La Bourse de Paris a le vent en poupe et recolle au seuil des 4400 points, (+1,43%) dans la foulée de l'ouverture en hausse de Wall Street. Les investisseurs se veulent optimistes, en attendant la réunion de la banque centrale américaine, ce qui permet aux marchés de rattraper une partie du terrain perdu la semaine dernière.
ESPOIR D’ACCORD AU SEIN DE L’OPEPLe baril de pétrole rebondit en début de semaine à l'image du WTI qui grimpe de 0,65% à 43,53 dollars quand le Brent s’adjuge 0,48%, à 46,27 dollars. Un éventuel accord sur le gel de la production de pétrole, lors de la réunion informelle de l'OPEP, prévue fin septembre à Alger pourrait faire remonter les cours autour des 60 dollars à partir de 2017, a prédit un expert en énergie.
LE CAS ESPAGNOLEn Espagne, il n’y a toujours pas de gouvernement, mais la croissance économique elle, est au rendez-vous. Selon le ministre de l'Economie, la croissance devrait atteindre plus de 3% cette année. Pour autant, le blocage politique commence à peser alors que l'Espagne s'apprête à organiser ses troisièmes élections législatives depuis décembre. La bourse de Madrid quant à elle s’adjuge 1% mais sa performance annuelle reste négative à 8.65%.
ALERTE ROUGEAprès le Fmi, c’est au tour de la BRI (la banque centrale des banques centrales) de s'inquiéter du risque d'explosion de la dette de la Chine. Selon la BRI, la «différence entre le ratio crédit / PIB de la Chine et sa tendance à long terme» a atteint 30,1% au premier trimestre 2016. Cet indicateur destiné à mesurer «la surchauffe financière et les potentielles difficultés financières», a atteint un niveau inédit, largement supérieur à ceux qui avaient été atteints en Asie en 1997 et aux États-Unis en 2008. De quoi inquiéter la Bri qui estime qu’au-delà de 10% le pays étudié fait face à un risque bancaire.
QUAND LE BATIMENT VA….Tout va! Aux Etats-Unis, l’indice de confiance des constructeurs immobiliers (NAHB) est ressorti en nette hausse à 65 points en septembre, en hausse par rapport aux 60 d'août. L’indice dépasse de loin le consensus qui tablait sur une stabilité de la confiance à 60.