Vendredi 19 mai

Stabilisation des marchés après la chute de cette semaine et déjà beaucoup d’enseignements à tirer de cette secousse de mercredi et qui a continué hier jusqu’à l’ouverture des marchés américains.

UN WAKE-UP CALL

La première c'est que pour la première fois, ou presque, depuis le début d'année, les investisseurs sont sortis de l'optimisme béat dans lequel ils étaient. Un optimisme qui était illustré par les records de baisse de la volatilité, l'indice de peur des marchés. Au plus bas depuis 25 ans, il a fini tout de même par rebondir. Un rebond spectaculaire, près de 50% de hausse en une seule journée, mais tout est relatif. Aux niveaux actuels il reste encore à des niveaux historiquement bas, ce qui prouve qu'il s'agit plus pour l'instant d'un wake-up call que d'une véritable panique ou même d'un retournement de tendance.

MOINS DE CERTITUDES

Les certitudes de début d'année ont tout de même été ébranlées. Sur le dollar, c'est clair. Et l'affaire, ou plutôt les affaires Trump, vont continuer à le miner. Rappelons que c'était un des paris de l'année sur lequel on trouvait tous les fonds spéculatifs. Autre grand pari de l'année, les pays émergents. Et là ce n'est ni la hausse des taux de la FED, ni le protectionnisme de Trump qui ont servi de catalyseur à une correction. C'est la politique intérieure brésilienne et les difficultés du président. Effondrement de la bourse brésilienne et, dans son sillage, on a assisté hier à la baisse du rand sud-africain et du peso mexicain. Là encore, même si la situation se stabilise, le doute s'est immiscé et les marchés émergents risquent de rester sous pression.

LA FIN DES "REFLATION TRADES"?

Ce sont finalement toutes les grandes tendances de marchés post-élection de Trump qui se retournent. Ce qu'on avait appelé les reflation trades, les positions basées sur l'idée que le monde sortait de la déflation pour entrer dans un cycle de croissance plus élevée et d'inflation plus élevée. Ce qui est le cas d'ailleurs mais les marchés l'ont peut-être trop anticipé. De tous ces trades, celui qui tient encore très bien, malgré le petit accident de cette semaine, ce sont les indices boursiers américains et européens. La baisse de cette semaine est saine, elle a permis de réévaluer les risques, notamment politiques. Mais à ce stade, ce n'est qu'une alerte, et depuis quelques mois les investisseurs ont montré qu'ils avaient tendance à oublier rapidement les alertes et à absorber rapidement les évènements défavorables.

LE CHOC BRÉSILIEN

Selon un journal brésilien O Globo, la justice brésilienne aurait un enregistrement dans lequel le président Michel Temer paierait un pot de vin à un politicien corrompu en échange de son silence. La Cour Suprême a lancé une enquête. Et on parle donc de démission ou de destitution (c'est la mode en ce moment). Temer était apprécié des marchés financiers pour les réformes qu'il avait entreprises pendant sa première année au pouvoir. Les marchés brésiliens se sont effondrés. Plus de 10% de baisse de la Bourse et 7% de la baisse du real. Violent. Très violent.

LA BARAKA TOUJOURS

Le chômage en France est tombé au plus bas depuis 2012. Enfin. Et Lucky Mac pourrait avoir, selon les sondages, la majorité absolue aux élections législatives. Tout continue à lui sourire.

C'EST VOTRE ARGENT EXCEPTIONNEL

Ce soir sur BFM Business, à 19h, on rejoue la semaine et quelle semaine avec nos Jedis de la Finance et de l'économie qui vous conseillent. Emmanuel Lechypre, Jérome Fauvel de La Française AM, Françoise Rochette de Mandarine Gestion,
Christian Bito de CBT Gestion, Michel Ruimy, Économiste, professeur à l'Escp-Europe et Pauline Tattevin. À ne pas manquer. De l'éco, de la finance et du fun. Horaires : Ce soir 19h00, 7h00 et 21h00 le samedi, 22h00 le dimanche.

LE JAPON VA BEAUCOUP MIEUX

Jamais depuis 10 ans, le Japon n'avait connu 5 trimestres consécutifs de croissance positives. Au premier trimestre de l'année, la croissance a bondi à 2.2% en rythme annuel. En partie grâce à la hausse spectaculaire, de 8.9%, des exportations. Rappelons que le chômage est inférieur à 3%. Le signe que les Abenomics, ces mesures économiques prises par Shinzo Abe il y a 4 ans ont fini par porter leurs fruits. Un sacré tournant.

LA BONNE NOUVELLE DU JOUR

Mélenchon perd 17 points de popularité avec 34% d'opinions favorables.

LES ÉLECTIONS DU JOUR

50 millions d'iraniens vont voter aujourd'hui pour désigner leur président. D'un côté le président sortant Hassan Rohani plus "réformiste", de l'autre Ebrahim Raissi plus conservateur.

ON S'EN FOUT ?

Les ministres de Macron ont dû jurer/cracher qu'ils respecteront la confidentialité et la solidarité; La Cour de Cassation a tranché : Tapie doit payer les 404 millions qu'il a touchés, cela fait 25 ans que cette affaire dure et elle n'est pas terminée; Dans le Golfe du Morbihan un homme jette sa femme par dessus bord après une violente dispute, elle a été repêchée...; William Leymergie restera à Télématin, qu'il a crée en...1985; Les producteurs de foie gras du Sud-Ouest sont en pleine déprime : cela fait 4 mois qu'ils ne font rien du fait du virus de la grippe aviaire dont l'éradication a nécessité la disparition de 4 millions de canards et d'oies; Le fondateur de Fox News, Roger Ailes, est mort : il avait dû quitter la chaîne après des accusations harcèlement sexuel.

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