Ouverte
CODE
BIT: RACE
ISIN
NL0011585146
Compartiment
Euronext
Secteur
Automobile
Objectif
SRD
Non
PEA
oui
PEA PME
Non
Rendement
0,71 %
PER
49,3
Nous ajoutons Ferrari à notre sélection de valeurs de long terme aux alentours de 447€. L'investisseur long terme visera une vente aux alentours des 560€, soit un gain de 25,28% par rapport au cours actuel.
Quand l’ensemble de l’industrie automobile tremble sous les coups de boutoirs des incertitudes tarifaires américaines, une marque avance avec assurance : Ferrari. Alors que Ford, General Motors ou Stellantis ont dû revoir ou suspendre leurs objectifs annuels, la firme de Maranello affiche une sérénité qui détonne. C’est toute la différence entre un constructeur de masse et une marque mythique, capable de faire payer plus cher ses modèles d’occasion que ses modèles neufs. Ferrari ne vend pas des voitures. Ferrari vend un mythe, un rêve, une émotion. Et c’est précisément ce qui en fait un actif d’exception dans un portefeuille long terme.
Dans un contexte où la Maison Blanche envisage des droits de douane de 25% sur les importations automobiles, Ferrari aurait pu subir de plein fouet ce tour de vis commercial. Car 100% de sa production est encore concentrée à Maranello, en Italie, et les États-Unis représentent près de 30% de ses livraisons. Et pourtant, la société ne vacille pas. Elle anticipe un impact limité à seulement 0,5% sur sa marge d’Ebitda en 2025. Grâce à une clientèle qui n’achète pas une voiture mais un symbole. Grâce à un pricing power que peu d’entreprises au monde peuvent revendiquer.
Au premier trimestre 2025, Ferrari a vu ses volumes progresser de 1%, mais ses revenus bondir de 13% à 1,79 milliard d’euros. Le revenu moyen par voiture atteint un niveau record à 427 500 euros, contre 388 202 euros un an plus tôt. Cela reflète la stratégie de personnalisation poussée à l’extrême : chaque Ferrari est unique, chaque détail est une option, et chaque option est facturée au prix fort. Le résultat brut d’exploitation grimpe de 15% à 693 millions d’euros, et le bénéfice net bondit de 17% à 412 millions d’euros. Le consensus est battu sur toute la ligne.
Ferrari confirme ses objectifs 2025, avec un chiffre d’affaires en progression d’au moins 5%, un Ebitda de 2,68 milliards d’euros, un bénéfice opérationnel d’au moins 2,03 milliards et un bénéfice par action supérieur à 8,60 euros. La firme prévoit aussi un free cash flow supérieur à 1,2 milliard. Surtout, son carnet de commandes couvre déjà son plan d’affaires jusqu’en 2026, ce qui signifie que la demande est totalement insensible aux turbulences commerciales du moment.
En mars, Ferrari avait d’ailleurs annoncé une hausse de prix allant jusqu’à 10% sur certains modèles destinés au marché américain. Une décision qui ne remettra pas en cause les volumes, car l’élasticité prix/demande est quasi nulle pour la marque au cheval cabré mais qui suffira largement à compenser l’effet tarifaire. La Royal Bank of Canada l’a bien compris : selon elle, les clients absorberont sans broncher l’impact des droits de douane, tant la marque reste inégalée sur son créneau.
Du côté des bureaux d'analyse, les signaux sont également au vert. UBS recommande d’acheter le titre et a revu son objectif de cours à la hausse, de 520 à 560 euros. Bernstein maintient sa recommandation positive avec un objectif stable, tandis que JP Morgan conserve également une opinion favorable sur le dossier. Cette convergence d’opinions positives, combinée à une dynamique opérationnelle intacte, soutient notre confiance dans la trajectoire haussière du titre Ferrari à moyen et long terme.
C’est cette capacité à préserver ses marges, son image et sa demande, quelles que soient les conditions macroéconomiques, qui fait de Ferrari une valeur d’exception. Là où Mercedes suspend ses prévisions, où Volkswagen les publie en excluant l’impact des surtaxes, et où Renault reste protégé par son absence du marché américain, Ferrari, elle, avance. Elle avance avec ses clients fortunés, avec ses carnets de commandes pleins, avec sa production artisanale, et surtout avec une gestion rigoureuse de ses finances.
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Source : Meilleurtaux Placement, TradingView
Évolution du titre Ferrari depuis mai 2024, unité de temps quotidienne
Après une correction marquée de plus de 25%, principalement liée aux incertitudes sur les droits de douane, l’action Ferrari a amorcé un rebond significatif. La société a su rassurer les investisseurs grâce à une publication solide, confirmant la robustesse de ses fondamentaux. Techniquement, la configuration est favorable. Le titre évolue désormais au-dessus de ses moyennes mobiles à 50 et 200 périodes, qui viennent de croiser à la hausse, un signal technique fort, souvent interprété comme le début d’une tendance haussière de long terme. Les volumes demeurent stables, traduisant une consolidation saine et progressive. Tant que le cours se maintient au-dessus des supports intermédiaires, la dynamique reste positive.
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