La Bourse de Paris termine la semaine en forte baisse, plombée par la Turquie dont la devise a de nouveau touché un plus bas historique. La livre turque reste fragilisée par la crise diplomatique entre les Etats-Unis et la Turquie ainsi que par les récentes déclarations du président Erdogan appelant les Turcs à soutenir leur devise. Le CAC 40 sauve les 5400 points malgré une chute de 1,59%.
Le compartiment bancaire européen est en forte baisse alors que selon le Financial Times, la Banque centrale européenne craint une exposition de certaines banques européennes présentes en Turquie, dont BNP Paribas, à la crise monétaire du pays. BNP Paribas lâche 2,99% à 52,56 euros, Société Générale cède 2,50% à 36,225 euros et Crédit Agricole rend 2,05% à 12,175 euros.
LE PÉTROLE EN HAUSSELe pétrole progresse dans le sillage du rapport de Agence internationale de l’Énergie mettant en lumière un potentiel déficit d'offre suite aux sanctions américaines contre l'Iran.
DE NOUVELLES TAXESDonald Trump met de l'huile sur le feu dans le dossier turc. Il a annoncé une augmentation des taxes sur l’aluminium et l’acier en provenance de Turquie à respectivement 20% et 50%.