Dans les semaines et les mois qui viennent, les investisseurs et les traders auront les yeux fixés sur deux chiffres.
L'inflation aux États-Unis.
Et le taux d'emprunt des États-Unis à 10 ans.
Nous sommes encore en crise.
Les États-Unis sont dans l’œil du cyclone avec l'explosion des cas de Covid.
Leur économie qui avait fortement rebondi a rechuté du fait de la deuxième vague.
On l'a vu vendredi avec des chiffres d'emplois médiocres, largement inférieurs aux anticipations.
Comme vous le savez tous ici, parce que nous le répétons en permanence, quand la crise sanitaire sera terminée, et elle se terminera, en partie grâce aux vaccins, l'économie va rebondir.
Bien au-delà des anticipations.
La barre montante du V chinois ou des W américains et même européens va monter très haut.
Un rebond phénoménal de l'économie alimenté par l'injection massive de liquidités par les banques centrales, par les plans de relances tout aussi massifs, la consommation des ménages stimulée par un effet rattrapage et une épargne record, l'investissement des entreprises stimulé par un effet rattrapage et une trésorerie record.
Il y aura rebond économique.
Ce rebond sera spectaculaire et historique.
Surtout aux États-Unis du fait de la flexibilité économique et sociale.
Et pour les marchés, il faudra à ce moment suivre deux indicateurs américains donc.
L'inflation. Le CPI. Le Consumer Price Index, indice des prix à la consommation.
Et les taux d'emprunt d'État américains.
Aujourd'hui aux États-Unis, l'inflation, du fait de la crise sanitaire, est inférieure à 2%
Et le taux à 10 ans est à 0,95%
...un de ces deux chiffres dérape, et ils vont déraper, la Banque centrale américaine devra diminuer le montant de ses injections de liquidités.
Et c'est là que la fête se terminera pour les marchés.
Quand ?
Impossible à déterminer.
Mais les investisseurs et les traders ont, à partir d'aujourd'hui, les yeux fixés sur ces deux chiffres.
On les suivra de près pour vous.
Aux États-Unis, les Républicains et les Démocrates vont se mettre d'accord sur le plan de relance.
Aujourd'hui peut-être.
Ils s'inquiètent de la rechute de l'économie avec la deuxième vague.
Ils s'inquiètent du rebond du chômage.
Le plan de relance sera plus "modeste" que ce qui était prévu, mais on parle tout de même de 908 milliards de $.
Et Biden envisage, dès sa prise de fonction, de pousser pour un deuxième plan de relance du même montant.
Biden est favorable à de l'"helicopter money", de l'argent directement dans la poche des Américains, un chèque de 1 200$ par américain.
Il était en Géorgie samedi.
C'était son premier meeting depuis les élections.
Il n'a pas reconnu sa défaite.
Il a dénoncé une fraude électorale massive.
Il est venu soutenir les deux candidats républicains au Sénat dont la victoire permettrait aux Républicains de conserver leur majorité.
Le plus étonnant c'est que Trump continue à lever de l'argent alors que la campagne est terminée.
Il aurait levé près de 250 millions de $ depuis l'élection.
De quoi commencer à financer la campagne de...2024.
L'arrivée prochaine de Biden au pouvoir va provoquer une accélération des alliances au Moyen-Orient.
La perspective d'un retour à la table des négociations des États-Unis, et d'un deal sur le nucléaire avec l'Iran, pousse les alliés de Trump inquiets à se rapprocher au plus vite.
Dernier mouvement en date : la réconciliation en cours entre l'Arabie Saoudite et le Qatar après des années de brouille.
Encore et toujours...
Le Brexit.
À quelques jours de l'échéance, la Grande-Bretagne et l'Union européenne insistent sur leurs divergences...
Une émission exceptionnelle.
On a rejoué la semaine, décrypté les événements macroéconomiques et commenté les marchés.
Et on vous a donné des conseils.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance :
Hervé Goulletquer de la Banque Postale AM.
Denis Ferrand de Rexecode.
Sébastien Korchia d'UBS La Maison de Gestion.
José Berros de la Financière de l'Échiquier.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
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Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 a terminé la séance de vendredi en hausse de 0,62 % à 5 609 points et pourtant… selon les chiffres du département du Travail US, l'économie américaine a créé deux fois moins d'emplois qu'attendu en novembre. Les NFP ont fait état de 245 000 créations d'emplois non agricoles le mois dernier (le consensus tablait sur 500 000). Il s’agit du chiffre le plus faible enregistré depuis six mois, après 610 000 en octobre. In fine, Wall Street a terminé dans le vert, le Dow Jones a gagné 0,83 % et le Nasdaq 0,70 %.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en baisse de 0,76 %, pénalisé par des prises de profits.
Le CAC 40, lui aussi, est attendu dans le rouge cette matinée.
Le Brent se négocie à 49,1 $.
L'once d'Or se négocie à 1836 $.
L'euro/dollar est à 1,212.
Les réseaux de la Société Générale et du Crédit du Nord vont fusionner; Faites vos stocks de chocolat, le cacao est à son plus haut niveau depuis 5 ans; Des contrats à terme sur l'eau seront cotés pour la première fois aux États-Unis; une octogénaire met en fuite deux agresseurs qui voulaient lui voler son sac grâce à sa maîtrise des arts martiaux; Pour remonter le moral, Le Parisien fait déjà sa une sur une troisième vague; Des syndicats de police veulent faire la grève des contrôles après les déclarations qu'ils jugent insultantes de Macron sur la police sur Brut; Le classement des villes les plus attractives en France met Rennes, Nantes et Strasbourg sur le podium, et Paris en 18ème position.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU