Pas de baisse à 0,5% au programme. Le Gouvernement a donc décidé de maintenir à 0,75 % le taux du Livret A, afin de maintenir un rendement satisfaisant pour les épargnants. En effet, la très faible inflation (0,2 % sur un an en juin pour l'inflation hors tabac, qui sert de référence), aurait dû conduire à abaisser le taux du Livret A à 0,50 % si la formule de calcul prévue avait été appliquée.
Caractère exceptionnel
Compte tenu du caractère exceptionnellement bas de ce niveau d'inflation, le gouverneur de la Banque de France, a proposé au Gouvernement de déroger à la formule. Le Gouverneur de la Banque de France propose également, dans un objectif de stabilité, que le taux reste inchangé en février prochain et que la formule de calcul du taux soit modifiée afin de réduire la volatilité du taux du livret A.
Le Gouvernement a par ailleurs décidé, comme le propose le Gouverneur de la Banque de France, de baisser les taux des nouveaux plans d’épargne logement (PEL) ouverts à compter du 1er août, ce qui permettra aux épargnants d’emprunter à l’issue de la période de constitution de leur épargne à des taux plus faibles :
Le taux de rémunération des épargnants par les banques lors de la phase d’épargne du PEL sera ainsi de 1 %, "ce qui est un niveau cohérent avec celui des autres produits d’épargne existant sur le marché ainsi qu’avec la durée d’immobilisation de l’épargne (4 ans en règle générale pour le PEL)"
L'assurance-vie comme alternative
Pas étonnant dans ce contexte que l'assurance-vie soit LE placement phare des épargnants. En plus d’être un formidable outil qui permet de transmettre, gérer, protéger, le contrat d'assurance-vie offre aussi une certaine flexibilité. Ainsi, il est tout à fait possible de retirer ses fonds à tout moment, par des rachats partiels ou totaux, et même des rachats partiels programmés pour obtenir des revenus complémentaires.