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 NOTRE MODÈLE

Depuis des décennies.
La croissance économique.
L'objectif commun.
Il faut afficher une croissance positive.
La plus élevée possible.
La Chine court après ses 5%.
Les États-Unis après leurs 3%.
Et l'Europe, péniblement, après les 2%.
Parfois sans succès.

 ET POUR ATTEINDRE CES OBJECTIFS

certains pays comme la France ou les États-Unis sont prêts à tout.
C'est le règne de la croissance "à tout prix".
Quoi qu'il en coûte.

 ET TRUMP

remet en question le modèle.
Pour lui, une croissance alimentée par la consommation, elle-même souvent alimentée par le déficit public et la dette de l'État, est une "bad" croissance.
Car c'est une croissance qui creuse dramatiquement le déficit commercial, une partie de la consommation américaine alimentant les importations de Chine et d'ailleurs, et donc le déficit des paiements courants, une des mesures clés de l'appauvrissement d'un pays.

 UNE RÉORIENTATION

de la croissance serait donc nécessaire.
Pour améliorer le modèle économique et sauver les équilibres financiers du pays.
La France et les États-Unis sont dans une situation similaire, même si les modèles sont différents.
Nos croissances sont principalement alimentées par la consommation et financées, surtout en France, par les aides et les "boucliers" de toutes sortes.
Surtout avec l'avènement du "quoi qu'il en coûte".

 ET CETTE CONSOMMATION

fait exploser, année après année, nos déficits commerciaux qui enchaînent les records, et les déficits de nos paiements courants.
La croissance affichée, la croissance faciale, peut paraître satisfaisante mais en fait, elle nous appauvrit.
Oui, je sais, c'est contre-intuitif pour nous qui avons été biberonnés à la croissance à tout prix.
Mais toute croissance n'est donc pas bonne à prendre.
Mieux vaut 1% de croissance dans un pays qui maîtrise ses déficits, sa dette et ses échanges commerciaux, que 2% dans un pays de gabegie.

 UNE BONNE CROISSANCE

Pour Hervé Goulletquer, senior advisor d'Accuracy, c'est le "carré magique" avec croissance à son potentiel (en fonction du marché du travail et du stock de capital), taux de chômage « de plein emploi », inflation sur la cible (anticipations inflationnistes stabilisées) et solde de la balance des opérations courantes à-peu-près nul. Pas vraiment le cas de la France.
Et pour Denis Ferrand, directeur général de Rexecode, une "mauvaise croissance" est associée à une position extérieure de plus en plus débitrice sans que cette dérive ait été associée à la formation d’actifs qui auront un rendement ultérieur. En gros, du déficit extérieur sans effort d’investissement, provoqué par la consommation. C'est le cas de la France.

 IL Y A DONC BIEN

des cas de "mauvaise croissance".
Dans ce cas, un reset, dans la douleur comme pour la Grèce ou le Portugal, ou sous l'impulsion d'une politique économique agressive comme celle de Milei ou de Trump (à voir...) peut être nécessaire.
Quitte à accepter un ralentissement temporaire de la croissance, voire une récession.
"Food for thought" pour votre week-end...

 VOUS AVEZ ÉTÉ NOMBREUX

à souscrire au fonds obligataire à échéance Meilleurtaux Horizon 2028.
J'ai demandé à son gérant Ronan Blanc de nous donner des nouvelles du fonds.
Voici sa réponse ici.
>> En savoir plus sur Meilleurtaux Horizon 2028

 C'EST VOTRE ARGENT EXCEPTIONNEL

Le mot de la semaine : apaisement.
La question : l'Europe va-t-elle tout droit vers la stagnation et la déflation ?
117% de dette mondiale en 2027, est-ce soutenable ?
Bourse : Faut-il "Buy America" ou "Sell America" ?
Où vont les indices européens ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Quels placements privilégier ?
Avec nos Jedi de l'Économie et de la Finance : Anne-Sophie Alsif de BDO France, Virginie Robert de Constance Associés, Eric Lewin d'EL Finance et l'incontournable Emmanuel Lechypre.
À ne pas manquer.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 9h, et dimanche à 11h et 21h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.

 FROM CHINA TO INDIA

C'est un changement radical.
Annoncé par le Financial Times.
Apple va transférer totalement l'assemblage de ses iPhone vendus aux US de Chine vers l'Inde.
Dès l'année prochaine.
Plus de 60 millions d'iPhone vendus chaque année aux États-Unis.
L'Inde va donc doubler sa production d'iPhone.
Rappelons qu'Apple a vu 700 milliards de $ de capitalisation s'envoler après l'annonce des droits de douane par Trump...

 ZÉRO

La prévision de croissance en Allemagne cette année.
La précédente prévision gouvernementale était de 0.3%.
Après -0.2% en 2024.
Après -0.3% en 2023.
Du jamais-vu depuis 1949.
L'Allemagne doit se réinventer.
Vite. Très vite.
La bonne nouvelle est qu'elle a les moyens de le faire.

 DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris enchaîne ce matin une nouvelle séance dans le vert, avec une ouverture en hausse de 0,62% qui conforte la dynamique positive entamée depuis le début de la semaine. L’indice parisien s’oriente ainsi vers une deuxième semaine consécutive de progression, soutenu par une accalmie relative sur le front de la guerre commerciale et des publications de résultats d’entreprises plutôt solides.
Outre-Atlantique, les marchés ont repris des couleurs avec trois séances consécutives de hausse à Wall Street, un enchaînement inédit depuis un mois. Ce regain d’optimisme s’explique par des déclarations conciliantes de plusieurs membres de la Réserve fédérale américaine, laissant entrevoir d’éventuelles baisses de taux si les tensions commerciales venaient à impacter l’emploi. Le gouverneur Christopher Waller a ouvertement évoqué cette possibilité, ce qui a permis aux investisseurs d’anticiper un soutien monétaire en cas de ralentissement."

CAC 40

7 502 Pts

+0,27%

OR

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S&P 500

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PETROLE

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EUR/USD

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