Pour le quatrième mois consécutif, la consommation des ménages français a reculé de 0,2% en juillet, selon l'Insee.Une mauvaise nouvelle pour la croissance française qui a besoin du dynamisme de la consommation des ménages. En début d'année, la vigueur de la consommation avait soutenu la croissance qui a progressé de 0,7% du produit intérieur brut (PIB) alors qu’au deuxième trimestre, la croissance a stagné notamment sous l'effet des dépenses de consommation. Les chiffres sur la consommation en juillet ne sont donc pas de bon augure pour la croissance au troisième trimestre.
Selon l'Insee, les dépenses de consommation en biens se sont contractées de 0,2% par rapport au mois précédent, « sous l'effet notamment d'un net recul des achats d'automobiles et de biens d'équipement du logement ».
Après un repli de 0,8% en juin de la consommation, les économistes anticipaient en moyenne une hausse de 0,3%.
Or en juillet, les achats de biens fabriqués ont reculé de 1,2% après un léger rebond en juin (+0,4%), relève l'Insee dans un communiqué.
Mais ce sont surtout les dépenses en biens durables qui ont accusé le coup en diminuant de -2,2% après une hausse modérée en juin (+0,6%). Le repli est particulièrement marqué pour les biens d'équipement du logement (-3,1%), notamment pour les téléviseurs.
Les achats d'automobile ont aussi pesé sur la consommation en reculant pour le quatrième mois consécutif (-1,9%).
Même les soldes n’ont pas permis de compenser le repli des biens de consommation, puisque les dépenses totales d'habillement-textile se sont contractées de 1,2% (après une hausse de 0,8% en juin), malgré une progression des achats de chaussures.
Les achats en autres biens fabriqués sont légèrement repartis à la hausse (+0,5% après -0,2% en juin) du fait notamment des achats de parfums.
En juillet, la consommation d'énergie a rebondi (+1,3%) après une forte baisse en juin (-6,4%), tirée par les dépenses en carburants.
La consommation de produits alimentaires a de nouveau augmenté en juillet (+0,3% après +0,5% le mois précédent).
Une mauvaise nouvelle pour la croissance française qui a besoin du dynamisme de la consommation des ménages. En début d'année, la vigueur de la consommation avait soutenu la croissance qui a progressé de 0,7% du produit intérieur brut (PIB) alors qu’au deuxième trimestre, la croissance a stagné notamment sous l'effet des dépenses de consommation. Les chiffres sur la consommation en juillet ne sont donc pas de bon augure pour la croissance au troisième trimestre.