Tous les pays sont concernés.
L'immobilier résidentiel explose.
Partout.
Aux États-Unis, le prix moyen d'une maison a progressé de 23,6% en un an.
Une partie des transactions se fait aujourd'hui au-dessus du prix demandé par le vendeur, du fait d'une concurrence acharnée entre les acheteurs.
... mondiale largement supérieure à 10% en un an.
Comme le dit le Financial Times, cette hausse va de la Suède à la Corée du Sud en passant par le Canada, la Hollande ou encore la Nouvelle-Zélande.
Une hausse des prix qui touche les capitales, mais aussi les banlieues et les villes moyennes du fait de la propagation du télétravail.
Cette envolée des prix de l'immobilier provoque une fracture majeure.
Entre ceux qui peuvent encore acheter leur logement et ceux qui ne peuvent pas.
La hausse des prix touche les classes moyennes et les primo-accédants.
Certes les taux bas devraient favoriser l'accession à la propriété, mais, par ricochet sur les prix, ils rendent une acquisition immobilière impossible.
Si au début de la hausse, les banques centrales se réjouissaient du fait de l'impact positif sur le secteur du bâtiment, aujourd'hui elles sont face à un dilemme.
Si elles continuent à arroser le monde d'argent gratuit, la bulle immobilière va continuer à gonfler.
Si elles arrêtent, la bulle immobilière va se dégonfler certes, mais l'économie va ralentir.
QUOI DE NEUF ?
Énorme claque pour Macron et Le Pen aux régionales.
Mais les deux candidats les mieux placés pour les présidentielles sont... Macron et Le Pen.
Sauf si les sondages se trompent, encore une fois.
Que vais-je faire ?
C'est la question que doit se poser le président.
La semaine passée, il avait réagi immédiatement à la déroute du premier tour en invitant à l’Élysée Justin Bieber et sa compagne.
Tous les commentateurs politiques se demandent qui il va inviter cette semaine.
Certains États américains ont décidé de supprimer plus tôt qu'à la date prévue de septembre, les aides complémentaires au chômage.
Et l'impact a été immédiat : l'emploi a explosé dans ces états.
Exemple : le Missouri.
Taux de chômage déjà à 4,2% contre 5,8% pour la moyenne nationale.
Un vrai sujet de réflexion pour des pays comme la France à système d'allocation chômage particulièrement généreux.
Selon les Échos, une accélération de la réforme des retraites serait dans les tuyaux.
L'idée serait de reporter l'âge de la retraite à 64 ans pour les natifs à partir de 1964 et ce dès 2028-2029.
La première génération concernée, les personnes nées en 1961, basculerait à 62 ans et demi dès 2022/2023.
Je trouvais déjà que les livraisons en 15 minutes étaient une aberration économique et sociale.
Maintenant c'est la livraison en 10 minutes.
Bientôt on aura des livreurs sous-payés qui vont dormir sur nos paliers ou dans nos réfrigérateurs pour nous livrer encore plus rapidement.
Et on ne peut pas appeler cela de l'exploitation, il faut dire "foodtech".
Un nouvel ordre mondial ?
Le GIEC annonce la fin du monde : quelles conséquences pour l'économie ?
Les économistes français veulent changer l'économie : est-ce possible ?
Les marchés continuent à monter : jusqu'où ?
Des bulles se forment et se dégonflent : apprenez à les identifier.
Quelles actions acheter ?
Qui sont les meilleurs gérants de la semaine ?
Nous avons échangé sur ces sujets et répondu à toutes les questions avec nos Jedi de l'Économie et de la Finance : Denis Ferrand de Rexecode, Benaouda Abdeddaïm, Grégoire Sentilhes de Nextstage et Sébastien Lalevée d'Arbevel.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MP
C’est une semaine chargée qui attend les investisseurs. Certes, ce lundi sera relativement calme sur les principales places boursières, faute d’actualité majeure. Le premier semestre s’achève et devrait enregistrer la deuxième plus forte progression sur six mois, depuis 2000. Pour autant, le second manque de visibilité. La reprise de la pandémie inquiète et accentue des risques déjà bien présents (pénuries de stocks et de main d'œuvre, changement de cap au sein de la Fed...). La banque centrale américaine s’est montrée patiente ces derniers mois face à des chiffres de l’emploi ressortis en dessous des attentes. Ce vendredi, le département du Travail américain publiera justement son dernier rapport ("NFP"). Le consensus de marché table sur 675 000 créations d’emplois dans le secteur non agricole, au mois de juin. C’est la statistique la plus attendue de la semaine. En parallèle, le cartel pétrolier de l’Opep tiendra sa réunion mensuelle avec ses alliés ce jeudi. Une nouvelle augmentation de la production devrait être validée pour accompagner la reprise mondiale, comme en attestent les bons indicateurs PMI dévoilés la semaine dernière.
Le CAC40 est attendu sans grand changement ce matin. À Tokyo, le Nikkei a clôturé en petite baisse (-0,06%).
Le Brent se négocie à 76,24 $.
L'once d'or s'échange à 1 783 $.
L'euro/dollar évolue à 1,193 $.
Le variant delta progresse, et il va progresser en France aussi du fait de ceux qui refusent de se faire vacciner, des gens qui refusent de se faire vacciner, mais veulent tout de même être soignés aux frais de la collectivité nationale s'ils sont touchés, super énervant; Attention pépite : série sur Arte, chilienne (à voir en VOST bien sûr) : "La Meute", très dure, mais excellente; Soirée foot pour beaucoup d'entre vous ce soir; Les LR vont devoir choisir entre Pécresse et Bertrand pour la présidentielle; Claude Chirac dépasse les 70% en Corrèze; La mère d'Elon Musk a tweeté une photo du génie à sa naissance pour lui souhaiter un bon anniversaire de 50 ans, Elon a retweeté avec un coeur, finalement ils sont comme les autres; Le dernier département communiste, le Val-de-Marne, a basculé à droite, la fin d'une époque; Le ministre de la Santé britannique a dû démissionner : il s'est fait filmer embrassant une femme qui n'était pas la sienne, violant ainsi...les règles de la distanciation sociale.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU