Mardi 30 août

À partir du 1er septembre, une petite banque coopérative facturera les dépôts de ses clients particuliers supérieurs à 100 000 euros à hauteur de 0,4 %. Une première en Europe qui a provoqué une onde de choc. Et pour cause, si cette décision ne concerne que les épargnants aisés de Haute-Bavière, l’événement jette une lumière crue sur un phénomène bien réel : la hausse générale des tarifs des banques de détail pour les particuliers.

Tout un symbole

La décision de cette minuscule banque locale, la "Raiffeisenbank de Gmund am Tegernsee", a provoqué une onde de choc sans précédent en Allemagne car elle est le symptôme d’une situation bien réelle : Avec la politique de la BCE, l’argent ne vaut plus rien. Mieux, pour n’importe quelle banque commerciale, détenir des liquidités coûte aujourd’hui de l’argent: 0,4% précisément pour les déposer dans le coffre de la BCE.

De fait, cette petite banque coopérative, qui a traversé tous les soubresauts de l’histoire financière depuis sa création en 1899, ne fait que répercuter les taux négatifs que lui impose la BCE sur ses clients.

Mais au delà de l'anecdote, la crainte c'est que face à un contexte où "détenir de l’argent coûte de l’argent", les banques redoublent d’ingéniosité pour préserver leur rentabilité…Et il serait naïf de croire que les clients ne passeront pas à la caisse. En payant par exemple pour différents services autrefois gratuits… et bientôt en Haute-Bavière, les comptes courants supérieurs à 100 000 euros.

Les clients vont-ils payer les pots cassés ?

Le président de la fédération BdB des banques privées allemandes a beau marteler au Zeitung et au Bild qu’il « ne croyait » pas en une répercussion généralisée des taux négatifs sur les dépôts des épargnants allemands, le mal est fait.

Car derrière le constat selon lequel la politique la Banque Centrale Européenne (BCE) pèse sur la rentabilité des banques se joue une profonde mutation de leur business model. Les banques n'ont pas le choix. Elles vont devoir s’adapter à cet environnement inédit des taux négatifs.

Et une chose est sûre, face à une politique monétaire qui rogne leurs marges, les banques ne manqueront pas d'ingéniosité pour regonfler leur rentabilité. Et cela passe nécessairement par une hausse des frais bancaires - frais de tenue de compte et facturation de différents services autrefois gratuits (moyens de paiement, suivi administratif, frais sur produits financiers.. ;) etc.

Vers une explosion des frais bancaires

Un phénomène qui a déjà frappé la France dans la mesure où les frais bancaires ont déjà augmenté de 2,% cette année selon Le Parisien, pour se rapprocher autour de 200 euros par an. Les grandes banques commerciales comme la BNP ou la Société Générale pour ne pas les citer, facturent désormais un service jusqu'à présent gratuit : la tenue du compte courant. Et cette tendance ne devrait pas faiblir de sitôt.

Il n'est qu'une question de temps avant que les banques se mettent à lorgner sur une cagnotte monumentale qui connait actuellement une croissance vertigineuse. Les dépôts sur comptes courants. En France, ce sont 360 milliards d’euros qui dorment sur ces dépôts à vue. On peut comprendre que cette manne financière attise les convoitises des banques qui pourraient restaurer leurs marges en prélevant une taxe, même infime sur ces comptes. Et ce d’autant plus que la croissance de ces dépôts est fulgurante puisque les épargnants français ont déposé plus de 30 milliards d’euros sur leurs comptes courants cette année, le double de l’an dernier.

Un magot qui suscite des convoitises


Un phénomène inédit sur lequel s'est penchée la Caisse d'Épargne pour essayer de comprendre pourquoi les clients laissent autant d’argent dormir au lieu de le placer: « Le fait de ne pas avoir conscience des montants qu’ils accumulent sur leur compte courant, le besoin de disposer de leur épargne à tout moment car l'économie ne leur inspire pas confiance" ou encore le fait que "cela ne vaut pas le coup d’épargner sur des placements qui rapportent peu "... Voici les principales raisons qui poussent les épargnants à laisser leur épargne en sommeil.

Et pourtant, tout le monde s’accorde à dire qu’il est regrettable de laisser dormir son épargne sur un compte qui ne rapporte rien, pire encore qui pourrait dans un avenir proche être taxé, surtout si les taux continuent de rester aussi bas, alors qu'il existe des solutions sans risque et adaptées à votre profil, comme l’assurance-vie, au capital garanti et disponible à tout moment, et à la fiscalité douce.

Plus généralement, l'épargne de précaution détenue sur les comptes courants ne doit pas dépasser quelques milliers d'euros. Au delà, placez votre épargne dans un contrat d'assurance vie comme MonFinancier Retraite Vie, numéro 1 dans le classement Investir des contrats d'assurance-vie avec une note de 17/20. Pour son accessibilité, ses frais réduits (pas de frais d'entrée ni de sortie), la qualité de son fonds en euros, et l’importante diversité des supports.

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