C’est l’histoire d’une seconde chance.
Une histoire qui pourrait être marrante, voire inspirante, si on ne parlait pas de milliards de dollars partis en fumée, et sans ce sentiment que le même scénario va se répéter
Après avoir été viré de son poste de CEO de WeWork, Adam Neumann lance Flow.
Après le crash de WeWork, we flow (on coule) ?
Par Gauthier MAES
Responsable média
Meilleurtaux Placement
Si vous ne vous intéressez pas trop aux start-ups américaines, et que vous n’avez pas vu le documentaire "WeCrashed" sur Apple TV (à voir), vous ne connaissez peut être pas Adam Neumann.
Ce jeune businessman israélien est connu pour avoir fondé en 2010 WeWork, le spécialiste des espaces de coworking, l’ex-star du "bureau de demain".
Une société qui avait tout pour devenir une grande success story de la tech américaine.
Un concept "tendance" qui se vend très facilement aux banquiers et fonds d’investissement qui financent tout ce qui touche à "l'économie de partage".
Un jeune CEO charismatique, des milliards de dollars de levées de fonds en moins de 10 ans, 17 millions de mètres carrés d’immobilier dans 150 villes, et des pertes bien sûr (on n’en viendrait à se demander si ce n’est pas un critère…).
Une valorisation estimée à 47 milliards de dollars en 2018, au moment de sa demande d’introduction en Bourse.
…jusqu’à la demande d’introduction en Bourse en 2018.
Les potentiels investisseurs découvrent alors les pertes vertigineuses du groupe.
Ils découvrent également des pratiques douteuses du jeune CEO (il a par exemple investi personnellement dans des bâtiments loués à WeWork), son train de vie démesuré, et ses méthodes de management controversées : pression, harcèlement, menaces de licenciement, manipulation, et culture de l’élitisme. Certains vont même jusqu’à décrire WeWork comme une secte.
L’introduction en Bourse échoue, la valorisation (fictive) du groupe s’écroule, les pertes elles ne sont pas fictives et les actionnaires doivent remettre au pot : ils acceptent mais demandent la tête d’Adam Neumann.
Adam Neumann n’est pas parti les mains vides.
Il a reçu un chèque de 1,7 milliard de dollars, qui lui a permis d’acheter des appartements dans diverses villes américaines et de se lancer dans sa nouvelle aventure : Flow.
Flow est une start-up qui cherche à révolutionner l’immobilier résidentiel, en offrant des services centrés sur la communauté dans les appartements.
Une « utopie » pour les télétravailleurs.
Après le bureau de demain, place donc à la maison du futur.
… c’est que les investisseurs croient encore à cette nouvelle fable.
La société de capital-risque Andreessen Horowitz (a16z) a annoncé investir 350 millions de dollars dans Flow, son plus gros chèque pour une entrée au capital jusque-là, sur la base d'une valorisation à 1 milliards de dollars.
L’histoire peut donc recommencer, les levées de fonds et les investissements aussi (pas les revenus, toujours).
Malgré l’inflation et le resserrement monétaire, les investisseurs ont encore beaucoup (trop) d’argent à placer.
Et le dégonflement des bulles, des NFT, la chute de licornes et de hedge funds qui avaient tout miser dessus n’y changeront rien : les investisseurs préfèrent toujours croire aux belles fables et aux « changements de paradigme », plutôt qu’au bon vieux business model basé sur la rentabilité.
L’expression "Ok boomer" a encore de beaux jours devant elle.
QUOI DE NEUF ?
Le pétrole est au plus bas depuis le début de la guerre en Ukraine.
95 dollars le baril de brent.
Rappelons qu’il avait atteint 139 dollars début mars, porté par la guerre et les sanctions sur le pétrole russe.
Les craintes liées à une récession mondiale (provoquée par l’inflation et donc… la hausse du pétrole) ont fait baisser le baril à son niveau d’avant-guerre.
Le balancier.
Liz Cheney, députée républicaine qui préside la commission d'enquête sur l'insurrection du 6 janvier 2021 au capitole, farouchement opposée au retour de Donald Trump, a été battue à la primaire de son parti par Harriet Hageman, partisane de l'ex-président .
Huit des dix députés républicains qui ont voté en faveur de la destitution de Trump ne sont plus dans la course aux primaires républicaines.
Ils ont été battus par des candidats « négateurs d'élections » qui clament que Joe Biden a été élu frauduleusement.
Et une bonne partie de ces candidats complotistes pourraient être élus députés en novembre, car les élections de mi-mandat s'annoncent sévères pour le parti démocrate de Joe Biden.
…en Chine.
Ne l’appelez plus "le pays de l’enfant unique".
Depuis 2016 déjà, les autorités chinoises tentent de résoudre la crise démographique qui frappe le pays en incitant les couples chinois à faire des enfants.
L’année dernière la Chine a autorisé jusqu’à trois enfants par couple (mais pas plus, n’exagérons rien…).
Et hier le ministère de la Santé a annoncé de nouvelles mesures destinées à encourager les familles à avoir plus d'enfants : subventions, déductions fiscales, meilleures assurances santé, aides dans l'éducation et le logement, etc.
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
"Le marché de l'assurance auto n'a jamais été aussi concurrentiel avec plus d'une centaine de compagnies agréées. Pour autant, le niveau des primes ne cesse d'augmenter. Le changement d'assurance auto est-elle la solution pour payer moins cher ? !"
Lire cet article sur Moneyvox.fr
C’est un « exploit » qu’on se doit de signaler.
Les trois portefeuilles d’actions conseillés par les experts de meilleurtaux Bourse privée sont tous les trois positifs depuis le début de l’année.
Alors que le CAC 40 perd plus de 7%.
+11,55%* pour le portefeuille défensif qui comme en 2020 montre sa résistance aux baisses.
+0,02%* pour le portefeuille sportif qui est pourtant investi dans des titres volatils qui auraient pu souffrir de la baisse (mais il tient).
+2,84%* pour le portefeuille international lancé en avril dernier (contre +2,27% pour son benchmark).
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Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Portée par un élan haussier en début de séance hier, la Bourse de Paris n’a cessé de perdre du terrain pour clôturer finalement à 6 593 points, +0,34%. Aux États-Unis, Wall Street a clôturé sans tendance. Entre les dernières vagues de résultats et les données économiques mitigées, la Bourse new-yorkaise ne sait pas dans quelle direction s’orienter. En effet, nombreux sont ceux qui pensent que l’économie américaine sera la victime collatérale de la guerre à mort menée par la Fed contre l’inflation. Dans ce contexte, le Dow Jones a gagné 0.71% tandis que le Nasdaq a perdu 0.18%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a gagné ce matin 1.23% à 29 222 points. Le CAC40 est attendu aux alentours des 6 620 points en matinée.
Le Brent se négocie à 92,86 $ (+0.26%).
L'once d'Or se négocie à 1 776$ (+0.04%).
L'euro/dollar évolue à 1,010 $ (+0.01%).
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* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les performances décrites ci-dessus ne sont que des exemples et ne peuvent être considérées comme une garantie de résultats. Elles résultent des observations et d’un calcul réalisé par Meilleurtaux Placement en comparant le prix lors de l’émission du conseil d’achat au prix lors de l’émission du conseil de vente. Nous attirons par ailleurs votre attention sur le risque de perte totale d’un investissement en actions ou en produits dérivés. Le lecteur reconnaît par conséquent que toute opération, d’achat ou de vente de produits financiers, reste sous son entière responsabilité.
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