Dans tous les sens du terme.
On n'attendait pas un premier débat présidentiel de haut niveau.
On n'a pas été déçus.
Le débat a été aussi violent et décousu qu'on pouvait le craindre.
Les deux candidats ont échangé quelques insultes, ils se sont interrompus, ils ont parlé en même temps.
L'animateur du débat a eu du mal à canaliser les deux candidats.
Trump récuse les accusations selon lesquelles il n'a pas payé d'impôts pendant des années et répond qu'il a payé des millions de dollars d'impôts sans plus de précision. Il continue à refuser de publier ses déclarations d'impôts.
Trump a attaqué Biden sur son fils, Hunter, l'accusant d'avoir touché des sommes importantes de Russie et de Chine.
Biden se défend vigoureusement, sans donner plus de précision.
Sur les émeutes récentes. Sur l'ordre, Trump demande à Biden s'il est favorable à la "Law and order", Biden répond "Law and order with justice".
Sur le climat. Trump a pour la première fois admis que certaines activités humaines pouvaient participer au changement climatique.
Sur la gestion de la crise sanitaire.
Sur la Cour Suprême.
Et Trump a une fois de plus refusé de s'engager sur le respect des résultats des élections.
Pas tout à fait.
Trump a fait du Trump.
Mais même si Biden a parfois bégayé et hésité, il s'est montré combatif "Will you shut up, man ?", "You're the worst president America has ever had", et a montré qu'il n'était pas "sénile" comme la campagne de Trump le martèle depuis des mois.
...Biden donc pour ce premier débat.
À l'issue du débat, voici l'évolution des cotes des candidats sur les sites de paris : Biden 58,4%, hausse de 3,4% après le débat, Trump 40%, une baisse de 2.8%.
Le sondage CBS à l'issue du débat donne 48% Biden gagnant du débat et 41% Trump.
Les marchés eux ont un peu glissé à la suite du débat : on peut l'interpréter de deux façons, ils craignent l'impact d'une présidence Biden moins favorable au business et plus favorable aux impôts, ou ils craignent des résultats serrés et une période d'incertitude de comptage des voix.
QUOI DE NEUF ?
LE SCANDALE DU JOUR
Wirecard.
Encore et toujours.
Le "champion" allemand du paiement.
Une "success story" qui s'est révélée être une fraude massive.
Le monde politique allemand est touché par le scandale.
On lui reproche d'avoir continué à soutenir Wirecard alors que des soupçons de fraude existaient déjà.
Des soutiens au plus haut niveau.
Suite...
Même si des pistes de traitements et des espoirs de vaccins apparaissent çà et là, on sent une certaine résignation générale.
Il faut apprendre à vivre avec le virus.
En limitant la casse.
Et en tentant de continuer à faire tourner la machine économique.
Ce n'est pas gagné.
Les PGE, les Prêts Garantis par l’État.
Plus de 100 milliards accordés à date.
140 milliards au total prévus d'ici à la fin de l'année.
Et des prévisions de non-remboursement par le gouvernement surprenantes.
Selon le projet de loi de finances, seuls 1,3 milliard d'euros pourraient poser problème.
Moins de 1% des PGE sur un an.
Étonnant quand on sait combien d'entreprises déjà en difficulté ont obtenu de PGE.
Mais le gouvernement va peut-être éviter les défauts en transformant d'un coup de baguette magique le PGE en prêts participatifs.
À suivre.
La Sécu.
Le fameux trou de la Sécu.
Ce n'est plus un trou, c'est un gouffre.
44 milliards de déficit en 2020.
Des dépenses maladie qui explosent tous les records.
Veolia a amélioré son offre sur Suez, à 18 euros
Engie doit décider aujourd'hui s'il accepte de vendre à Veolia sa participation de 29.9% dans le capital de Suez.
Le cours de Suez s’envole de 6 % à l’ouverture.
Et le produit qu’on vous a conseillé hier gagne près de 30% en 24h. Pas mal non ?
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Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 a terminé la séance d’hier à l’équilibre à 4 832 points (-0.23 %).
Une séance assez calme avant le premier débat (des trois débats télévisés) entre le Président Trump et Joe Biden en vue de l'élection présidentielle du 3 novembre aux États-Unis.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont terminé dans le rouge. Le premier a perdu 0.48 % et l’indice des techs a reculé de 0,29 %.
Nous sommes maintenant à 35 jours de la présidentielle américaine.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en baisse de 1,50 %.
Le CAC 40, lui aussi, est attendu dans le rouge cette matinée.
Cette dernière séance du mois de septembre sera animée par de nombreuses publications avec notamment les chiffres du chômage en Allemagne et l'enquête ADP sur l'emploi dans le secteur privé aux États-Unis.
Le Brent se négocie à 40,6 $.
L'once d'Or se négocie à 1 881 $.
L'euro/dollar est à 1,173.
Carlos Ghosn, le Houdini de l'automobile, se lance dans la formation des entrepreneurs dans une université proche de Beyrouth; Cyril Hanouna devient membre du conseil de surveillance du producteur audiovisuel Benjay de Stéphane Courbit; 9 offres de reprise pour Bio c'Bon; La consommation de bœuf en France a baissé de 4,1% en un an; Selon un classement publié par les Échos, New York est la place financière la plus attractive, devant Londres et Shanghai, Paris est à la... 18ème place, ouch; Des salles de sport bravent l'interdiction d'ouverture; Les investisseurs non-résidents ne détiennent plus que 40,8% des actions du CAC 40, en chute libre depuis 2002; Pire début de Roland Garros pour les joueurs français, 14 éliminés au premier tour, il n'en reste que 4.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU