Sell in may and go away : Ce proverbe bien connu des investisseurs en Bourse s'est révélé particulièrement vrai cette année. Alors que les indices européens étaient à des niveaux records début mai, ils ont connu un été agité. Logiquement, les fonds investis en actions ont connu quelques semaines difficiles.. Mais il existe une catégorie de fonds, dits patrimoniaux, qui cherche justement à ne pas dépendre des tendances de marchés. Comment ces fonds se sont-ils comportés ?
Les fonds diversifiés recouvrent plusieurs catégories. Ils poursuivent un objectif commun : protéger* l'épargne du souscripteur, en tentant, en même temps, de capturer une partie du potentiel de hausse des marchés. Leur portefeuille est constitué d'un mélange d'actions, d'obligations, de cash, de fonds monétaires ou d'autres fonds...
Ils peuvent réagir à la conjoncture en modifiant la répartition de leurs avoirs, sans être totalement exposés à un marché en particulier. Par exemple, quand le gérant estime que la bourse va monter, il va augmenter la poche actions.
Parmi les fonds diversifiés, on trouve plusieurs catégories :
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Le site de recherche et de classement d'OPCVM Morningstar recense plus de 4000 fonds «diversifiés», avec des performances bien différentes. Sur 1 an par exemple, les performances vont de + 35% à – 40%. Alors, sur quels critères devez-vous baser votre sélection?
L'objectif d'un bon fonds patrimonial est d'offrir, sur le long terme, une performance régulière*. Au sein d'une allocation d'actifs suffisamment équilibrée, il va venir offrir une alternative crédible aux fonds en euros et autres placements monétaires dont les rendements baissent chaque année, et un bon complément aux SCPI, obligations et autres placements qui offrent des rendements réguliers. Les performances passées d'un fonds, même si elles ne garantissent pas les performances futures, sont un bon critère pour juger de la qualité d'un fonds. Sur 5 ans, un fonds diversifié qui ne dépasse pas les 3% annuel de rendement ne peut pas être une bonne alternative et un bon complément aux placements monétaires, fonds en euros, ou encore aux SCPI.
Généralement, plus le fonds va offrir une performance élevée, plus il sera risqué. Un investisseur qui se positionne sur un fonds diversifié sera certes prêt à accepter une partie de risque, mais celle-ci sera limitée : Limitée en valeur absolue (des fonds qui perdent -15% sur une année peuvent difficilement être qualifiés de «patrimoniaux») mais aussi par rapport à la performance (on acceptera plus facilement une baisse de 5% pour un fonds qui a offert 10% de performance par an que pour un fonds qui a offert 4% de performance par an). Deux indicateurs à regarder pour juger le risque : La volatilité et le «maximum drawdown» (évalue la perte maximale enregistrée par un portefeuille sur une période donnée, si on avait acheté au plus haut et vendu au plus bas)
L'un des principaux objectifs des fonds patrimoniaux est d'offrir une performance décorrélée des indices boursiers et autres actifs. La diversification est donc un critère important : Un fonds investi à 70% sur une classe d'actifs aura du mal à être décorrélé de cette classe d'actifs.
L'évolution des parts des fonds diversifiés depuis quelques semaines est particulièrement intéressante à analyser. Car les marchés d'actions, notamment européennes, ont connu une forte volatilité pendant cette période, avec une forte hausse en avril suivie d'une baisse entre mai et août.
Le fonds d'actions Franklin Mutual European A, qui fait partie de notre sélection de fonds d'actions MF étoilée, est ainsi en hausse de 2.27% sur 6 mois, mais il est en baisse de 2.64% sur les 4 derniers mois.
Finalement, c'est ce qu'on attend d'un bon fonds en actions : qu'il soit corrélé aux marchés boursiers, et pourquoi pas même qu'il les surperforme sur le long terme.
Qu'attend-on d'un bon fonds patrimonial?
Tout d'abord un risque limité. Lorsque les marchés perdent plus de 2% comme c'est le cas depuis 4 mois, un bon fonds patrimonial limitera les pertes et restera proche de zéro, voire même sera positif pour les plus décorrélés d'entre eux.
Ensuite, l'investisseur espère une performance régulière, supérieure au taux du Livret A ou des fonds en euros compte tenu du risque qui n'est pas nul. Sur un an, un bon fonds patrimonial aura ainsi une performance supérieure à 5%.
Les fonds Moneta Long Short A, Sextant Grand Large A et Rouvier Valeurs C ont très bien résisté à la baisse des marchés européens cet été. Sur 6 mois et 1 an, leur performance* n'a rien à envier à celle des fonds d'actions européennes et sur 3 ans, la performance* est même bien meilleure que beaucoup de fonds d'actions.
Ces trois fonds font partie de notre sélection de fonds patrimoniaux qu'on conseille de mettre dans notre allocation pour vos assurances--vie.
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Les OPCVM sont considérés comme des valeurs mobilières, comme les actions, et à ce titre, ils peuvent être détenus dans un compte-titres. Mais la fiscalité sera lourde. Les plus-values réalisées une année sur les OPCVM sont à intégrer au barème de l'impôt sur le revenu, à déclarer et à payer l'année suivante. Dès lors, le prélèvement sur la plus-value correspondra au taux marginal d'imposition qui dépend de l'ensemble des revenus (14%, 30%, 41%, 45%). Les dividendes et intérêts que versent les fonds sont également à déclarer à l'impôt sur le revenu. Sur les dividendes, l'investisseur bénéfice d'un abattement de 40% (certains dividendes ne bénéficient toutefois pas de cet abattement). Auparavant, ils subissent un prélèvement obligatoire (au taux de 21% pour les dividendes d’actions et 24% pour les revenus d’autres titres) et non libératoire à titre d’acompte de l’impôt sur le revenu. Les contribuables bénéficient ensuite d’un crédit sur ces prélèvements payés. Ces revenus subissent également les prélèvements sociaux de 15.5% (qui monte à 17.2% l'année prochaine).
Si la fiscalité parait lourde, il existe des enveloppes fiscales dans lesquelles les investisseurs ont la possibilité d'investir en OPCVM, en bénéficiant alors d'une fiscalité beaucoup plus douce. Il s'agit par exemple du PEA et de l'assurance-vie.
Sur le PEA, tous les OPCVM ne sont pas éligibles. Il s'agit principalement des fonds d'actions européennes. Donc on y trouvera que très peu de fonds patrimoniaux.
Sur l'assurance-vie en revanche, les possibilités sont plus larges (fonds d'actions internationales, fonds d'obligations, fonds mixtes,…). Les gains ne sont imposés que lors des rachats, avec une fiscalité très douce au bout de 8 ans.
C'est l'assureur et/ou le distributeur qui sélectionne(nt) les fonds présents dans le contrat. Par exemple, sur le contrat d’assurance vie MonFinancier Retraite Vie, vous avez accès à plus de 650 OPCVM, dont plus de 100 fonds diversifiés, et vous pouvez bénéficier d'une sélection par MonFinancier de fonds choisis pour leur qualité de «fonds patrimoniaux»
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* Les investissements en unités de compte présentent un risque de perte en capital, doivent s’envisager dans une optique long terme et porter sur une petite partie d’un patrimoine global.Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.