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 ON CONNAÎT

L'inflation.
On l'a même redécouverte, douloureusement, ces dernières années.
Après des années de "désinflation" voire de "déflation" qui nous ont menées aux taux d'intérêt négatifs.

 PUIS ON A REDÉCOUVERT...

... l' "inflation par la demande" avec l'explosion de la consommation de rattrapage post-Covid.
L' "inflation par l'offre" avec la guerre en Ukraine et la flambée du pétrole, du gaz et des matières premières alimentaires.
L' "inflation de second tour" avec la hausse des salaires pour rattraper l'inflation voire la dépasser en 2024.

 ET ON A DÉCOUVERT...

... la "shrinkflation" avec des produits plus petits mais toujours au même prix.
La "greedflation", l'inflation par les marges, certaines entreprises amplifiant largement la hausse des coûts pour booster leurs bénéfices.

 ET J'AI DÉCOUVERT...

... en ouvrant le Financial Times encore une nouvelle forme d'inflation qui porte le nom de "heatflation".
Une forme d'inflation qui a été largement commentée à Tokyo cette semaine pour la 10ème exposition annuelle des "Heat Solutions", les solutions contre la chaleur.

 LA HEATFLATION

C'est non seulement l'impact sur les prix du réchauffement climatique du fait des phénomènes naturels comme les sécheresses qui vont se répéter de plus en plus souvent.
Impact sur les prix alimentaires par exemple.
Mais pas seulement.
C'est également l'inflation liée à la nécessité de "rafraîchir", notamment dans les lieux de travail pour garantir aux salariés, notamment sur le terrain, de pouvoir travailler même en cas de fortes chaleurs.
Il y a des solutions, de plus en plus originales, mais de plus en plus coûteuses.
Et les entreprises pourront de moins en moins s'en passer.

 LA HEATFLATION...

... s'applique principalement pour l'instant à l'alimentaire.
Mais elle pourrait bientôt s'appliquer à tout.

 VIVE LES JO !

Profitons de la fête en cette période d'incertitudes et de morosité.

 LA CATA ANNONCÉE

Ce n'est pas une surprise.
Et ce n'est que le début.
Le moral des chefs d'entreprises en France.
Il s'écroule en juillet.
Il est au plus bas depuis février 2021 mais à l'époque, on avait le Covid.
Merci à la dissolution.
Espérons tout de même que les JO apporteront les 0.3% ou 0.4% de croissance prévus par les économistes...

 RÉSISTE...

Les États-Unis surprennent encore.
On attendait une croissance au deuxième trimestre de 2% et ils ont affiché une croissance de 2.8% après une croissance de 1.4% au premier trimestre.
La capacité qu'ont eue les États-Unis à absorber pour l'instant le choc de la hausse des taux est assez fascinante.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin : les premiers signes de ralentissement apparaissent.
Ralentissement pour l'instant.
Loin de la récession annoncée depuis des années.

 DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement
"Après une série de séances difficiles marquées par des résultats décevants dans les secteurs du luxe et de la technologie, le CAC 40 a ouvert en baisse ce matin, cédant 0,94% à 7 443 points. Les investisseurs analysent une nouvelle vague de résultats d'entreprises, notamment ceux d'Hermès, Vivendi et Capgemini. Hermès, en particulier, attire l'attention avec des résultats semestriels en hausse, malgré un ralentissement au deuxième trimestre, principalement dû à une baisse de la fréquentation de ses boutiques en Chine. 
En plus des résultats d'entreprises, l'attention des marchés se portera sur la publication à 14h30 de l'indice d'inflation PCE aux États-Unis, un indicateur clé pour la Réserve fédérale. Ce rapport est crucial car il pourrait influencer les anticipations de marché concernant la politique monétaire américaine. Actuellement, les marchés s'attendent à deux baisses de taux d'ici la fin de l'année, mais une surprise à la hausse dans l'inflation pourrait inciter à revoir ces projections et potentiellement provoquer une nouvelle baisse des marchés... Affaire à suivre !
En Asie, la Bourse de Tokyo chute de 0,53%, à 37 667 points.
Le Brent s'échange à 82,4$ (+1,60% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2 368,1$ (-0,15%).
L'euro/dollar évolue à 1,085$ (+0,18%)."