Vinci et Eiffage sont mal orientés à la bourse de Paris pénalisés par une note sectorielle de Kepler Cheuvreux qui anticipe de nouvelles tensions sur leurs marges dans un contexte difficile pour le secteur public de la construction en France.
Vinci a beau avoir décroché un gros contrat de 3,4 milliards d’euros pour un tunnel entre le Danemark et l’Allemagne long de 18 km via un consortium, le marché reste focalisé sur une note de Kepler Cheuvreux qui passe de « achat » à « conserver » sur le titre du groupe de BTP et de concessions.
Même sanction pour Eiffage, abaissé de « conserver » à « alléger » avec un objectif de cours de 62 euros.
De fait, pour Kepler Chevreux, force est de constater que "le premier trimestre 2016 a été mauvais, mais certainement pas à cause du temps (qui a été très bon). La Fédération nationale des travaux publics prévoit une nouvelle baisse de 3% cette année", explique Kepler Cheuvreux dans une note.
Le secteur de la construction n'est donc pas au beau fixe à en croire les analystes. "Dans ce contexte, les marges devraient difficilement remonter. Nous nous attendons à une amélioration de 20 points de base", ajoute le broker.
Un pessimisme qui se répercutent sur les cours de bourse des deux actions qui s’inscrivent en baisse, avec un repli de 0,67% à 67,69 euros pour Vinci, Eiffage abandonnant 1,18% à 67,19 euros, plus fort recul du SRD.