Le CAC 40 termine la séance du jour en hausse de 1.02 % à 5 350 points soutenu par la reprise des négociations entre Pékin et Washington, l’évolution des taux obligataires américains et quelques statistiques françaises. L’indice engrange plus de 13 % sur le trimestre. Le point d’orgue de cette première partie de l’année sera le vote ultime sur le Brexit qui poussera probablement Theresa May vers la démission quelle que soit l’issue du vote.
La première place de la plus forte hausse du CAC 40 depuis le début d’année revient à Airbus qui inscrit une hausse de plus de 40 % sur la période. Il est suivi par Dassault Systèmes (+27.63 %) et LVMH (+26.94%). Les 3 lanternes rouges de l’indice phare de la place parisienne pour la période sont EssilorLuxottica (-12.12%), Société Générale (-7.64%) et Publicis Groupe (-4.67%).
IL A FAIT BEAUD’après l’Insee, en France, les dépenses de consommation des ménages en biens ont diminué de 0,4% en volume en février, après un rebond de +1.4 % en janvier. Dans les faits, la baisse est biaisée car elle découle du seul repli de -3,3% de dépenses d'électricité en février, pour cause de températures plus douces qu'en février 2018.
ET ALORS LES TAUX ?Le Dow Jones et le Nasdaq grimpent de 0.44 % et de 0.47 % profitant d'une stabilisation des taux d'intérêt sur le marché obligataire américain. Le taux d'intérêt à 10 ans sur la dette américaine a nettement augmenté en évoluant à 2,425% après avoir touché jeudi 2,338%, son plus bas niveau depuis décembre 2017.
LYFT-ERISATIONGrillant la politesse à Uber, son principal concurrent aux Etats-Unis (et leader mondial de la réservation de voitures avec chauffeur), la société LYFT a fait aujourd’hui son entrée en bourse à 70 $. Elle en vaut deux heures plus tard 86.30 $ soit une hausse de 20 % prouvant l’enthousiasme des investisseurs.