Étude passionnante du Tony Blair Institute for Global Change.
Publiée par Bloomberg.
Elle porte sur la Grande-Bretagne mais peut s'appliquer à tous les pays développés.
1 emploi sur 5 pourrait disparaître en Grande-Bretagne et être délocalisé.
Principalement les jobs bien rémunérés dans le service.
Une conséquence de l'adoption massive du télétravail par les entreprises pendant la pandémie.
Par nécessité, par obligation, les entreprises ont dû permettre à leurs employés de travailler à distance.
Mais cette contrainte s'est transformée en révélation.
Les entreprises ont découvert qu'une partie de leurs équipes pouvait travailler à distance sans que cela n'ait d'impact sur la qualité du travail. Et même avec un impact parfois positif.
...qui a évidemment des conséquences.
La première qui a été déjà largement commentée est le fait que les entreprises vont pouvoir, en adoptant le télétravail un à deux jours par semaine, au minimum, réduire significativement la taille de leurs bureaux et donc la facture des loyers.
Pas de surprise de ce côté-là.
...c'est que selon l'étude parue, les entreprises ont découvert que certaines fonctions pouvaient être assurées à distance.
Totalement à distance.
Et dans ce cas, pourquoi ne pas substituer à la main-d'oeuvre du pays mieux payée et avec un coût social plus élevé, la main-d'oeuvre de pays à salaires moins élevés et à la protection sociale plus limitée ?
...cette réflexion n'est pas marginale dans les entreprises.
Elle va être massive.
Elle va concerner 5.9 millions d'emplois en Grande-Bretagne, pour des employés que l'étude qualifie d' "anywhere workers".
De programmeurs informatiques à designers graphiques en passant par une multitude de jobs.
de l'étude est brutale:
"Si on ne gère pas cette situation, l'outsourcing et l'offshoring de ces jobs auront des conséquences politiques, sociales et économiques similaires à l'effondrement de l'emploi industriel dans les années 70... mais à un rythme accéléré...".
Un vrai sujet de réflexion pour le monde non pas de demain ou d'après-demain, mais d'aujourd'hui.
QUOI DE NEUF ?
L'Union européenne a frappé fort.
Elle a exclu 10 banques internationales de l'opération d'emprunt sur les marchés pour le financement du plan de relance.
Des banques qui ont été impliquées dans des scandales de marchés.
Et ce sont des grands noms: JP Morgan, Citigroup, Bank of America, Barclays ou encore Natixis ou Nomura.
Heureusement que Trump n'est plus là.
Compte tenu du nombre de banques américaines concernées, il aurait pu décider de bombarder les bourses européennes en représailles.
La victoire de la France hier et la Une des Échos ce matin.
"Le pari réussi de la French Tech".
À l'occasion de l'ouverture de Vivatech.
Sur l'essor des start-up tricolores.
Sur les 160 000 emplois directs ou indirects créés par les start-up.
Sur les entrées en bourse de ces start-up de plus en plus fréquentes.
La Cour des Comptes.
La pauvre Cour des Comptes qui s'acharne depuis des années à dénoncer la gabegie de l'État.
Et qui publie des rapports passionnants qui finissent tous à la poubelle.
Cette fois-ci, la Cour des Comptes demande une réduction des dépenses publiques...encore une fois... pour 2022.
Elle sait très bien qu'on va continuer à distribuer massivement de l'argent magique jusqu'aux élections présidentielles.
Une émission pour tout comprendre sur le Bitcoin et les cryptomonnaies.
Nous avons répondu à toutes les questions que vous vous posez : Comment ça marche ? Quelle différence entre les cryptomonnaies ? Une cryptomonnaie est-elle une monnaie ? Faut-il investir dans les cryptomonnaies ? Lesquelles choisir ? Comment et où intervenir pratiquement ?
Avec les Jedis de la blockchain et des cryptomonnaies : Ambre Soubiran de Kaiko, Claire Balva de Blockchain & Cryptos chez KPMG, Jean-David Benichou de Via.io, Charlie Méraud de Woorton, Adli Takkal Bataille de l’Association Le cercle du Coin. Et dans le rôle des deux grincheux du Muppet Show, le grand Jean-Marc Daniel…et moi.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MP
La prudence sera à nouveau de mise ce mercredi, avant la conférence de presse du banquier central américain Jerome Powell, à 20h. Les investisseurs espèrent en apprendre plus sur les prévisions économiques de la Fed et sur le calendrier de son « tapering » (la réduction progressive de ses achats d’actifs). Jusqu’à présent, l’institution s’est montrée rassurante en affirmant que le rebond de l’inflation serait temporaire, provoquant une baisse du rendement des bons du Trésor américain. Ce contexte a soutenu les principaux indices boursiers mondiaux, de Wall Street à Paris. Seulement voilà, ce discours pourrait évoluer ce soir. Le statu quo l’emportera malgré tout. Aucun changement de politique monétaire n’est attendu avant les prochaines réunions d’août, voire de septembre. En attendant le discours de Powell, deux publications vont animer la cote ; la production industrielle chinoise à 9h et les chiffres de l’immobilier américain à 14h30.
Hier soir, quelques prises de bénéfices ont poussé Wall Street dans le rouge (-0,27% pour le Dow Jones, -0,71% pour le Nasdaq). Même tonalité à Tokyo où l’indice Nikkei abandonne 0,51% ce matin.
Le Brent se négocie à 74,45 $.
L'once d'or s'échange à 1 861 $.
L'euro/dollar évolue à 1,213 $.
Le nombre d'introductions en bourse en Europe est au plus haut depuis 2015; ça m'a mis de mauvaise humeur pour la journée, voire la semaine : le stationnement des motos et scooters va devenir payant à Paris; il y a pénurie de fruits et donc explosion des prix du fait du gel du printemps; pas de resserrement des contraintes d'octroi de crédit immobilier; Mariani creuse l'écart avec Muselier en PACA dans les sondages; Biden et Poutine se rencontrent aujourd'hui à Genève; Macron a décoré Édouard Philippe hier de la médaille de grand officier de la Légion d'honneur pour le faire patienter jusqu'aux présidentielles de 2027; les mairies vont rendre plus compliquée à partir de 2022 la transformation de bureaux en meublés Airbnb.