La démographie est devenue un thème central pour les prévisions de croissance et d'inflation.
Et c'est normal.
L'effondrement des taux de fécondité partout dans le monde, en dehors de l'Afrique, et l'allongement de la durée de la vie vont autant, si ce n'est plus, changer la face du monde que la transition écologique.
On parle beaucoup d'écologie. Tant mieux.
Mais on parle peu de démographie.
On fait de moins en moins d'enfants.
Partout dans le monde.
Sauf en Afrique subsaharienne.
Si la baisse reste contrôlée dans des pays comme la France, elle s'accélère dans des pays comme la Corée du Sud ou la Chine.
Le seuil de renouvellement de la population est un taux de fécondité supérieur à 2.07 dans les pays développés (il peut dépasser les 3 dans des pays pauvres à fort taux de mortalité infantile).
En Corée, nous le disions hier, il est tombé à 0.84.
En France nous avons chuté en dessous des 2 et nous nous situons aujourd'hui en dessous de 1.80.
On est largement passés en dessous de 1.70.
Aux États-Unis nous sommes autour de 1.70.
Le Japon est autour de 1.35.
L'Italie autour de 1.25 !
Nous faisons donc de moins en moins d'enfants.
Hors immigration, les populations des principales puissances économiques vont chuter.
C'est déjà le cas au Japon.
Ce sera bientôt le cas en Chine.
....à cet effondrement de la fécondité qui s'accélère, l'allongement de la durée de vie a été spectaculaire.
Si on exclut une partie de l'Afrique et quelques pays émergents, le reste du monde va donc être peuplé de plus en plus de personnes âgées.
Et c'est là que ça devient intéressant.
Ceux qui comme moi disent : si on veut connaître l'impact sur l'économie et l'inflation d'une population vieillissante, il suffit de regarder l'exemple du Japon qui est en avance de 20 ans sur le cycle démographique.
Et au Japon, c'est clair, la croissance a toujours été très faible et l'inflation inexistante.
Normal.
Moins de jeunes et plus de personnes âgées = moins de croissance car moins de consommation, surtout si on vit de plus en plus longtemps avec des retraites qui vont être de plus en plus basses et un capital qu'il faut utiliser avec parcimonie pour tenir plus longtemps.
Parmi lesquels nos deux amis économistes Emmanuel Lechypre et Denis Ferrand.
Pour eux, ce n'est pas uniquement la démographie qui explique le ralentissement de la croissance et l'inflation nulle au Japon, c'est aussi le fait que les salaires ont peu augmenté sur les trente dernières années. Entre autres raisons.
Et ils ajoutent (j'espère ne pas trahir leur pensée) que dans un monde avec moins de jeunes et de plus en plus de gens à la retraite, il va y avoir une forte demande pour les "actifs", une demande qui va se traduire par une hausse des salaires et donc une tension inflationniste.
Je pense que la digitalisation va largement compenser les besoins de travail et de travailleurs et que les seuls besoins qui vont continuer à progresser seront les services à la personne, qui sont, et je le déplore, des jobs low cost.
Donc pas d'inflation démographique.
Une démographie qui pour moi reste un facteur déflationniste lourd.
Comme au Japon.
Vous savez tout.
Ou presque.
Vous avez tous les éléments pour vous faire votre propre opinion.
Je rajoute au débat un chiffre frappant : l'ONU prévoyait qu'un habitant sur 7 vivrait au sud du Sahara en 2019, que ce sera 1 sur 6 en 2030 et 1 sur 3 d'ici à la fin du siècle.
Il va donc y avoir un vrai sujet de migration entre des pays qui vont voir leur population chuter brutalement et des pays dont la population continue à exploser, certes à un rythme un peu moins soutenu.
Autre fait intéressant : il n'y a pas eu de baby-boom pendant les confinements.
Et comme il y a de moins en moins de souscripteurs à Netflix, on se demande ce qu'il se passait dans les foyers...
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Elon Musk a réuni les 46.5 milliards $ nécessaires pour acheter Twitter.
25.5 milliards de dettes.
21 milliards de cash qu'il apportera lui-même avec, éventuellement, d'autres investisseurs.
En contrepartie d'une partie de ses prêts, des actions Tesla.
La une de The Economist: "The Fed that failed".
L'erreur de la Banque centrale américaine.
Elle a répété pendant des mois que l'inflation était temporaire et a refusé d'agir.
Et maintenant elle panique face à l'explosion de l'inflation.
Et pour The Economist (comme pour moi), la FED a fait une big mistake et va avoir du mal à maîtriser l'inflation à court terme.
5,85%*.
C’est, selon l’ASPIM (Association française des Sociétés de Placement Immobilier), la performance moyenne des SCPI (Sociétés civiles de placement immobilier) en 2021.
4,49%* de rendement distribué en 2021, net de tout frais (hors fiscalité).
Avec quand même des disparités entre les SCPI puisque les plus rentables culminent à environ 6%* de rendement. Voir notre TOP 10 des meilleures SCPI 2022.
Mais le rendement ne fait pas tout. La hausse du prix de la part constitue une deuxième source de performance. Selon l’ASPIM, en 2021, les SCPI ont enregistré une hausse moyenne du prix de la part de 1,36%*. Mais toutes les SCPI n’ont pas revalorisé. Elles le font généralement quand la valeur de leur parc immobilier a substantiellement augmenté sur l’année. Certaines SCPI de notre palmarès ont procédé à des hausses de prix dernièrement (PF Grand Paris, Epargne Pierre, Novapierre Allemagne, Epargne Foncière, etc.). Et les experts de meilleurtaux Placement ont identifié d’autres véhicules qui pourraient revaloriser dans les prochaines semaines.
Investir en parts de SCPI juste avant une hausse du prix de la part est une opportunité rare. Cela permet de bénéficier immédiatement d’une revalorisation de son investissement.
Pour être certain de ne pas manquer les prochaines opportunités :
>> Demandez à être alerté(e) en priorité avant une revalorisation de parts de SCPI
Qui sort renforcé de cette guerre en Ukraine et qui en sort affaibli ?
La croissance mondiale va-t-elle déraper?
La France est-elle devenue dépendante de l’État ?
Que va faire la Bourse? Quelles actions acheter ? Qui sont les meilleurs gérants de la semaine ?
Vous le saurez en regardant/écoutant les Jedi de l'économie et de la finance: Denis Ferrand de Rexecode, Jérôme Fauvel de La Française AM, Louis de Montalembert de Pleïade AM et l'immense Benaouda Abdeddaïm.
Ce soir à 20h sur BFM Business.
Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB.
On enchaîne les hausses et les baisses ! Le CAC ouvre en repli ce matin (-1,50% à 6 610 points) après avoir signé hier une deuxième séance consécutive de hausse (+1,36%, 6 715 points). D’un côté, les résultats d’entreprises stimulent les récentes progressions. De l’autre, ce sont les propos “faucon” des banquiers centraux américains qui provoquent les baisses. Dernière déclaration en date, Powell a rappelé que la prochaine réunion de la Fed les 3 et 4 mai devrait acter une hausse du taux directeur de 0,50%. Ses propos font suite à ceux de son collègue James Bullard, mercredi, qui évoquait un taux directeur américain à 3,50% en fin d’année, soit 6 hausses de 0,50% lors des 6 prochaines réunions de la banque centrale américaine. En plus des présidentielles, il va falloir composer avec ces deux éléments dans les prochaines séances et avec cette forte volatilité…
La Bourse de Tokyo clôture en baisse d’1,63% à 27 105 points (-4,3% depuis le 1er janvier).
Le baril de pétrole Brent s'échange à 106,9$ (+1,75%).
L'once d'or se négocie à 1 953 $ (-0,25%).
L'euro/dollar évolue à 1,082 $ (-0,17%).
Les consommateurs se détournent du bio, trop cher en période de flambée des prix; l'ex président Lula appelle à voter pour Emmanuel Macron; Zelensky a besoin de 7 milliards de dollars par mois pour reconstruire l'Ukraine; les Russes finissent d'anéantir ce qui reste de Marioupol; la banque qui a octroyé un crédit de 9 millions d'euros au RN en 2014 est une banque russe peu connue, la "First Czech Russian Bank" qui a faillite en 2016, la créance est détenue maintenant par un groupe aéronautique russe Aviazapchast; pour Mélenchon, le débat a été un "scrabble assez ennuyeux"; le débat n'a attiré que 15.6 millions de personnes, contre 16.4 en 2017 et 30 en 1981 et 1988; documentaire ce soir sur France 5 sur le prodige du théâtre, Alexis Michalik; j'ai fini "Anatomie d'un scandale" sur Netflix, verdict: une daube; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens ; je vous souhaite un excellent week end
* Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI
- La liquidité. La SCPI n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI