La maigrelette hausse à Paris de 0,04% contraste avec l'euphorie ambiante à Wall Street. Il a suffi que Donald Trump promette "le plus grand changement fiscal depuis Reagan" pour que les opérateurs soient sous le charme et accompagnent la hausse des indices américains. Le CAC40 a oscillé tout au long de la journée autour des 4825 points malgré des publications de bonne facture annoncées par Kering, Renault ou ArcelorMittal.
L'indice du sentiment des consommateurs américains pour le mois de février ressort à 95,7 en lecture préliminaire, contre 98,5 de consensus et 98,5 en janvier pour sa lecture finale.
TRI-RECORDTrois records en une journée sur les indices américains. L'indice décevant U-Mich est totalement relégué par les promesses de Trump sur un grand soir fiscal. Le Dow Jones signe un nouveau plus haut à 20262,68 points, le S&P à 2331,08 points et le Nasdaq à 5 732,31 points.
LA DETTE AU CŒUR DU DÉBAT PRÉSIDENTIELLa dette publique devrait être au centre de la présidentielle, selon le gouverneur de la Banque de France. Chaque candidat y va de sa proposition pour résorber la dette publique de la France. Emmanuel Macron propose es dépenses publiques à 50% du PIB d'ici 2022, là ou François Fillon souhaite un plan de 110 milliards d'euros d'économies sur 5 ans. Plus radical, Benoît Hamon plaide pour "l'annulation de la dette accumulée depuis 2008 par les pays membres les plus endettés et détenue par les Etats membres de l'UE".
UNE OPA MAGIQUE ?Disney déroule le tapis rouge aux actionnaires d'Euro Disney. La maison-mère vient d'annoncer le lancement d'une OPA à 2 euros par action, sur l'ensemble des actions qu'elle ne détient pas encore. Si cette porte de sortie est bienvenue, pour les actionnaires les plus anciens, l'histoire prend fin avec un goût amer. Il y a 20 ans, le titre cotait en effet plus de 60 euros...