Lundi 07 août

Le 02/03/2017 : La réflation. C'est ce mot qui explique en grande partie la nouvelle poussée d'optimisme et la nouvelle accélération des indices boursiers. Nous sommes dans un scénario qu'une large majorité des investisseurs considère comme idéal : la croissance repart dans tous les pays, et avec l'accélération de la croissance, on a une reprise de l'inflation. Aux États-Unis bien sûr. Mais même en Europe. Pour la première fois, tous les pays de l'Union Européenne affichent un taux de croissance positif et un taux d'inflation positif. Le marché salue un double évènement : la sortie de la crise économique mondiale et la sortie de la déflation, une déflation qui, il y a encore quelques mois, était le sujet d'angoisse principal. Revoir le morning du 02/03/2017

LE TOUR DE L'ÉCO :

L'AMÉRIQUE S'EMPLOIE

Après la déception des chiffres de l'enquête AFP sur l'emploi privé aux États-Unis jeudi, les investisseurs craignaient de mauvais chiffres de créations d'emploi publiés vendredi. Gros soulagement avec 209.000 emplois créés en juillet, contre 180.000 attendus par les analystes. Le taux de chômage retombe à 4,3%. Même les chiffres de juin ont été revus à la hausse, à 231.000 contre 222.000. Enfin, le salaire moyen est en hausse de 0,3%.

ACCALMIE SUR L'EURO

Après près d'un mois de hausse quasi-continue qui l'a vu passer de 1.13 à 1.19 usd, l'euro a un peu baissé vendredi. Il est retombé sous les 1.18 usd après la publications de chiffres américains meilleurs qu'attendus, notamment les chiffres de créations d'emploi. Aussi, le déficit commercial des États-Unis a nettement diminué en juin, grâce à des exportations à leur meilleur niveau depuis deux ans et demi. Une baisse de 5,9 % du déficit à 43,6 milliards, plus bas niveau depuis octobre 2016.

L'ÉTAU SE RESSERRE

Selon le Wall Street Journal, le procureur Robert Mueller va constituer un grand jury chargé d'enquêter sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine. Une enquête qui pourrait donc déboucher sur des poursuites pénales. Le Congrès tente, lui, de limiter le champ d'intervention du président américain sur l'enquête en cours. Deux projets de loi ont été déposés dans la semaine, visant à l'empêcher de pouvoir limoger le procureur spécial sans l'avis de trois juges fédéraux.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Les bons chiffres de l'emploi américain profitent peu à Wall Street qui reste plutôt stable, malgré une hausse du Dow Jones de 0.3% à 22092 points, nouveau record historique. C'est surtout l'Europe qui en profite à la faveur de la baisse de l'euro, alors que sa montée récente commençait à inquiéter les investisseurs. Le CAC 40 a gagné 1.42% à 5203 points vendredi. Tokyo aussi a profité de la baisse du yen et a pris 0.5% ce matin.

LONDRES NÉGOCIE

D'après le Sunday Telegraph, le Royaume-Uni accepterait de payer 40 milliards d'euros à l'Union européenne dans le cadre de sa sortie de l'espace communautaire. C'est la première fois qu'est avancé de source britannique un montant chiffré de la future facture du Brexit. Une somme inférieure à celle évaluée officieusement entre 60 et 100 milliards d'euros côté européen. Mais les négociations commencent à peine et 40 milliards, c'est déjà très lourd...

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