Mardi 06 septembre

Pas d’inflation et une croissance qui reste faible. Voilà le tableau de la zone euro. Au deuxième trimestre, la croissance est confirmée à 0,3% sur le vieux continent après +0,5% au cours des trois premier mois de l'année. En France notamment, deuxième économie du bloc, la croissance de l’économie française a bel et bien connu un coup d’arrêt au deuxième trimestre.

En glissement annuel, le PIB, corrigé des variations saisonnières, affiche tout de même une progresse de 1,6%. Une évolution en ligne avec les attentes du marché… mais qui reste inférieur au seuil des 2%.

En France notamment, deuxième économie du bloc, la croissance de l’économie française a bel et bien connu un coup d’arrêt au deuxième trimestre. Le produit intérieur brut est resté stable, alors qu’il était attendu en hausse de 0,3 %, selon une seconde estimation publiée vendredi 26 août par l’Insee.

Ce résultat confirme un coup d’arrêt de la croissance française. Une faiblesse qui tranche avec le chiffre du premier trimestre, marqué par une croissance particulièrement dynamique (0,7 %).

Le coup d’arrêt de la croissance s’explique notamment par une stagnation de la consommation des ménages (0 %), mais aussi par une baisse des investissements et de la production (– 0,9 %), affectée par les mouvements sociaux contre la loi travail, précise l’institut.

Bref que ce soit sur le front de la consommation ou de l’investissent, les deux mamelles de l’économie française, tous les indicateurs ont été victimes d’un accès de faiblesse au cours du deuxième trimestre. Ces mauvais résultats pourraient compliquer la tâche du gouvernement, qui a bâti son budget sur une hypothèse de croissance de 1,5 % en 2016.

Or avec une croissance nulle au deuxième trimestre, les objectifs seront difficiles à tenir. Pourtant le premier ministre Manuel Valls a assuré que le gouvernement maintenait cet objectif. Pour cela, « il faut de la croissance au troisième et au quatrième trimestre. Nous avons le sentiment qu’il y en a ».

Mais il faudra plus qu’un sentiment positif pour tenir les engagements budgétaires auprès de Bruxelles. Motif d'espoir cependant, le déficit public français a été révisé à la baisse en 2015, à 3,5% du produit intérieur brut (PIB) au lieu des 3,6% jusque-là retenus, a indiqué l'Insee.

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