La Fédération des agents immobiliers (FNAIM) n’a pas tardé à faire part de sa réaction après l’annonce du gouvernement autorisant les collectivités locales d’augmenter les droits de mutation à partir de l’an prochain.
« En concédant aux Conseils généraux la possibilité d’augmenter de 3,8 % à 4,5 % leur part des droits de mutation à titre onéreux, le gouvernement fait simplement payer la facture aux acquéreurs de logements anciens. La proposition qui sera ainsi faite au Parlement est indécente, inopportune et irresponsable » argumente la FNAIM.
Pour rappel, la hausse prévue des droits de mutation à pour vocation de financer les dépenses de solidarité comme le RSA par exemple. Mais pour la Fédération, le timing n’est pas le plus « opportun » à l’heure où le marché immobilier est complètement grippé. Cette mesure est « inopportune au moment où le marché a perdu un tiers de son souffle, avec des accédants à la propriété désolvabilisés par les circonstances économiques, par le durcissement de la distribution du crédit et par l’assèchement des aides publiques », avertit la FNAIM qui ajoute que cette nouvelle disposition aura un impact négatif sur l’emploi du secteur.