Le point d’étape semestriel de HF Company illustre la franche amélioration des indicateurs opérationnels de l’intégrateur de solutions technologiques dans l'univers de la maison connectée. La société a notamment renoué avec les bénéfices avec un profit net de 1,9 million d’euros au premier semestre 2016 contre une perte de 0,2 million l’an passé.
L’EBITDA suit la même tendance avec un indicateur qui a plus que triplé à 3,4 millions d’euros (+378%) contre seulement 0,9 million d’euros au premier semestre 2015. HF Company attribue cette nette amélioration de sa rentabilité par une forte croissance des volumes d'affaires et une maîtrise optimale à la fois des frais de personnel, des achats externes et des stocks.
Le chiffre d'affaires est ressorti à 42 millions d'euros, en croissance de 81,9%. Cette performance a été portée à la fois par la vente d'adaptateurs TV (+122%, 24,5 millions d'euros) et par l'activité Digital Broadband dédiée aux opérateurs (+45%, 17,5 millions d'euros).
Pour cette année, la société compte sur de nombreux vecteurs de croissance qui vont continuer à porter le développement de la société HF Company. Le rebond de la consommation des ménages en équipement de la maison, les prochains sauts technologiques en Europe et l'internationalisation croissante de LEA sont autant d'atouts qui confortent le groupe dans son objectif de croissance très forte sur l'exercice 2016, accompagnée d'un fort effet de levier sur la rentabilité opérationnelle. Le groupe s’attend à un rebond significatif de la marge, de la rentabilité des activités et du résultat net part du groupe.
L’année 2016 devrait ainsi marquer le début d'un nouveau cycle de croissance pour la période 2016-2018. Au mois de juin, le groupe avait également profité des craintes entourant son exposition au Royaume-Uni pour confirmer "pleinement" ses perspectives de croissance pour les trois années à venir. HF Company se dit porté par l'effet favorable du passage aux normes DVBT2, MPEG-4HEVC en Europe et le contrat AT&T aux USA.
>> Le titre campe actuellement sur des niveaux inédits de 5 ans. L’action en a encore sous le coude avec en toile de fond une franche amélioration des performances opérationnelles quand on sait qu’elle se négociait 20% plus haut en 2010 et culminait à proximité des 50 euros en 2005 …