Le CAC 40 a terminé la séance du jour en hausse de 1.81 % à 3 822 points, porté par le plan d’ « urgence » de la Banque centrale européenne (BCE) annoncé hier soir. Il s’agit de 750 milliards € destinés à des rachats de dette publique et privée pour tenter de contenir les répercussions sur l’économie de la pandémie de coronavirus.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq évoluent en hausse de 2.10 % et 3.66 %, soutenu par la Fed qui injecte des centaines de milliards de dollars depuis plusieurs jours pour s'assurer que les opérateurs puissent accéder sans problème à de l'argent sur les marchés.
TOP / FLOPMalgré le rebond du Brent (se négociant à 26.80 $ le baril contre 25.83 $ ce matin), CGG est lanterne rouge du SBF 120 en lâchant plus de 7 % cette séance. Sur le CAC 40, Accor (+7.29 %) et Airbus (+7.41 %) ont pris la tête de l’indice parisien après avoir été fortement pénalisé par l’impact du covid-19.
UNE ETUDE INTERESSANTESelon le Réseau de Transport d’Électricité (RTE), une filiale d'EDF, depuis la mise en place des mesures de confinement par le gouvernement pour lutter contre la propagation du virus, la consommation d'électricité des français est 15% inférieure en moyenne au niveau habituellement constaté au mois de mars.
Le titre EDF, souvent caractérisé comme une valeur défensive (nous aurons toujours besoin d’électricité) perd plus de 5% cette séance.
LOURDE DECEPTION…… pour les investisseurs qui voyaient dans le Bitcoin une nouvelle valeur refuge. La reine des cryptomonnaies s'est effondrée de plus de 60 %, en passant de 10 000 $ mi-février à 3 900 $, le 13 mars, au lendemain du jeudi noir. Le Bitcoin a, surtout, été pénalisé par les ventes d'institutionnels en quête de liquidités dans un marché en panique. Revenant aujourd’hui au contact des 5 800 $, la cryptomonnaie semble, in fine, que le Bitcoin ne soit pas l’or de demain.