L’ensemble des places financières ont regagné du terrain aujourd’hui, la reprise des discussions sino-américaines a été un véritable moteur pour la finance.
Toutes les places européennes ont évolué dans le vert aujourd’hui.
L’Eurostoxx 50 a pris 0.84 %, soutenu par le CAC 40 qui a gagné près de 1%
Mais aussi par le DAX en Allemagne qui a gagné 0.725 %, le FTSE, en Italie, qui a pris 0.73 % et le Footsie à Londres qui a terminé en gain de 0.89 %.
BONNE ESTIMATION
L’indice phare de la place parisienne gagne 0.96 % à 5009 points cette séance. Fait important aucune société du CAC 40 ne perd plus de 1 % aujourd’hui. L’apaisement du conflit a fortement joué sur cette hausse, mais les publications de la Banque de France ont également contribué.
Selon la première estimation de la Banque de France publiée en début de journée, en France, la croissance pourrait atteindre 0,4% au premier trimestre contre 0,2% sur les trois derniers mois de 2018.
DECOURAGEMENT ROYAL
Pourtant, au Royaume-Uni, le produit intérieur brut (PIB) s'est contracté de 0,4% sur le seul mois de décembre, le plus mauvais résultat depuis mars 2016. Les inquiétudes autour du Brexit ont découragé l'investissement des entreprises tandis que le ralentissement économique mondial a freiné le commerce extérieur selon l'Office National des Statistiques.
FROM PEKIN TO NYC
La séance a été tiré à la hausse par l’annonce que le représentant adjoint américain aux négociations, Jeffrey Gerrish, est à Pékin pour préparer les prochaines discussions sur le commerce, prévues jeudi et vendredi, avec les représentants chinois. Des rumeurs évoquent une rencontre en Xi Jinping et Donald Trump autour du 15 mars.
Wall Street ouvre dans le positif, avant de se rétracter. Le Dow Jones perd 0.08 % et le Nasdaq prend 0.23%.
FIN DE SAISON ? PAS EN EUROPE
Si la saison des résultats des entreprises se termine de l'autre côté de l'Atlantique, à peine un tiers des sociétés composant l'indice boursier paneuropéen Stoxx 600 ont pour l'instant dévoilé leurs comptes trimestriels ou annuels. Pour l’instant le bilan est mitigé, seulement 46% des entreprises ayant d'ores et déjà publié leurs résultats ont fait mieux que prévu. Allianz, Eni, Nestlé ou encore Puma, sont attendus ces prochains jours.
DERNIERE MINIUTE
L’Euro-Dollar vient de marquer un creux à 1.1275, au plus bas depuis le 24 janvier, dans le cadre d’une phase de baisse qui s’étend depuis le 31 janvier, suit à un sommet à 1.1514. L'accumulation d'annonces décevantes depuis une semaine pèse sur l'Euro: l’abaissement des prévisions de croissance de la Commission Européenne (1.9% anticipé sur 2019 pour la zone euro contre 1.3 % maintenant ) et plusieurs statistiques allemandes très décevantes.
