A l'image du drapeau italien, la Bourse de Paris a vu vert puis rouge... L'indice vedette parisien a creusé ses pertes au fil de la journée dans le sillage de la chute de la Bourse de Milan. L'Italie traverse en effet une grave crise politique et la démission de Giuseppe Conte laisse entrevoir la préparation de nouvelles élections législatives. En attendant, le président de République Sergio Mattarella a sollicité l'économiste Carlo Cottarelli, un ancien du Fonds monétaire international (FMI), pour diriger un gouvernement de transition.
L'imbroglio politique en Italie entretient des inquiétudes sur la dette italienne. Dans ce contexte, le taux du 10 ans italien se tend sur les 2,7%. Le spread entre les taux d'intérêts allemand et italien à dix ans, a atteint son plus haut niveau depuis novembre 2013.
LE GRAND PERDANT DU JOUROutre la Bourse de Milan, l'euro reste sous pression alignant une sixième séance consécutive de baisse face au dollar. La monnaie unique efface son avance du matin et revient sur les 1,16 dollar, lestée par les préoccupations sur le terrain politique en Italie et en Espagne.
RETOUR AU REPOEt la livre turque s'est raffermie de plus de 2% face au dollar. La banque centrale turque a décidé de simplifier sa politique monétaire. Le taux de refinancement à une semaine serait à partir du 1er juin son principal taux directeur à la place du taux de refinancement au jour le jour.