Les banquiers centraux se sont exprimés après l'annonce sur le vaccin.
Et ils sont tous optimistes.
Ils ont tous le même discours :
"C'est une excellente nouvelle, mais à moyen terme.
En attendant, les gouvernements doivent soutenir l'économie.
Et les banques centrales soutiendront les gouvernements".
On va donc s'en sortir.
Il va falloir tenir.
Les patrons de la Banque centrale américaine, la FED, de la Banque centrale européenne, la BCE, et de la banque d'Angleterre, la BOE, ont fait des déclarations hier.
Pour saluer les progrès sur les vaccins.
Mais pour Powell, il reste des "significant challenges", pour Lagarde il reste de "l'incertitude sur le court terme", et pour Bailey "it is not her yet in terms of the implementation".
On voit le bout du tunnel.
Mais les quelques mois qui viennent, avant la sortie espérée de la crise sanitaire, vont être encore difficiles.
La bonne nouvelle, et ce qui, je le répète, fait que cette crise du Covid ne ressemble à aucune autre, c'est que les banques centrales et les gouvernements ont fait et sont encore prêts à faire "whatever it takes" et "quoi qu'il en coûte".
La conférence de presse de Castex a été un modèle du genre.
Deux jours d'attente.
D'attente anxiogène.
De spéculations en boucle sur les chaînes d'info sur ce qu'il allait annoncer.
Pour ne rien dire.
Rien.
Enfin pas tout à fait.
Il a porté le coup de grâce aux petits commerces.
À commencer par les bars, restaurants, hôtels et clubs de sport qui n'ouvriront pas avant les fêtes de Noël.
Pour eux la messe (de Noël) est dite : une large partie ne s'en relèvera pas.
Un massacre donc.
POUR LES AUTRES COMMERCES
Il reste l'espoir d'ouvrir début décembre.
Mais cela ne suffira pas à sauver l'année.
Loin de là.
Là encore, les faillites vont se multiplier.
Dramatique donc.
Et Castex a commencé à nous expliquer comment nous n’allons pas passer les fêtes de famille de Noël en famille...
No comment.
Pour l'usine du japonais Bridgestone à Béthune.
Le plan du gouvernement de poursuite partielle de l'activité n'est pas viable selon le groupe japonais.
Un tunnel.
Une lumière au bout.
Un titre "Suddenly, hope".
On va rejouer cette semaine folle.
On va vous donner des conseils.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance.
Benaouda Abdeddaïm le maître de la géopolitique
Pierre Schang de Tocqueville Finance
Frédéric Rollin de Pictet AM
Frédéric Rozier de Mirabaud.
À ne pas manquer.
5 ans.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 a terminé la séance d’hier en baisse de 1.52 % à 5 362 points.
L’indice a plié sous le coup de prises de bénéfices après deux semaines marquées par de forts gains.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont terminé dans le rouge. Le premier a reculé de 1.08 % et l’indice des techs a perdu 0.65 %. Les États-Unis ont franchi le seuil symbolique des 100 000 nouvelles contaminations pour un huitième jour consécutif.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en baisse de 0.53 %.
Le CAC 40, lui aussi, est attendu dans le rouge cette matinée.
Le Brent se négocie à 42,9 $.
L'once d'Or se négocie à 1875 $.
L'euro/dollar est à 1,181.
Le banquier français qui est resté dix-neuf mois en prison puis assigné à résidence à Moscou a été libéré; Sophie Davant lance son propre magazine : S; Mélenchon : "il faut travailler moins pour travailler tous", pathétique; On est vendredi 13!!!!!; Le comeback du jour : le cornichon, il va être à nouveau produit en France, apparemment c'est un défi; Le plus grand jardin de fleurs au monde a ouvert à Dubaï; Raoult est poursuivi par l'Ordre des Médecins pour "charlatanisme"; Aya Nakamura fait une déclaration fracassante : "je vais aux réunions parents profs comme tout le monde", bigre; À Monaco, il n'y a pas de confinement, si vous vous demandez où passer le week-end; Joe Biden a gagné en Arizona, bastion républicain depuis 1948; L'armée française a tué le chef militaire d'Al-Qaïda au Mali.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU