Rattrapée par les craintes liées aux conséquences économiques de l'épidémie de coronavirus, le CAC 40 a terminé la séance en perte de 1.82 % à 5 365 points. L'Italie, principal foyer du virus en Europe, a, par exemple, passé la barre des cent décès (107 morts pour 3 089 cas) et pris des mesures exceptionnelles: toutes les écoles et universités seront fermées jusqu'au 15 mars.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq reculent de respectivement 2.47 % et 1.57 %. Malgré l’intervention surprise de la Fed, la confiance des investisseurs s’érode. Par exemple, la Californie qui a déclaré l'état d'urgence. Dans le monde, plus de 96.000 cas connus ou avérés depuis le début de l'épidémie ont été recensés, dont 3.300 décès, dans 84 pays et territoires.
KRACH AERIENLes compagnies aériennes ont été particulièrement affectées cette séance alors que l'Association internationale du transport aérien (Iata) a estimé que la propagation de l'épidémie du virus pourrait coûter jusqu'à 113 milliards $ au secteur du transport aérien en 2020. Air France a plongé de plus de 10 %.
BANCAIRE LAMINEELes bancaires ont également souffert dans le sillage des assouplissements monétaires en cascade des banques centrales. Société générale a perdu plus de 6, Crédit Agricole plus de 5 % et BNP Paribas plus de 4 %.
MATIERE PREMIERES DESAGREGESLes matières premières étaient également mal orientées, à l'instar d'ArcelorMittal qui se repliait de plus de 5 % ou de CGG qui dévissait de plus de 8 %.
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