La Bourse de Paris a regagné de l'entrain ce matin en ouvrant dans le positif d’environ 1 % à 4841 points. A la clôture, le CAC 40 double presque ces gains en grimpant à 4875,93 point (+ 1.70 %) encouragé par les indices américains qui ont aligné la veille une huitième séance positive sur dix. Le Dow Jones affiche un gain de 1,07% motivé par un apaisement des tensions commerciales.
BILAN DE SEMAINE
Même si la semaine n’aura pas été constante, le CAC 40 affiche une performance hebdomadaire de 1.65 % . Le DAX, en Allemagne, grimpe de 2.55 % sur la semaine, boosté par la séance du jour. Le Dow Jones réalise presque 3% sur 5 séances pendant que le Nasdaq prend 3.81 % alimenté par l'optimisme des investisseurs.
ETAT-UNIS : MOINS DE TARIFS PUNITIFS SUR PEKIN
Selon le Wall Street Journal, le secrétaire au Trésor, Steve Mnuchin, serait favorable à une levée partielle ou totale des droits de douane appliqués aux importations chinoises afin de pousser Pékin à faire plus de concessions pour régler leurs différends commerciaux.
La relation entre les dirigeants chinois et américains, abîmée depuis plusieurs mois par des invectives et des tarifs douaniers punitifs réciproques, semble en être au stade de la "décongélation", ont commenté certains analystes.
LES STATISTIQUES DU JOUR
La production industrielle américaine rassure avec une hausse de +0,3% en décembre après +0,4% en novembre.
De son côté, le taux d'utilisation des capacités dans l'industrie américaine est ressorti en hausse de 0,1 point à 78,7% le mois dernier, légèrement au-dessus du taux de 78,6% qui était attendu par les économistes en moyenne.
TESLA LE BIG PLONGEON ?
Le marché américain a été un peu affaibli aujourd’hui par le plongeon de 9,04 % du constructeur d'automobile électriques Tesla après l'annonce d'une suppression d'environ 7% des effectifs et le rappel de 14.123 véhicules Model S en Chine en raison de problèmes avec les airbags.
LE BRENT PREND 3 % !
Après avoir perdu 40 % de sa valeur en deux mois le Brent semble de nouveau orienté à la hausse. L'apaisement de la guerre commerciale sino-américaine et, surtout, les déclarations de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de couper leur production de 1,2 million de barils par jour à compter de janvier 2019 expliquent ce revirement.
