Le CAC 40 a terminé la séance du jour en hausse de 1.13 % à 4 926 points, porté par l’annonce que le Congrès américain serait prêt à assouplir la « loi Volcker ». Quésaco ? Introduite au lendemain de la crise financière pour limiter la spéculation, la « Volcker rule » garantit la séparation des activités bancaires. Les activités de trading, de banque de détail et d'assurance sont confinées (vous l’avez ?). Impact immédiat : Société Générale a gagné plus de 3 % et Natixis (plus de 7 %) a pris la tête du SBF 120.
Après une journée en perte de 3 % environ, le Dow Jones et le Nasdaq évoluent à l’équilibre aujourd’hui.
Selon le département du Travail, les États-Unis ont compté 1,48 million de nouvelles inscriptions au chômage la semaine dernière, alors que le consensus tablait sur 1,25 million de nouvelles demandes.
Mais, les investisseurs ont aussi salué les commandes de biens durables aux États-Unis qui ont rebondi de 15,8% au mois de mai (contre - 18,1% en avril), surpassant ainsi le consensus qui visait une progression de l'ordre de 10%.
L’EFFET DE SAISONPierre & Vacances a publié son résultat au titre de son premier semestre 2019-20 (c’est-à-dire clos en mars). Le groupe a publié une perte de 145,8 millions € sur la période, à comparer avec une perte nette de 121 millions un an plus tôt.
La pandémie a bien entendu joué négativement sur l’activité du groupe, mais ce dernier a rappelé qu'il est structurellement déficitaire sur le premier semestre du fait de la saisonnalité de ses activités.
Le titre a perdu moins de 2 % cette séance.
DU CÔTÉ DE LA HAUSSEWorldline a gagné plus de 5 % cette séance dans le sillage de l’effondrement de Wirecard. Que s’est-il passé ?
Worldline est en tête du CAC 40. Pourquoi ?
Réponse dans le prochain paragraphe
DÉPÔT DE BILANWirecard
Quel gigantesque scandale.
Au-delà d’une fraude de presque 2 milliards €, ce cas montre une défaillance à tous les niveaux.
Agences de notation
Auditeurs
Banques d’investissement
Et surtout instances de contrôle.
Felix Hufeld président du gendarme financier allemand a qualifié la situation de « désastre complet ».
En moins d’une semaine, le titre est passé de 100 € à 3 €.
En moins d’une semaine, le groupe du DAX est passé de stars de l’indice Allemand à insolvable et surendetté.
6 000 salariés et 26 succursales dans le monde quand même.