Retrouvez l'interview du dirigeant de la semaine dans le "Zapping des Smalls" du 24/02/2021 par Euroland Corporate
Quel est votre métier et comment vous positionnez-vous par rapport à vos concurrents ?
Nous concevons, fabriquons et commercialisons auprès des professionnels, depuis plus de 20 ans, des systèmes de traitement et de désinfection de l’eau par UV et par ozone pour de très nombreuses applications terrestres (piscines, aquariums, eaux potables et usées, de process ou de rejets industriels, aquaculture, réutilisation de l’eau usée…) et maritimes (traitement des eaux de ballast de navires). Nous sommes dans le top 6 mondial des entreprises de notre profil et sur les mêmes technologies. Et le challenge, grâce à notre conception, est de toujours être innovant et compétitif. Depuis mai 2020, nous avons créé une gamme pour la désinfection des surfaces et espaces par UV-C.
Quels sont les atouts que vous mettriez en avant auprès d’un investisseur ?
Innovation, agilité, réactivité et croissance soutenue depuis la création de l’entreprise en 2000, avec une accélération significative depuis notre IPO en 2018. Également, capacité à réaliser de la croissance externe et à intégrer des entreprises dans notre groupe.
Où voyez-vous votre groupe dans 5 ans ?
Nos objectifs sont clairs : 60 millions d’euros en 2024 en organique. De plus, nous sommes actuellement en recherche active d’opportunités de croissance externe. Plus de 80 millions d’euros à horizon de 5/6 ans nous semble tout à fait réaliste. Pour nous, le chiffre d’affaires est un indicateur de croissance et de part de marché mais la rentabilité reste un facteur clé indispensable.
Êtes-vous heureux d’être en bourse ? Pourquoi ?
Au départ et pendant un an et demi, notre parcours a été frustrant. Mais depuis début 2020, sans doute grâce à notre intérêt pour la désinfection de surfaces lié à la Covid, notre cours, et donc notre valorisation, sont davantage conformes à la réalité et à nos souhaits. Nous en avons également compris les règles et nous avons délivré. Ce qui explique que la levée de fonds réalisée fin 2020 a été rapide et réussie. Nous avons aujourd’hui une forte part d’actionnaires individuels (retail), environ 50% du capital. Ce qui nous assure une forte liquidité pour une Small Cap telle que nous. Et 35% environ sont des investisseurs institutionnels.
Quel est votre parcours personnel ?
Je suis un autodidacte assumé et par choix. Mon parcours est multiple : pêche à Terre-Neuve, agent d’assurance, 15 ans dans le domaine du matériel médical pour des multinationales étrangères (Baxter, Frésénius, SCA), puis, dès 2000, création de BIO-UV et PDG depuis cette date. Cela amène à des expériences et des éclairages de terrain très enrichissants, que ce soit sur le plan humain ou business avec une certaine passion.
Quel conseil donneriez-vous à un/e jeune entrepreneur/se ?
Être soi-même, s’investir, ne pas se prendre au sérieux et faire des expériences pour trouver sa voie, celle qui convient le mieux.
Un livre, un film, une série ?
Une série : Engrenages, Vikings, …
Un film : Robin des bois
Le mot de la fin ?
Prendre plaisir en essayant d’apporter des solutions à des enjeux de vie et environnementaux majeurs. Tout cela en travaillant sérieusement sans se prendre au sérieux. Sans oublier la force d’un collectif humain.
