les prélèvements sociaux pris chaque année sur le fonds en euros). Seule une part du rachat est imposée. En effet un rachat est composé d’une partie seulement de gain, l’autre correspond à une fraction des versements réalisés. Cette partie est calculée au prorata des gains sur l’ensemble du contrat. Ex : sur un contrat de 100 000 € sur lequel l’investisseur a versé 80 000 € (donc 20 000 € de gains), un rachat sera composé à 20% seulement de gain.

Cette part de gains est imposée, au prélèvement forfaitaire unique de 30% (choix pour la TMI + PS possible).

• Fiscalité très douce au bout de 8 ans. Au bout de 8 ans, l’épargnant bénéficie d’un abattement de 4 600 € (9 200 € pour un couple) sur les gains annuels des rachats des contrats d’assurance-vie. Par ailleurs, dans certains cas (versement avant septembre 2017, encours inférieur à 150 000 € pour une personne seule et 300 000 € pour un couple), le taux d’IR peut être abaissé de 12.8% à 7.5%.

• Avantages successoraux : l’assuré désigne les bénéficiaires de son contrat d’assurance-vie en cas de décès. Pour les sommes versées avant 70 ans, chaque bénéficiaire profite d’un abattement de 152 500 € sur les droits de succession. Après 70 ans, un abattement global de 30 500 € est appliqué pour l’ensemble des bénéficiaires.

Simulation pour Éric et Nathalie :

Le couple verse 300 € par mois dans un contrat d'assurance-vie sans frais d'entrée en privilégiant une allocation équilibrée (fonds euros, fonds diversifiés**, SCPI***).
Au bout de 20 ans, le capital sur le contrat atteint 98 066 € (soit un rendement moyen de 3 % par an), dont 72 000 € de versements et 26 065 € (soit 26,6 % du contrat) d'intérêts. À ce moment, si le couple fait des retraits mensuels de 540 €, il n'aurait qu'à payer les prélèvements sociaux sur les intérêts compris dans le retrait (car abattement de 9 200 € sur les gains). Soit environ 25 € par mois.
L
e couple obtient ainsi un complément de revenu net de 515 € par mois qui durerait pendant 20 ans jusqu'à épuisement du capital (si le rendement moyen se maintient au moins à 3 % par an).

>> Je reçois une documentation complète sur meilleurtaux Placement vie, le contrat idéal pour préparer la retraite

 

4.3 Conclusion


Si on compare les deux cas pratiques, grâce à l'avantage fiscal à l'entrée, l'épargne réalisée dans un PERin permet d'obtenir un capital plus important que l'assurance-vie, même après impôt, si on se base sur un taux de rendement du capital identique entre les deux enveloppes.
En plaçant 425 € par moi dans le PER, son capital au bout de 20 ans atteint 138 925 € (toujours un rendement moyen de 3 % par an). 40 920 € de plus que pour l’assurance-vie ! Certes, la fiscalité sur les retraits sera plus élevée. Le couple devra retirer chaque mois 655 € pour bénéficier d’un rendement net de 515 € par mois. Mais dans ce cas, le capital sera épuisé au bout de 25 ans. 5 ans après l’assurance-vie !

>> Je demande une information détaillée sur le contrat meilleurtaux Liberté PER

Il semble néanmoins nécessaire de rappeler que les sommes placées dans un PER sont bloquées jusqu’à la retraite (sauf cas exceptionnels) alors que pour l’assurance-vie, elles sont disponibles à tout moment. Ainsi, un couple qui souhaite investir exclusivement pour se retraite doit privilégier le PER. Mais lorsque les objectifs ne sont pas parfaitement définis, que l’on veut placer pour sa retraite, mais en se gardant la possibilité de pouvoir utiliser ce capital pour d’autres projets, alors il est préférable d’opter pour la souplesse de l’assurance-vie.

>> Je reçois une documentation complète sur meilleurtaux Liberté vie

 

 

 


 

Communication non contractuelle à but publicitaire

 

* taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et impôt sur le revenu. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures

**Les investissements en unités de compte présentent un risque de perte en capital, doivent s’envisager dans une optique long terme et porter sur une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
*** Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI.
- La liquidité. La SCPI n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI.

 

5 - La meilleure enveloppe pour…. préparer sa succession

15 %. C'est le montant des droits de succession qu'un enfant paye lorsqu'il reçoit 500 000 euros sur la succession d'un parent. Et ce taux augmente si les sommes transmises augmentent, ou encore (et surtout) quand il s'agit d'un autre membre de la famille (hors conjoint) voire d'un héritier sans lien de parenté. Heureusement, il existe plusieurs techniques pour réduire considérablement ces droits de succession sans pour autant se démunir de son patrimoine

5.1 L'assurance-vie avant... et après 70 ans

L'assurance-vie, au-delà d'être un placement adapté pour faire fructifier un capital et préparer sa retraite, est aussi un outil idéal pour préparer sa succession.

Les sommes transmises par assurance-vie sont considérées comme « hors succession ». Ce qui signifie qu'on peut transmettre sans tenir compte des règles de partage. Grâce à la clause bénéficiaire, vous désignez librement le ou les bénéficiaires du capital placé sur le contrat. Vous pouvez donc avantager qui vous souhaitez (pacs, concubin, cousin, ami(e), etc.) , aux dépens d'autres héritiers (sans toutefois exagérer et déshériter un enfant).

Dans la pratique, la plupart des contrats d'assurance-vie sont cependant utilisés pour donner aux enfants, en utilisant les abattements pour diminuer les droits de succession.

Il est conseillé aux investisseurs particuliers de faire le plein d'assurance-vie avant 70 ans, pour profiter pleinement de l'abattement sur les droits de succession, de 152 500 euros par bénéficiaire.

Au-delà les sommes sont taxées au taux de 20 %. Donc un parent peut ainsi transmettre 305 000 euros à 2 enfants (ou d'autres proches), 457 500 euros à 3 enfants, etc., en plus des abattements légaux sur les successions en ligne directe.

Si les abattements d'assurance-vie pour les enfants sont épuisés, il peut par exemple désigner les petits-enfants comme bénéficiaires. Les abattements sont illimités. S'il désigne 100 bénéficiaires, un épargnant peut donc transmettre 15 250 000 euros via l'assurance-vie sans payer de droits de succession.

Une fois que vous avez profité au maximum de l'abattement de 152 500 euros par bénéficiaire, il n'y a plus d'intérêt successoral à verser dans une assurance vie...jusqu'à 70 ans. Car une fois passé 70 ans, vous ne bénéficiez plus de l'abattement de 152 500 euros, mais vous bénéficiez d'un nouvel abattement à hauteur de 30 500 euros par assuré pour l'ensemble de ses bénéficiaires tous contrats confondus.

Par ailleurs, pour les versements après 70 ans, seules les primes versées sont soumises aux droits de succession. Les gains, quels que soient leurs montants, sont exonérés.

Une nouvelle carotte successorale bienvenue d'autant plus qu'elles sont très rares passé 70 ans. Livret, PEA, immobilier, etc., aucun autre placement n'offre d'abattement sur la succession après 70 ans. À bon entendeur....

Avant ou après 70 ans, l'assurance-vie est le meilleur outil pour préparer à la fois sa retraite et sa succession.

>> Je reçois une documentation complète sur meilleurtaux Placement vie

 

5.2 Démembrer... et donner

Afin d'anticiper sa succession, une personne peut donner de son vivant une part de son capital à un proche. S'il ne dépasse pas un certain montant, ces sommes seront exonérées de droit de donation. Les abattements sont les suivants :

Enfant : 100 000 euros
Petit-enfant : 31 865 euros
Arrière petit-enfant : 5 310 euros
Frère ou sœur : 15 932 euros
Neveu ou nièce : 7 967 euros

Il s'agit des abattements sur les successions. Ils sont renouvelables tous les 15 ans. : Cela signifie qu'en cas de décès avant 15 ans, les abattements de la donation sont pris en compte et viennent diminuer ou annuler les abattements sur la succession. Ainsi, lorsqu'on fait des donations dans le but de limiter les droits de succession, on « parie » sur le fait qu'on va vivre encore au moins 15 ans.

Donner de son vivant présente un inconvénient majeur : on se démunit. On diminue son patrimoine, un patrimoine qui doit aussi servir de complément de retraite et de protection contre les imprévus. Les épargnants sont souvent coincés entre l'envie de diminuer les droits de successions et le besoin de se protéger et de protéger son conjoint. Une équation insoluble ? Pas tout à fait.

Il y a une solution à cette équation : le démembrement. Il s'agit d'une technique qui sépare la propriété d'un bien en deux : d'un côté l'usufruitier, qui peut user du bien et percevoir les fruits et de l'autre le nue-propriétaire, qui n'a pas de droit sur le bien mais qui devient plein propriétaire à l'issue du démembrement (décès de l'usufruitier) .

Concrètement, un parent peut donner la nue-propriété d'un bien à un proche, par exemple un enfant. Cela lui permet d'anticiper sa succession en utilisant les abattements de la donation. Mais il ne se démunit pas complètement car il conserve l'usufruit : Dans le cas d'un bien immobilier, il peut donc vivre dans le bien ou le mettre en location et toucher les loyers.

Une solution très pratique est de transmettre la nue-propriété de parts de SCPI.

• Le parent continue de toucher les revenus de ses SCPI.

• En cas de besoin de liquidité, il est possible de vendre facilement, tout ou partie, des parts de SCPI.

• Seule la nue-propriété du capital transmis sera soumise aux droits de succession. Il y a donc une décote. Qui dépend de l'âge de l'usufruitier au moment de la donation. S'il a entre 91 et 100 ans ; la nue-propriété est égale à 90 % de la valeur du bien. Cela descend à 80 % entre 81 et 90 ans, 70 % entre 71 et 80 ans et 60 % entre 61 et 70 ans. Par exemple, un parent de 69 ans donne à un enfant ou un proche un contrat d'une valeur de 500 000 euros, seuls 300 000 euros seront soumis au droit de donation.

• Aucun droit sur le contrat au moment du décès de l'usufruitier. Le nu-propriétaire récupère le contrat de 500 000 euros sans payer de droit de succession. Et si tout ou partie des sommes ont été retirées par l'usufruitier, le nu-propriétaire peut recouvrir sa créance sur le reste de la succession

• Sans se démunir, le parent peut utiliser les abattements sur les donations. Il peut ainsi, à 69 ans, donner à un enfant la nue-propriété d'un contrat de 166 665 euros (qui sera évalué à 70 % donc 99 999 euros donc sous l'abattement en ligne direct). Le parent fait alors le pari qu'il vivra encore 15 ans pour faire bénéficier à nouveau de l'abattement à sa succession.

• Au décès, les nus-propriétaires récupèrent des parts de SCPI qui sont liquides. Il n'y a donc pas de problème lié à l'indivision, ce qui pourrait être le cas avec un bien immobilier.

>> Je reçois gratuitement une information détaillée sur l'Offre SCPI de meilleurtaux Placement

 

5.3 L'astuce méconnue du PER

L'objectif principal poursuivi avec l’ouverture d’un PER, c’est la préparation de la retraite. Durant votre carrière professionnelle, vous mettez de l’argent de côté afin de le faire travailler puis vous le débloquez une fois à la retraite en rentes viagères ou en capital. Le déblocage de l’épargne retraite est cependant fiscalisé, en écho à l’avantage fiscal dont vous bénéficiez sur les versements.

Car c’est là l’autre avantage du PER : vos versements sont déductibles de vos revenus d’activité imposables. Ce mécanisme vous permet de générer une économie d’impôt variable en fonction de votre taux marginal d’imposition (TMI). Un mécanisme particulièrement intéressant pour les contribuables imposés à 30 % ou plus, d’autant qu’il n’est pas soumis au plafonnement des niches fiscales à 10 000 € mais à un plafond spécifique dédié à l’épargne retraite*.

Préparation de la retraite et avantage fiscal sur les versements, voici les 2 grandes forces du PER… Mais pas les seules ! Il est en effet possible de tirer parti du fonctionnement du PER pour optimiser votre imposition de votre vivant tout en favorisant la transmission de votre patrimoine. La clé de cette opération ? Ne jamais débloquer votre PER…

Conserver un PER sans jamais le dénouer jusqu’à son décès ne relève pas de l’évidence. Mais cette stratégie présente une certaine pertinence, dans une optique de défiscalisation et de transmission. Premièrement, si vous ne débloquez pas votre PER, vous profitez de l’avantage fiscal à l’entrée pour diminuer votre imposition et/ou maximiser votre effort d’épargne mais vous évitez la fiscalité à la sortie. En quelque sorte, vous ne payez pas la déduction fiscale sur les versements. De cette façon, vous optimisez votre fiscalité de votre vivant. À titre d’information (ou de rappel), à chaque déblocage de votre PER, si vous choisissez la sortie en capital fractionnée, le capital (c’est-à-dire la somme de vos versements) est soumis au barème de l’impôt sur le revenu tandis que vos gains sont taxés au prélèvement forfaitaire unique de 30 %.

A noter toutefois qu’il est parfaitement envisageable de s’engager dans cette voie puis de changer d’avis si votre situation évolue. Par exemple, vous pouvez décider de ne pas débloquer votre PER à votre départ à la retraite avec l’idée de ne pas y toucher puis, quelques années plus tard, parce que votre situation a changé, choisir de récupérer tout ou partie de votre épargne, pour compléter vos pensions de retraite par exemple. Néanmoins, dans un tel cas de figure, piocher dans un contrat d’assurance vie de plus de 8 ans peut s’avérer plus pertinent. De la sorte, vous pouvez retirer jusqu’à 4 600 ou 9 200 € chaque année en franchise d’impôt (mais pas de prélèvements sociaux). Cet abattement annuel s’appliquant uniquement aux intérêts, puisque le capital échappe à toute imposition, vous pouvez ainsi retirer des sommes conséquentes pour compléter votre retraite. Et ce, sans toucher à l’épargne de votre PER que vous aurez destinée à vos héritiers.

La transmission d’un PER fait l’objet d’abattements fiscaux distincts en fonction de l’âge du décès du souscripteur. En cas de décès avant 70 ans, l’épargne investie dans un PER n’ayant pas été débloquée bénéficie d’un abattement de 152 000 € par bénéficiaire, partagé entre tous les contrats d’assurance vie et PER transmis à celui-ci. Au-delà, les sommes sont taxées à 20 % jusqu’à 700 000 € puis 31,25 % au-delà.

Si le décès intervient après 70 ans, ce qui sera le plus souvent le cas, l’abattement est réduit à 30 500 € par contrat pour l’ensemble des bénéficiaires désignés. Au-delà, ce sont les droits de succession de régime commun qui s’appliquent, après prise en compte des abattements prévus en fonction du lien de parenté (enfant, petit-enfant, etc.) si ces deniers n’ont pas été épuisés. A noter que les intérêts générés par votre épargne investie sur un PER ne sont pas exonérés de fiscalité, ce qui constitue une différence significative avec le régime réservé à l’assurance vie pour les versements réalisés après 70 ans.

Autrement dit, la transmission d’un PER fera certainement l’objet d’une ponction fiscale, sauf si le bénéficiaire désigné est le conjoint, puisqu’une exonération de droits de succession s’applique à ce cas précis. Néanmoins, l’impôt sur la transmission s’avère moins élevé que celui applicable à un déblocage de son vivant, et c’est là tout l’intérêt de l’opération.

>> Je suis intéressé par le PER pour préparer ma succession

 

Communication non contractuelle à but publicitaire

* Plafond de déductibilité des versements effectués en 2021 : 10 % des revenus d’activités de l’année précédente dans la limite de 32 909 €. Plafond minimum : 4 114 €.
Les travailleurs non-salariés (TNS) profitent pour leur part d'un plafond de :
10 % de la fraction du bénéfice imposable dans la limite de 32 909 euros en 2021 + 15 % de la fraction de ce bénéfice comprise entre une et huit fois le Plafond annuel de la Sécurité Sociale, soit 43 193 euros en 2021. Le plafond global se situe ainsi à 76 102 euros.
Ces plafonds peuvent être augmentés par la mutualisation avec le conjoint et le report des plafonds non utilisés lors des 3 années précédentes.
Ils sont à l’inverse diminués par : l'abondement de l'employeur sur un PERCO ou un PER d'entreprise collectif ; les versements volontaires sur un contrat « article 83 » ou un PER d'entreprise catégoriel ; les versements effectués sur un contrat Madelin l'année précédente (relevant du plafond de 10 %) ; les versements volontaires sur un PERCO ou un PER d'entreprise collectif.

6 - La meilleure enveloppe pour…. investir en immobilier «  papier »

La "pierre papier", qui désigne les véhicules permettant d'investir en immobilier sous forme de parts, est de plus en plus appréciée par les épargnants français. Il faut dire qu'elle permet d'accéder aux rendements encore attractifs de l'immobilier, sans les soucis de gestion générés par l'acquisition d'un bien en direct

6.1 Les SCPI, placements anti-crise

Chaque année, les Français investissent plusieurs milliards d’€ dans la pierre-papier, et plus particulièrement les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI). Leur succès a atteint son apogée en 2019, avec une collecte de 8,6 milliards d’€ selon l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim). Un record historique pour ce placement vieux de plus de 40 ans.

Les épargnants ont donc un goût prononcé pour les SCPI. Et à vrai dire, on les comprend : les SCPI, ce sont les avantages de l’immobilier, sans les soucis de gestion locative, et surtout une perspective de rendement régulier (quoique non garanti). Le tout avec un investissement pouvant aller de quelques milliers à quelques centaines de milliers d’€ selon vos projets.

Reste que la Covid-19 est passée par là… Fermeture de commerces, télétravail, perspectives économiques floues, les sujets d’interrogation ne manquent pas. Ce contexte a contribué à freiner sensiblement la collecte en 2020 (un peu plus de 6 milliards d’€, 3ème meilleure collecte historique toute de même). Depuis fin 2020, les investissements reprennent à un bon rythme. C’est pourquoi il est utile de prendre la température du marché des SCPI, avec les informations dévoilées par les sociétés de gestion pour le 1er trimestre 2021.

Premier enseignement, le marché des SCPI se porte bien. Après un rebond amorcé fin 2020, avec une collecte de 1,56 milliard d’€ au 4ème trimestre (+ 56% par rapport au trimestre précédent) selon l’Aspim, le 1er trimestre 2021 se place dans la même tendance d’après diverses études parues dans la presse. Les SCPI ont ainsi drainé 1,68 milliard d'€ sur les 3 premiers mois de l'année, à comparer avec une moyenne trimestrielle de 1,5 milliard environ en 2020.

En termes de rendement, le taux de distribution sur valeur de marché (TDVM*, revenus distribués rapportés au prix de part) moyen oscille autour de 4%** début 2021. Cette moyenne mérite cependant d’être détaillée puisqu’elle comprend aussi bien les secteurs les mieux orientés (logistique et santé, par exemple) que l’hôtellerie, particulièrement affaiblie par la pandémie. Autrement dit, cette moyenne de 4%** à l’instant T n’a qu’une valeur relative, qui peine à refléter les performances des meilleures SCPI.

Pour les prévisions sur l’ensemble de l’exercice 2021, les premières études font état d’un rendement compris entre celui de 2020 (4,18%** selon l’Aspim) et celui de 2019 (4,40%**). Et ce, sans prendre en compte la variation moyenne du prix de part (+1,12%** en 2020).

>> Je reçois gratuitement une information détaillée sur l'Offre SCPI de meilleurtaux Placement

 

6.2 Est-ce intéressant d'acheter des SCPI dans l'assurance-vie ?

Les SCPI ont beaucoup d'atouts. Mais elles ont quand même deux inconvénients majeurs : la fiscalité et les frais.

Les revenus fonciers sont particulièrement imposés en France, au barème de l'IR ainsi qu'aux prélèvements sociaux de 17.2%.

A noter qu'au niveau de la fiscalité, il est possible de bénéficier d'une imposition plus douce en achetant des parts d'une SCPI qui investit en immobilier à l'étranger. Ce type de SCPI échappe aux prélèvements sociaux de 17.2%, et subissent un taux d'IR souvent plus faible que le taux en France.

>> Je reçois une information détaillée sur les SCPI étrangères

Les frais de gestion sont prélevés sur les rendements et les taux affichés par les SCPI sont nets de frais de gestion. Donc ils sont en quelque sorte "indolores" pour l'investisseur.

Par contre, si les rendements affichés sont également nets des commissions de souscription (un investisseur qui achète 100 € une SCPI qui verse ensuite 4% nets de frais de gestion et de prélèvements sociaux recevra bien 4 € de dividendes), ces frais ne sont pas indolores au moment de la revente des parts de SCPI...

Les frais de souscription sont généralement compris entre 8 et 12%. Concrètement, si vous achetez une part de SCPI 100 € et que vous voulez la revendre quelques mois plus tard, vous allez récupérer environ 90 € (sauf s'il y a eu une revalorisation du prix de la part entre temps). Il faut donc quelques années de distributions (et idéalement quelques revalorisations de prix de la part) pour que l'investissement soit vraiment rentable.

Payer des frais élevés sur un investissement immobilier, ce n'est pas si surprenant. Quand vous réalisez un investissement immobilier en direct, vous payez des frais de notaire (8%) mais aussi des frais d’agence qui oscillent entre 4 et 5%. Pour un investissement global de 100 000 euros, par exemple, la valeur du bien n'est en fait que de 87 ou 88 000 euros.

Il n'empêche que l'investisseur a tout intérêt à chercher des solutions pour limiter les frais de souscription d'une SCPI, et également pour limiter la fiscalité. Justement, il est possible d'intégrer des SCPI dans l'assurance-vie.

Lorsqu'elles sont logées dans l'assurance-vie, les SCPI bénéficient de la fiscalité attractive de l'enveloppe : seuls les retraits sont soumis à l'IR, TMI ou flat tax au choix, et peuvent bénéficier d'avantages fiscaux quand le contrat a plus de 8 ans : abattement de 4 600 euros sur les gains (9 200 euros pour un couple) et taux réduit de 7,5 % pour les encours inférieurs à 150 000 euros (300 000 euros pour un couple).

Par ailleurs, les assureurs proposent souvent des rabais sur les commissions de souscriptions aux SCPI. Habituellement autour des 10 % pour un achat en direct, elles sont par exemple réduites autour des 7 % sur les contrats de meilleurtaux Placement.

  >> Je reçois une information détaillée sur les SCPI dans l'assurance-vie

Par contre, au sein du contrat d'assurance vie, les parts de SCPI sont des unités de compte. L'assureur va donc prélever des frais de gestion, qui se matérialisent sur le nombre de parts détenues et vont donc venir baisser le montant de l'investissement (hors revalorisation). Il faut donc choisir un contrat avec des frais de gestion faibles sur les unités de compte. Autre point de vigilance : certains assureurs conservent une partie des gains distribués par les SCPI, en général 15 %, soit le maximum autorisé par le code des assurances. Dans le cas d’une SCPI délivrant 4 % de revenus, ce sont ainsi 0,6 % que l’assureur prélève, ne laissant que 3,4 % pour l’épargnant… avant frais de gestion du contrat.

Il faut privilégier les contrats d'assurance-vie qui versent 100% du rendement des SCPI, comme le contrat meilleurtaux Liberté vie. Accessible (versement minimum de 1000 euros), il bénéficie d'une tarification attractive avec 0 % de frais d'entrée et de frais d'arbitrage et 0,5% de frais de gestion. L'offre financière est très complète avec plus de 680 supports : dont 20 SCPI, 3 SC, 8 OPCI, 19 trackers, et plus de 600 OPCVM (fonds actions, obligations ou diversifiés).

>> Je reçois une documentation complète sur le contrat meilleurtaux Liberté vie

 

6.3 Pourquoi choisir une SCI plutôt qu'une SCPI dans l'assurance-vie ?

Avec la baisse des rendements des fonds en euros, les assurés qui souhaitent maintenir un niveau correct de rendement dans leur contrat n'ont d'autres choix que de s'intéresser aux unités de compte disponibles dans leur contrat d'assurance-vie.

Dans des contrats multisupports, les épargnants ont souvent à leur disposition des centaines d’OPCVM (actions, obligations, diversifiés) avec des espérances de rendement supérieures au fonds en euros (notamment pour les investissements en actions). Ils sont cependant bien plus risqués que les fonds en euros : aucune garantie en capital et la possibilité de voir le capital baisser fortement en cas de chute des marchés actions.

Quelles solutions reste-t-il alors aux particuliers pour obtenir des rendements sans prendre trop de risque ? Il y a bien sûr les SCPI (sociétés civiles de placements dans l’immobilier) : ces véhicules permettent de bénéficier des rendements attractifs d’un patrimoine immobilier physique, pour une solidité reconnue (le risque de baisse est faible, les parts de SCPI ont plutôt tendance à grimper chaque année). Mais les frais de souscription sur ce type de produits sont élevés (environ 10%). Les SCPI sont donc des produits de très long terme. Il faut plusieurs années de rendement et de hausse de prix pour rentabiliser l’investissement.

À court-moyen terme, il existe pourtant une autre solution qui va vous permettre d’obtenir une bonne rentabilité nette de frais sans prendre trop de risque : les SCI (sociétés civiles immobilière). Plus connue comme outil pour faciliter la gestion d’un patrimoine immobilier entre plusieurs particuliers (notamment SCI familiale), la SCI peut également prendre la forme d’une unité de compte au sein d’un contrat d’assurance vie. Elle est alors gérée par une société de gestion qui va constituer un patrimoine et capitaliser les revenus locatifs. L’investissement peut prendre plusieurs formes : immobilier physique, mais aussi SCPI, sociétés foncières cotées ou encore fonds immobiliers.

Par rapport à des SCPI, les SCI sont moins chargées en frais : on trouve de nombreux véhicules qui ne prennent « que » 2 % de frais d’entrée. Or, les rendements offerts sur ce type de produit ont été plutôt bons ces dernières années : autour de 4 %** (et même 5 ou 6%** pour les meilleures d’entre elles). Avec une telle performance annuelle, les frais d’entrée sont rentabilisés en moins 6 mois. Sur un an, la performance est supérieure à de nombreux fonds en euros alors que sur 5 ans, elle n’a pas à rougir face à la performance de fonds actions.

>> Je souhaite recevoir une information détaillée sur les SCI et OPCI dans l'assurance-vie

 

 


 

Communication non contractuelle à but publicitaire

Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la société.
- La liquidité. Les SCPI et les SCI n’étant pas un produit coté, elles présentent une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts.

* TDVM : Le Taux de Distribution sur Valeur de Marché mesure le niveau de distribution historique. Il est la division du dividende brut avant prélèvement libératoire versé au titre de l’année N (y compris les acomptes exceptionnels et quote-part de plus-values distribuées) par le prix de part acquéreur moyen de l’année N.

** Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.

Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt