Vendredi 09 octobre

L'attention des investisseurs non professionnels se porte généralement sur les indices boursiers.
Mais d'autres marchés peuvent donner des indications sur le sentiment général.
Le marché de l'or, le marché du pétrole, le marché des devises ou les marchés des taux.
Et sur le marché des taux américains, on assiste à une évolution intéressante.

DEPUIS LE COVID

Les taux à long terme américains se sont effondrés.
Malgré une explosion des déficits et une explosion de la dette.
Les États-Unis n'ont pas basculé dans les taux négatifs, comme c'est le cas dans une partie des pays de la zone euro, mais les taux ont accusé une baisse marquée.
Par crainte du ralentissement économique.
Par crainte de la déflation.

LA BAISSE DES TAUX LONG TERME...

...a été un facteur clé de l'accélération de la hausse des Bourses américaines.
Pour des raisons simples :
Avec des taux qui baissent, la Bourse apparaît comme la seule alternative pour générer du rendement (TINA: There is no alternative).
Avec des taux qui baissent, les entreprises peuvent emprunter à bon compte pour investir, et les particuliers peuvent accroître leur endettement pour acheter, notamment, des biens immobiliers.

MAIS DEPUIS...

...le début du mois de septembre, les taux à long terme américains remontent.
On n'est pas encore revenu au niveau pre-Covid mais cette hausse est significative.
Sur le taux d'emprunt d'État à 10 ans, considéré comme le taux de référence, on est passé de moins de 0,60% à 0,80%.

POURQUOI ?

Les taux américains remontent car les investisseurs se positionnent déjà sur le monde d'après et ils anticipent :
- une reprise plus robuste que prévue
- un risque de retour d'une inflation conjoncturelle
- une "normalisation" de l'économie américaine.
- un boost des dépenses publiques et donc des déficits et de la dette si les Démocrates sont élus.
En résumé, les marchés de taux américains sont très optimistes sur l'avenir.
On verra si l'avenir leur donnera raison.

PLUS DE PÉTROLE...

...ou moins de pétrole?
L'OPEP a publié un rapport sur la demande future de pétrole.
Et elle ne va pas dans le sens du consensus.
Pour l'OPEP, la demande de pétrole va passer de 90,7 millions de barils par jour aujourd'hui à 109,3 en 2040.
Niveau auquel la demande se stabilisera jusqu'en 2045.
La baisse de la demande liée aux changements de comportement face aux énergies fossiles sera, selon l'OPEP, largement compensée par la hausse de la demande liée à l'augmentation de la population, et donc du nombre de consommateurs, dans le monde.

LES DERNIERS SERONT LES PREMIERS ?

On assiste depuis quelques jours à un petit sursaut sur les valeurs qui ont été massacrées depuis la crise du Covid.
Ce n'est pas encore une flambée, mais plutôt un frémissement.
Les foncières et les bancaires bougent encore...

568 MILLIARDS D'EUROS

C'est le total en France des plans de relance, des financements du chômage, des garanties, des reports de charge, etc etc.
Massif.

C'EST VOTRE ARGENT EXCEPTIONNEL

Avec nos Jedi de l'économie et de la finance, Valérie Plagnol du Cercle des Épargnants, Patrice Gautry de l'UBP, Eric Bleines de Swiss Life Banque Privée et Sébastien Lalevée d'Arbevel.
Sur BFM Business.
Ce soir à 20h. Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.
A ne pas manquer.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 a terminé la séance d'hier en hausse de 0,61 % à 4 911 points.
Pourtant, en Europe, l'Espagne et l'Italie misent sur des restrictions pour lutter contre une résurgence de l'épidémie de Covid-19 et les autorités allemandes sont en alerte face à un risque de « propagation incontrôlée ».
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont gagné respectivement 0,43 % et 0,50 %.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont légèrement reculé la semaine passée aux États-Unis.
Entre le 27 septembre et le 3 octobre, 840 000 personnes se sont inscrites au chômage (contre 849 000 la semaine précédente), selon le département du Travail.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en baisse de 0,12 %.
Le CAC 40, quant à lui, est attendu dans le vert cette matinée.
Le Brent se négocie à 43,3 $.
L'once d'Or se négocie à 1 909 $.
L'euro/dollar est à 1,177.

ON S'EN FOUT ?

Mediapro veut renégocier les droits TV du football français du fait de la crise sanitaire, ils se sont aperçus, un peu tard, qu'ils ont payé trop cher; Du fait de la suppression de l'ISF, le nombre de départs "fiscaux" a été inférieur au nombre de retours en 2018 (Échos); La cote de confiance de Jean Castex chute lourdement; Après le masque, après le gel, voici venu l'ère de l'ouverture des fenêtres pour chasser le virus, il va donc falloir choisir entre le Covid et la pneumonie; Carla Bruni sort son nouveau disque aujourd'hui, elle vend 4 fois plus de disques à l'étranger qu'en France, no comment; Il pleut; Emmanuelle Charpentier, prix Nobel de chimie, travaille à Berlin : "je pense que la France aurait du mal à me donner les moyens que me donne l'Allemagne", no comment; Lancer de crachats : sans masque, on peut projeter des postillons jusqu'à 2 mètres selon une étude médicale franco-américaine; Biden et Trump n'arrivent pas à se mettre d'accord pour l'organisation d'un deuxième débat, tant mieux, quand on voit le niveau du premier...

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

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