Jeudi 13 juillet

Les idées reçues ont la vie dure ; c’est même à cela qu’on les reconnaît. Et l’épargne n’échappe malheureusement pas à la règle. C'est pourquoi meilleurtaux Placement vous propose son « feuilleton de l’été », une série d’articles sur les idées préconçues des épargnants sur les placements. Assurance vie, immobilier, crédit, épargne retraite… On fait le tour de la question, en abordant dans cet article la question de l'avantage du plan d’épargne retraite (PER), qui ne serait qu'un différé d'impôt intéressant uniquement pour les hauts revenus. Préjugé !

Déductions à l'entrée et fiscalité à la sortie


Se construire une épargne retraite tout en diminuant ses impôts ? C'est la formule magique que propose le PER (Plan d’Épargne Retraite) : les versements volontaires réalisés sur une année dans cette enveloppe sont en effet déductibles du revenu imposable. Il existe cependant 2 limites :

- Les versements déductibles en 2023 ne peuvent dépasser 10% des revenus du travail* de l’année 2022 (après abattement de 10%) ou 4114 euros* (10% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale 2022) si ce montant est supérieur.

- Les versements déductibles en 2023 ne peuvent dépasser 32908 euros* (10% de 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale de l’année 2022).

En contrepartie de l’avantage fiscal, les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite. Le PER est donc avant tout un produit pour préparer sa retraite.

Le capital versé, qui a permis une déduction fiscale à l'entrée, est soumis à la sortie au barème de l’impôt sur le revenu. Ce capital a généré des gains (intérêts et plus-value). Ces gains sont quant à eux soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% (choix possible pour l'impôt sur le revenu).

Il ne s’agit donc que d’un différé d’impôts. Les sommes versées dans le plan, qui ont bénéficié d'une déduction d'impôt, subissent une imposition à la sortie. Quel intérêt alors d'investir dans le PER ? Il est double :


1. La fiscalité à la sortie

Lors du versement dans un PER, le gain fiscal obtenu est égal à son taux marginal d'impôt sur le revenu (TMI) : si vous êtes soumis à un TMI à 30% et que vous versez 500 € dans un PER, ces 500 € sortent de vos revenus imposables, et vous gagnez donc 150 € (500 X 30%). A la retraite, les retraits seront également soumis à la TMI mais, généralement, la TMI est plus faible à la retraite car les revenus baissent.

Ainsi, si vous êtes soumis à la tranche à 30%, et qu'à la retraite, vos revenus sont soumis à la tranche à 11%, l'impôt payé à la sortie sera beaucoup plus faible que le gain obtenu à la sortie.


2. La valeur temps de l’argent

Même dans le cas où la TMI ne baisse pas à la retraite, le PER offre un intérêt fiscal : le gain fiscal obtenu à l’entrée est un gain immédiat. Et même si ce gain fiscal obtenu est remboursé à la sortie, il aura fructifié pendant de longues années au profit du plan.

Dit autrement, si on vous donne 30 aujourd’hui et que vous devez rembourser 30 dans 25 ans, votre opération n’est pas neutre. Si vous placez ces 30 à 1% pendant 25 ans, vous gagnez 28% !

>>Je demande une information complète sur le Plan d’Épargne Retraite


Le PER, ce n’est pas que pour les hauts revenus


Comme il s'agit d'un produit de déductions d'impôt, la réduction dépend de la tranche marginale d'impôt (TMI) . Plus elle est élevée, plus la réduction sera forte : un contribuable soumis à la tranche à 45% bénéficiera donc d'une réduction de 45% de son versement (s'il ne dépasse pas les plafonds).

Dans l'idéal, ce placement convient parfaitement aux contribuables aux tranches marginales d'imposition élevées pendant leur vie active.

Toutefois, le placement garde beaucoup d’intérêts pour les contribuables soumis aux 2 tranches « inférieures » de l'impôt sur le revenu, la tranche à 30% et la tranche à 11%. Seuls les contribuables non imposés n'ont aucun intérêt à investir dans un PER, par rapport à un contrat d'assurance-vie par exemple.

En réalité, si l’intérêt à l’entrée est plus élevé pour les hauts revenus, il est surtout attractif pour tous les contribuables qui subissent à la retraite une baisse de leurs revenus et donc une baisse de leur TMI. :

- Être imposé à 45% pendant la vie active, puis 41% à la retraite : « écart » de 4%.

- Être imposé à 41% pendant la vie active, puis 30% à la retraite : « écart » de 11%.

- Être imposé à 30% pendant la vie active, puis 11% à la retraite : « écart » de 19%.

- Être imposé à 11% pendant la vie active, puis 0% à la retraite : « écart » de 11%.

On voit donc que le PER est nettement plus avantageux pour une personne imposée à 30%, et qui bénéficierait à la retraite d'une TMI à 11%, que d'une personne imposée à 45% et qui serait soumise à la tranche à 41% à la retraite.

>>Je demande une information complète sur le Plan d’Épargne Retraite


L’avantage fiscal du PER n’est pas son seul atout


Pour conclure, soulignons que l’intérêt du PER ne se limite pas à son seul avantage fiscal. Avec son modèle calqué sur celui de l’assurance vie, le plan d’épargne retraite permet d’investir sur un fonds en euros sécurisé ou des supports plus dynamiques (Unités de Compte**), comme des fonds investis totalement ou partiellement en actions ainsi que des placements de pierre papier (SCPI, SC/SCI, OPCI). Si l’épargne n’est pas déblocable avant l’âge de la retraite (hors cas particuliers), des arbitrages peuvent être effectués à tout moment.

Au sein du contrat Meilleurtaux Liberté PER, vous pouvez opter pour la gestion pilotée Meilleurtaux Placement pour laquelle votre allocation est construite par Marc Fiorentino et son équipe. Vous bénéficiez d’une allocation d’actifs ultra-diversifiée (ETF actions et obligations, matières premières, non coté, etc.) construite par Marc Fiorentino et son équipe selon ses convictions macroéconomiques, et qui évolue dans le temps. Vous n’avez rien à faire !

Contrairement aux anciens PERP et Madelin, le PER permet à l’épargnant de choisir une sortie en capital à 100 % au moment du déblocage du plan. De plus, cette sortie peut être fractionnée et s’effectuer en plusieurs fois. De la sorte, l’épargnant maîtrise les conditions de sortie du plan et peut également limiter l’impact fiscal du déblocage.

Pour finir, le PER permet également de regrouper par transfert tous les anciens contrats d’épargne retraite souscrits, qu’il s’agisse de contrats individuels (PERP, Madelin par exemple) ou de contrats souscrits dans le cadre d’une entreprise (PERCO, article 83 par exemple).

>>Je découvre le contrat Meilleurtaux Liberté PER avec la gestion pilotée de Marc Fiorentino


Communication non contractuelle à caractère publicitaire.

*L'avantage fiscal du PER est plafonné annuellement. Les salariés bénéficient d'un plafond égal à :

10 % des revenus professionnels de l'année précédente dans la limite de 32 909 euros en 2022 (plafond minimum : 4 114 euros).

Les travailleurs non-salariés (TNS) profitent pour leur part d'un plafond de :

10 % de la fraction du bénéfice imposable dans la limite de 32 909 euros en 2022 (montant égal à 80 % du Plafond annuel de la sécurité sociale) + 15 % de la fraction de ce bénéfice comprise entre une et huit fois le PASS de l'année N, soit 43 193 euros en 2022. Le plafond global se situe ainsi à 76 102 euros. Le plafond minimum pour les TNS se situe à 4 114 euros.

Ces plafonds de déduction peuvent être relevés par le rattrapage des plafonds non utilisés au cours des trois années précédentes. Les plafonds de déduction peuvent également être mutualisés entre conjoints.

** Les unités de compte, lesquelles comportent un risque de perte en capital. L'organisme assureur ne s'engage que sur le nombre d'unités de compte, mais pas sur leur valeur. La valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d'actifs sous-jacents, n'est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l'évolution des marchés financiers.

Les performances passées ne préjugent en rien des performances à venir et ne sont pas constantes dans le temps. Elles ne sont pas un indicateur fiable des performances futures et sont données à titre indicatif. Elles ne doivent pas être l’élément central de la décision d’investissement du souscripteur. Les investissements en actions présentent un risque de perte en capital important, doivent s’envisager dans une optique long terme (minimum 10 ans) et porter sur une petite partie d’un patrimoine global.

A découvrir également

  • visuel-morning
    Venez fêter l’anniversaire de la gestion pilotée Meilleurtaux Placement !
    20/04/2024
  • visuel-morning
    Le Top / Flop des valeurs de la semaine par Euroland Corporate
    18/04/2024
  • visuel-morning
    La fiscalité de l’assurance-vie, vraiment si avantageuse ?
    11/04/2024
  • visuel-morning
    Dans quelles villes obtient-on le meilleur rendement immobilier en 2024 ?
    01/03/2024
Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt