Les marchés attaquent la semaine en hausse : +2,37% sur le CAC 40 à Paris, +1% en moyenne à Wall Street et +1,18% à Tokyo. Toutes les composantes du CAC terminent dans le vert ce soir. En cause, l’annonce d’une exemption provisoire des surtaxes douanières américaines visant les produits technologiques. Temporairement, les droits de douane de 145% seront effet suspendus sur les produits électroniques chinois, notamment les smartphones et les ordinateurs. Ces derniers restent toutefois soumis à une taxe de 20% instaurée précédemment.

Apple, particulièrement exposée en raison de l’assemblage de ses produits en Chine, bondit de 3,8% en Bourse. Ce sursis lui offre un répit bienvenu pour ajuster sa stratégie sans relever ses prix. Mais ce soulagement pourrait être de courte durée. Washington prévient déjà que de nouveaux tarifs "spéciaux" sur les semi-conducteurs seront annoncés d’ici la fin de la semaine, dans une volonté affichée de relocaliser la production technologique sur le sol américain. Bref, Trump continue de souffler le chaud et le froid !
 

Le fleuron de la maroquinerie de luxe résiste à la tempête tarifaire et s'impose comme valeur refuge. Alors que les tensions commerciales alimentées par les annonces de surtaxes douanières américaines fragilisent le secteur du luxe, les analystes saluent unanimement la solidité du modèle économique du groupe, le positionnant comme le titre le plus défensif du secteur. Deutsche Bank a d’ailleurs relevé sa recommandation à l’achat, mettant en avant la qualité exceptionnelle de la marque et sa capacité à surperformer dans des environnements incertains.

Grâce à une production maîtrisée, une stratégie de rareté assumée et un pouvoir de fixation des prix unique, l’artisan du Birkin affiche une résilience remarquable. Si le marché anticipe une contraction du secteur en 2025, le sellier parisien continue de tirer son épingle du jeu, soutenu par une demande mondiale toujours forte. Les investisseurs attendent désormais avec attention la publication des ventes du premier trimestre, prévue le 17 avril. Ce soir, le titre affiche une progression de 2,75% à 2?350€ (+4% sur un an).

Nous vous en parlions sur WhatsApp, la nouvelle volte-face de Trump sur les droits de douane a stimulé l’ensemble du compartiment technologique en Bourse. Et notamment Soitec qui s’envole de 5,55% à 46€. La suspension provisoire des droits de douane américains sur certains produits technologiques allège en particulier la pression sur le secteur des semi-conducteurs. Soitec, spécialisé dans les matériaux semi-conducteurs, est très exposé au marché des smartphones et profite de ce sursis. Le secteur anticipe, les stocks s’ajustent, et les investisseurs aussi. Pour autant, depuis le début de l’année, le titre cède toujours 47%. Ce soir, Stmicroelectronics gagne 2,17%, +2,43% pour ASML et +3,09% pour Capgemini.
 

Dans le vacarme des marchés, le discret spécialiste des matières premières naturelles pour la parfumerie affiche des résultats parfumés au succès. Le groupe basé à Grasse grimpe de 1,85% à 825€ après avoir publié des résultats 2024 en nette hausse. Un résultat net en progression de 20% à 90 millions d’euros porté par une bonne maîtrise des coûts d’achat et une forte demande sur les produits à valeur ajoutée.

Et puis, cerise sur le flacon, le dividende bondit de 17,6% à 10€ par action. Pour 2025, la croissance reste modeste au T1 (+5,5%), mais la direction affiche un optimisme prudent. Une journée investisseurs est prévue à Grasse le 22 mai. Un parfum de confiance souffle sur le titre. Depuis janvier le titre, éligible au PEA-PME, cède 3%.
 

Lighton est une jeune entreprise fondée en 2016 par Igor Carron et Laurent Daudet, deux scientifiques ayant de fortes compétences en physique et en machine learning. Pionnier et acteur de premier plan dans le domaine de l’intelligence artificielle générative, LightOn s’est introduite en Bourse en 2024, avec succès, pour lever 2,9 millions d’euros qui lui permettront de continuer à développer de nouveaux modèles / produits d’intelligence artificielle et de se développer à l’international.

Retrouvez ici la valeur de la semaine par Euroland Corporate.

... face à la volatilité des marchés ?

Les tensions commerciales actuelles secouent les marchés, engendrant une forte volatilité et des interrogations légitimes chez les épargnants. C'est dans ces moments d'incertitude qu'il est crucial de se souvenir des principes essentiels pour ne pas céder à la panique et préserver le potentiel de votre patrimoine à long terme.

>> On vous dit tout dans cet article en libre accès !
 

C’est une semaine très chargée qui nous attend. En plus de l’évolution de la guerre commerciale, plusieurs grands groupes publieront leurs résultats financiers du premier trimestre, dont LVMH, Netflix, ASML, Hermès, L’Oréal, Pernod Ricard, Biomérieux et Publicis. Sur le front économique, on attend l’inflation de la zone euro, la croissance et la production industrielle chinoises mercredi. Ainsi qu’une nouvelle baisse des taux de la BCE jeudi.

En raison du Vendredi Saint, de nombreuses places financières seront fermées vendredi prochain, dont Wall Street et la quasi-totalité des places européennes. Exceptionnellement, nous ne vous enverrons donc pas de Journal de la Bourse.
 

Au programme de ce mardi, l’inflation française de mars ! Tous prix confondus, elle devrait ressortir à 0,8% seulement sur un an, stable par rapport à février. L’indice Zew de confiance des milieux d’affaires allemands sera également au programme. Au niveau mondial, les marchés devraient surtout évoluer au gré des premiers résultats trimestriels d’entreprises et des évolutions de la guerre commerciale. Sur le CAC 40, les acheteurs devraient cibler dans les prochaines séances les 7 320 et 7 385 points. Les principaux objectifs des vendeurs sont à 7 250 et 7 170.

Pendant la baisse des derniers jours, quel type d’actions avez-vous privilégié ? Vous avez été nombreux à réagir. Et vos choix ne laissent aucune place au doute.

57% d’entre vous ont misé sur les technos massacrées. Vous avez sauté sur l’occasion pour renforcer vos convictions, notamment sur le Nasdaq. Nous aussi ! D’ailleurs, notre dernière opération long terme sur une grande valeur technologique américaine est à découvrir ici.

43% ont préféré les valeurs de rendement. Moins volatiles, plus prévisibles... C’est une autre manière de traverser la tempête avec sérénité.

Les cycliques ? Aucun vote ! Le timing semble trop incertain pour jouer le rebond à court terme.

Restez branchés. Nouvelle Battle dès demain !

En Bourse, les valeurs défensives sont peu sensibles aux variations économiques. Souvent présentes dans les secteurs des biens de consommation de base et des services essentiels, elles offrent stabilité et dividendes réguliers en période d'incertitudes. Comme leur nom l’indique, les valeurs cycliques proviennent d'entreprises dont les performances sont liées aux cycles économiques, avec une surperformance en période de croissance et une sous-performance en période de ralentissement, voire de récession.

Enfin, les valeurs de rendement émanent d'entreprises distribuant une part importante de leurs bénéfices sous forme de dividendes, généralement dans des secteurs stables sur le long terme comme l'immobilier, les services publics et les télécommunications. Les investisseurs les choisissent pour leurs revenus réguliers, même en période de forte volatilité sur les marchés. Chaque catégorie présente des avantages spécifiques selon la stratégie d'investissement et le contexte économique.

* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les performances décrites ci-dessus ne sont que des exemples et ne peuvent être considérées comme une garantie de résultats. Elles résultent des observations et d’un calcul réalisé par Meilleurtaux Placement en comparant le prix lors de l’émission du conseil d’achat au prix lors de l’émission du conseil de vente. Nous attirons par ailleurs votre attention sur le risque de perte totale d’un investissement en actions ou en produits dérivés. Le lecteur reconnaît par conséquent que toute opération, d’achat ou de vente de produits financiers, reste sous son entière responsabilité.