Lundi 20 décembre

Vous avez remarqué ?
On ne les compte plus.
Après la cinquième vague, on a arrêté.
La nouvelle vague ressemble à un tsunami.
On entend tout et n'importe quoi sur Omicron mais une certitude : on est reparti pour un tour de restrictions, voire de confinement, dans certains pays.
Et les investisseurs pourtant en état d'euphorie permanente accusent le coup.

LES PAYS...

...les plus chanceux, comme la France, passeront les fêtes en famille mais subiront un nouveau cycle de restrictions dès le retour des vacances.
Pour les autres, comme les Pays-Bas, il n'y aura pas de Noël, c'est déjà le reconfinement.
Et les marchés commencent déjà à mesurer les conséquences d'Omicron sur l'économie et sur les indices boursiers.

LE VERRE À TROIS QUARTS VIDE

Omicron est une mauvaise nouvelle pour l'économie.
Une économie qui montrait déjà des signes de ralentissement, léger, pour 2022, après une reprise spectaculaire en 2021.
Les ménages vont à nouveau limiter leur consommation et empiler encore de l'épargne.
Une épargne forcée du fait des restrictions et des confinements, et une épargne de précaution du fait de la perception grandissante d'un Covid avec lequel nous allons être appelé à vivre encore pendant plusieurs années.

LES ENTREPRISES...

...elles, sauf celles qui sont en première ligne comme la restauration, le voyage, l'hôtellerie et une partie de la distribution, ont appris à fonctionner avec le Covid.
Le télétravail est intégré et ne constitue plus un obstacle et la digitalisation accélérée par deux ans de Covid permet aux entreprises de tourner, presque, normalement.

LE VERRE AU QUART PLEIN

Avant Omicron, l'économie souffrait du dérapage de l'inflation et des goulets d'étranglement liés à l'explosion de la demande post (première) crise sanitaire.
Omicron pourrait jouer un rôle bénéfique sur les pénuries et l'inflation en ralentissant la demande.
Et certains esprits mal placés pourraient même se dire qu'avec Omicron, les banques centrales vont devoir revenir à leurs bonnes vieilles habitudes et recommencer à arroser les marchés de liquidités et ne pas monter leurs taux d'intérêt.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

LA BLAGUE DU JOUR

L'interview du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau : "La BCE n'agit pas pour financer les déficits français."
Ah bon ?
Il veut peut-être dire que la BCE n'agit pas "seulement" pour financer les déficits français mais aussi les déficits italiens, espagnols, etc., etc.
Il tente de montrer que les banques centrales sont encore indépendantes et qu'elles ne font pas n'importe quoi, et ce n'est pas convaincant.

VERS LA VACCINATION OBLIGATOIRE

De nombreux pays comme l'Autriche ou l'Allemagne ont basculé.
La France hésite.
Elle joue avec les mots, pass sanitaire ou pass vaccinal, vaccination obligatoire envisagée en entreprise mais pas encore annoncée.
Il ne faut pas heurter les 5 millions de non vaccinés qui sont aussi 5 millions d'électeurs ?

JOE BIDEN

Le président américain est déjà au plus bas de sa popularité.
Il accumule les déboires.
Le dernier en date ?
Son package de relance sociale de 1 750 milliards de $.
Le package est déjà passé devant la Chambre des Représentants mais il est bloqué au Sénat.
Par les Républicains bien sûr.
Mais les démocrates ont la majorité, à une voix près.
Et l'irréductible sénateur de West Virginia, Joe Manchin, ne veut pas le voter, il estime qu'il va plomber le déficit américain pour des décennies.
Imaginez la pression qu'il y a sur les épaules de ce sénateur démocrate qui résiste au président, au gouvernement, et à tous ses collègues démocrates.

C'EST VOTRE ARGENT EN REPLAY

On a rejoué l’année 2021 et on s’est projeté sur 2022 pour l'économie et les marchés, avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Pascale Seivy, d'Oddo BHF Private Bank, Hervé Goulletquer d’Accuracy, Christopher Dembik de Saxo Bank et Louis de Fels de Gay-Lussac Gestion
On a même eu un chat en plateau, celui de Christopher Dembik
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.

DU COTÉ DES MARCHÉS

Par Pascal Malula, Analsyte Bourse MTB.
Les marchés européens ont ouvert dans le rouge ce matin, secoués par les mauvaises nouvelles sur le plan sanitaire. La dégradation de la situation sanitaire aux Pays-Bas, en Autriche et en Allemagne, qui s'accompagne de la mise en oeuvre de mesures de restriction à la circulation, fait craindre un nouveau coup de frein à l'économie européenne. Le CAC40, qui a déjà franchi à la baisse le seuil des 6 800 points, lesté par les secteurs cycliques (Safran et Stellantis perdant respectivement 4.03 % et 3.81% à l’ouverture), consolide autour des 6 770 points
En Asie, la Bourse de Tokyo a chuté de 2.13% ce matin, à 27 937 points.
Le Brent se négocie à 71,1 $ (-2.39%).
L'once d'Or se négocie à 1 797 $ (-0.09%).
L'euro/dollar évolue à 1,125 $ (+0.18%).

ON S'EN FOUT ?

Les recettes du foie gras facile et des cassolettes de Saint Jacques sont en tête des recettes consultées sur Marmiton avant Noël, avec celle de la bûche de Noël; À 18 ans, un enfant pourra changer de nom et prendre celui de sa mère ou de son père; Gardez le moral les amis, on va se sortir de cette phase comme on s'est sorti des autres, on est là!; La France troisième à l'Eurovision Junior avec Enzo; Prévision d'un IFI record avec l'explosion des prix de l'immobilier; Le groupe de vêtements de luxe italien Zegna entre en Bourse à New York aujourd'hui; Le premier SMS envoyé le 3 décembre 1992 par Vodafone ("Merry Christmas") est mis aux enchères à 200 000€, il y a vraiment trop d'argent qui circule; Record de fréquentation pour le nouveau "Spiderman"; J'ai fini Gomorra saison 5, scénario grotesque, dommage.

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