Jeudi 17 janvier

2018 a été une année riche en nouveautés pour les placements financiers. Avec par exemple la première loi de Finance du gouvernement d'Emmanuel Macron, qui a mis en place la flat tax sur la plupart des placements, ou encore la décision de geler la rémunération du Livret A. Ces changements ont créé un nouvel attrait pour certaines enveloppes tandis que d'autres ont perdu beaucoup de leurs intérêts aux yeux des épargnants français...

Le Livret A, le mal aimé


Depuis 2004 le taux d'intérêt théorique du Livret A est calculé selon une formule automatique qui prend en compte les taux et l'inflation, pour protéger les épargnants d'une hausse des prix. Toutefois, la Banque de France et le gouvernement, qui fixent le taux du Livret A, ont toujours eu la possibilité de déroger à cette formule pour raisons politiques.



On a vu par exemple le gouvernement de François Hollande maintenir un niveau de taux plus élevé que ce que préconisait la formule, pour éviter la grogne des épargnants quelques mois après avoir décidé de porter le plafond du Livret A de 15300€ à 22950 € ce qui a provoqué une forte hausse des versements dans le livret.



Le gouvernement d'Emmanuel Macron n'est pas le plus grand fan du Livret A. Il souhaite en effet réorienter l'épargne des Français vers des placements plus « productifs » comme les actions ou les unités de compte des contrats d'assurance-vie. Fin 2017, il a ainsi décidé de bloquer son rendement à 0,75 % jusqu'en 2020. Pourtant, selon la formule de calcul, qui prend en compte les taux et l'inflation qui monte depuis quelques mois, le taux théorique aurait dû sortir à 1,25 %.



De plus, alors que dans la formule actuelle, il est prévu que l’inflation soit le seul critère retenu si cela se révèle plus favorable aux épargnants, cette notion disparaîtrait avec la réforme, remplacée par un taux plancher de 0,5 % « pour garantir aux millions d’épargnants qui ont un livret A que […] la rémunération ne baissera jamais en dessous de 0,5%. » On notera quand même que jamais durant ses 200 ans d’existence, le Livret n’est descendu aussi bas. Il faudrait pour cela que l’inflation et les taux de marché chutent nettement et durablement. Dans une période où les taux semblent plutôt prêts à prendre la pente ascendante, une telle précaution s’apparente plutôt à un effet d’annonce.



Malgré le désaveu du gouvernement pour le Livret A, le « livret préféré des Français » a drainé 9,54 milliards d’euros entre janvier et novembre 2018. Mais on sent quand même que de nombreux épargnants commencent à se désintéresser de ce livret d'épargne peu rentable. Entre septembre et octobre 2018, le livret A a essuyé une décollecte de plus de deux milliards d'euros en octobre et de 410 millions en septembre. Et contrairement à d'autres placements comme l'assurance-vie par exemple, la collecte 2018 devrait être plus faible que la collecte 2017. Une première depuis 2014



L'année 2019 pourrait continuer dans ce sens. L'association de défense des consommateurs CLCV a appelé l’État à revoir le mode de calcul du Livret A, qui ne permet plus aujourd'hui de se protéger contre la hausse des prix. Mais Bercy n'entend pas rouvrir ce chantier « Ce serait très pénalisant de revenir sur ce cadre », a indiqué dans les Échos Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances. Le gouvernement préfère promouvoir le Livret d'épargne populaire qui rapporte 1.25% (...) et est accessible aux personnes aux faibles revenus (c'est tendance).



Pour les autres, et tous ceux qui veulent gagner plus que 1.25%, privilégiez l'assurance-vie, aussi sécurisée et liquide que les livrets, et surtout les contrats sans fais d'entrée dont les fonds en euros rapportent encore plus que l'inflation...



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Le PEL, le grand perdant de 2018


Au delà du LDD (même rémunération que le Livret A) ou le LEP (rémunération de 1,25 % mais jusqu'à 7700 € et ouvert uniquement aux personnes à revenus modestes), le PEL (plan d'épargne logement) est souvent cité comme une alternative au Livret A.



C'est un plan qui vous permet d'obtenir des intérêts et, sous conditions, un prêt immobilier.



Mais la décision du gouvernement de soumettre en 2018 les intérêts des nouveaux PEL à la flat tax au taux de 30 %, alors qu'ils étaient jusqu'alors exonérés d'IR pendant 12 ans, a fait très mal au plan. En septembre 2018, la collecte du PEL est même passée dans le rouge, à -39 millions d’euros. Une décollecte, comme en juin dernier (-182 millions), quand le PEL figurait dans le rouge pour la première fois depuis 2012. Autre signe de la fin de l’âge d’or du Plan épargne logement : les encours stagnent à 270 milliards d’euros depuis le début de l’année, après avoir franchi la barre des 250 milliards en juin 2016, et celle des 260 milliards en janvier 2017.



Il faut dire que ce plan ne se révèle pas du tout adapté pour votre épargne de précaution et même votre épargne en général :



C'est un plan qui vous permet d'obtenir des intérêts et, sous conditions, un prêt immobilier. Mais ce plan ne se révèle pas du tout adapté pour votre épargne de précaution et même votre épargne en général :



- Le taux de rémunération, fixé à l'ouverture du plan, est de 1% pour les plans ouverts depuis le 1er août 2016. Soit 0,828 % net de prélèvements sociaux



- Avant 2018, les intérêts du PEL étaient exonérés d'IR sur le revenu pendant 12 ans. Depuis 2018, les intérêts des nouveaux PEL sont entièrement fiscalisés



- Aucun retrait partiel n'est possible. Pour une clôture avant deux ans, la rémunération est corrigée (à 0,5%).



- Le plan exige un minimum de versement de 270 € par trimestre.



- Pour ceux qui envisageraient une acquisition immobilière dans quelques années, le PEL peut sembler attractif de premier abord, mais le taux d'emprunt offert par le plan est de 2,2 %. Sur 15 ans le taux du marché se situe à 1,35% (Source Empruntis, janvier 2019).




Le PERP : la saison blanche


L'année 2018 a été une année blanche : Les revenus perçus en 2018, sauf éléments exceptionnels, ne seront pas imposés en 2019. Ils bénéficieront en effet d'un crédit d'impôt, pour compenser le fait que les revenus 2019 seront imposés dès 2019 avec le prélèvement à la source.



Si les revenus de 2018 ne sont pas imposés au titre de l'année de transition, les déductions qui permettent de réduire ces revenus n'ont donc aucun intérêt.



C'est le cas pour le PERP (Plan d'épargne retraite populaire) dont l'intérêt principal est de pouvoir déduire de son revenu imposable les versements qui y sont effectués (dans certaines limites) et en contrepartie d'un blocage jusqu'à la retraite.



Pour éviter que les contribuables ne suspendent leurs versements en 2018, les députés ont voté une mesure anti-optimisation. La loi de finances rectificative prévoit en effet que, si le montant versé en 2018 est inférieur à la fois à celui versé en 2017 et à celui versé en 2019, le montant des versements déductibles pour l’imposition des revenus de 2019 sera égal à la moyenne des sommes versées en 2018 et 2019.



Exemple d'un célibataire soumis aujourd'hui à la tranche à 41% et qui fait des versements de 3000 euros par an dans un PERP.




Au final, l'avantage obtenu en maintenant ses investissements en 2018 ou en les décalant à 2019 est le même. Le gouvernement espérait ainsi que l'épargnant ne toucherait pas à ses versements de 2018. Mais si la réduction est la même, l'épargnant avait donc quand même intérêt à attendre et à différer ses investissements, d'autant qu'il ne peut jamais être sûr qu'il n'aura pas, en 2019, un besoin d'argent qui le contraindra à interrompre ses versements dans le PERP. Il aurait alors versé en 2018 pour rien...
Par ailleurs, la réduction de 20.5% est relativement faible pour un investissement bloqué jusqu'à la retraite et qui sera imposé à la sortie, sous forme de rente, à un taux peut-être supérieur à 20.5% surtout quand on sait que les prélèvements sociaux s'élèvent déjà à 9.8%. Sachant qu'on a pris le cas d'une personne aisée soumise à une TMI de 41%. Pour une TMI de 30%, l'avantage est encore moindre (15%) et l'intérêt est quasiment nul pour une personne soumise à une TMI de 14%.



Dès lors, l'épargnant a donc intérêt en réalité à différer ses investissements jusqu'à 2020 (il bénéficiera du report du plafond 2018 et 2019) afin d'obtenir une déduction sur 100% de ses versements. Car le PERP est un bon investissement surtout quand la déduction bat son plein.




Faut-il investir dans un PERP en 2019 ?



Les épargnants qui n'ont pas diminué leurs versements sur le PERP en 2018 ont donc été pénalisés puisqu'ils ne pourront pas déduire ses versements pour réduire leur impôt (sauf revenus exceptionnels). Mais pour eux, 2019 redevient une année normale. Les versements qu'ils font dans le PERP redeviennent totalement déductibles.



Par contre, il faut privilégier un PERP de qualité avec un bon fonds en euros et des supports diversifiés pour investir en actions, en obligations ou encore en pierre-papier (SCPI). C'est le cas de notre contrat MonFinancier Retraite PERP.
Contrairement à un contrat d'assurance-vie, un PERP se transfère. N'hésitez pas donc à demander le transfert de votre plan vers celui de MonFinancier, afin de bénéficier de notre accompagnement et de notre expertise.



Pour demander votre transfert, rien de plus simple. Il suffit d'ouvrir un nouveau PERP tout en demandant le transfert de celui d'origine sur papier libre mentionnant :



- le nom et le numéro du contrat externe


- les coordonnées et contacts de l'organisme d'origine.


Et vous n'aurez pas à vous soucier du transfert. Notre partenaire entrera en effet directement en contact avec la compagnie détentrice de votre contrat d'origine pour en demander et obtenir le transfert. Alors qu'attendez-vous pour sauter le pas ? Pour débuter votre transfert :



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Pour les épargnants qui ont suivi nos conseils et ont stoppé leurs versements sur le PERP en 2018, il faut également ne pas verser dans le PERP en 2019 puisque la déduction serait réduite.
Comment alors épargner pour préparer sa retraite ?



Placement préféré des Français, l'assurance-vie peut répondre à tous les objectifs, notamment à long terme puisque la fiscalité est très avantageuse au bout de 8 ans : Fructifier un capital, financer les études des enfants, préparer une acquisition immobilière et, bien sûr, préparer sa retraite.



En faisant des versements programmés, et en choisissant un contrat d'assurance vie sans frais d'entrée, avec des unités de compte de qualité (dont OPCVM de société de gestion indépendante et SCPI pour investir dans l'immobilier), on peut se construire pour le long terme un capital en vue de sa retraite.



Grâce à la fiscalité douce sur les retraits (seule la partie gains des retraits est imposée, abattement de 4600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple), on obtient un complément de revenu pour la retraite faiblement imposé.



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Communication non contractuelle à but publicitaire
MonFinancier Retraite Vie est un contrat individuel d'assurance vie assuré par SURAVENIR, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital entièrement libéré de 400 000 000 euros. Société mixte régie par le Code des Assurances / Siren 330 033 127 RCS Brest. Siège social : 232 rue Général Paulet - BP 103 - 29802 Brest Cedex 9.

MonFinancier Retraite Perp est un Plan d’Epargne Retraite Populaire de type multisupport géré par Suravenir - Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital entièrement libéré de 400 000 000 €. Siège social : 232, rue Général Paulet - BP 103 - 29 802 Brest cedex 9. Société mixte régie par le code des assurances - Siren 330 033 127 RCS Brest. Société soumise au contrôle de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) (61, rue Taitbout, 75436 PARIS Cedex 9).

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