L'indice phare de la place parisienne a passé la journée dans une assez mauvaise configuration ( -1.38 %). Il est descendu quasiment en ligne droite de 5084 à 5014 points, plombé par les inquiétudes sur la croissance économique après la révision à la baisse par la Commission européenne de ses prévisions de croissance en Zone Europe. Les marchés américains ont débuté la séance en baisse ce jour, prolongeant le repli de la veille, affectés par des résultats d'entreprises en demi-teinte, dont ceux de Twitter.
Les places financières ont été ralentie par l'annonce de la Commission européenne qui a fortement abaissé aujourd’hui ses prévisions de croissance 2019 pour la zone euro, avec un ralentissement particulièrement important en Italie en anticipant une croissance de 0,2% contre 1,2% auparavant.
…CELLE DU NORD AUSSIDans le contexte d'incertitude face au Brexit qui doit intervenir en mars prochain, la Banque d'Angleterre a abaissé ses prévisions de croissance pour 2019 et 2020 à 1,2 et 1,5% contre 1,7% pour les deux années.
Par ailleurs, le déficit commercial cumulé de la France sur l'année 2018 atteint 59,9 milliards d'euros, contre 57,8 milliards pour 2017.
BREXIT ET STERLINGAux alentour de 13h, la Livre Sterling a brusquement grimpé de 1.286 à 1.30 ( +1.09%) dans le sillage de l’annonce du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et de la Première ministre britannique, Theresa May, qui ont convenu de se rencontrer à nouveau pour trouver une solution sur l’accord concernant la sortie du pays de l’Union européenne. S'il voyait le jour, l'accord pourrait être soumis au vote des parlementaires britanniques fin février
CUI-CUIWall Street a souffert dès l’ouverture de résultats mal accueillie, notamment ceux de Twitter, perdant 10% dans les premiers échanges après avoir annoncé une prévision de chiffre d'affaires pour le trimestre en cours inférieur aux attentes des analystes. Le groupe a pourtant affiché des résultats supérieurs aux attentes de Wall Street sur les trois derniers mois de 2018.
OR NOIR PLOMBELes cours du pétrole ont reculé de 2% effaçant leurs gains de la veille alors que les craintes sur la croissance mondiale augmentent, couplées à des sanctions de Washington contre le groupe d’État vénézuélien PDVSA, ce qui limite l'offre mondiale de pétrole.
PARADOXAL ?Selon le Monde, Exxon, Chevron, Shell, BP et Total ont eu des résultats supérieurs à ceux de 2014, quand le baril était à plus de 100 dollars. Ils ont donc fait un profit de plus de 80 milliards en 2018 avec un baril de Brent qui se négocie à 61.52 $ ce soir.