Je devrais même écrire "les années" des matières premières.
Cette classe d'actifs, car c'est une classe d'actifs pour les investisseurs, a connu une performance spectaculaire depuis son effondrement lors du Covid.
Malgré un repli depuis quelques semaines, 2022 a été, encore une fois, l'année des matières premières.
L'indice du Commodity Research Bureau, un indice de référence qui comprend 19 matières premières parmi les plus traitées : du pétrole, du gaz naturel, de l'essence à l'or et l'argent en passant par le jus d'orange (revoyez ou voyez si vous ne l'avez jamais vu "Un fauteuil sur deux", un film exceptionnel et de saison sur le trading) ou encore le cacao et le coton.
lors de la première vague de Covid à un niveau d'environ 115 points.
Puis le monde redémarre.
Et il flambe.
En ligne droite.
Jusqu'à atteindre un sommet au-dessus des 350 points en juin 2022 avant de redescendre depuis d'environ 20%.
Plus de 40% de hausse donc en 2021.
Et encore 20% de hausse environ cette année.
Wow.
Quel parcours !
certes mais facilement explicable.
Après la mise en coma artificiel de l'économie mondiale début 2020, le redémarrage de l'économie alimenté par les plans de soutiens des gouvernements et les torrents de liquidités des Banques centrales provoquent une ruée sur les matières premières.
Et, alors qu'on pouvait espérer une accalmie, est venue l'invasion de l'Ukraine.
La suite, vous la connaissez...
pour l'inflation, le cours des matières premières, à commencer par le pétrole et le gaz naturel, a rechuté mais reste à des niveaux tout de même très largement supérieurs à leur niveau d'avant Covid (l'indice était autour de 200 à la fin de l'année 2019 et nous sommes proches au-dessus de 270 encore...)
qu'il y a deux camps.
Comme toujours.
Et opposés évidemment.
Parmi les prévisionnistes pour l'année à venir, ceux qui pensent qu'avec le fort ralentissement économique qui arrive, l'année 2023 ne sera pas une bonne année pour les matières premières du fait du ralentissement de la consommation, de la baisse des investissements des entreprises et, pourquoi pas, d'un conflit en Ukraine qui va peut-être finir un jour par marquer une pause.
Et ceux qui au contraire pensent que le sens naturel du cours des matières premières est la hausse, Goldman Sachs par exemple, parce qu'il y a de moins en moins d'investissements dans l'exploitation, notamment dans l'exploitation des énergies fossiles, pourtant indispensables dans les 20 années, au moins, qui viennent.
Nous sommes d'accord avec les deux camps...
Ce bon vieux "En même temps"...
Mais c'est une question de timing.
Tout d'abord, quel que soit le contexte, nous avons TOUJOURS dans nos allocations un peu d'or ou des matières premières, toujours, dans un souci de diversification (il existe de nombreux fonds ou trackers pour investir sur les matières premières).
Mais nous attendons que les cours des matières premières baissent encore pour refléter le ralentissement à venir de la croissance pour nous renforcer, car nous voulons nous renforcer pour investir sur une tendance à long terme qui restera haussière.
On vous préviendra quand on le fera bien sûr.
A PART CA ? QUOI DE NEUF ?
Toujours sur les matières premières.
Les cours du gaz naturel en Europe s'effondrent.
Comme ceux qui suivent cette newsletter le savent, la chute des cours du gaz a été un de nos dadas depuis quelques mois, nous attendions cet effondrement.
Et il est bienvenu pour l'inflation.
Pour la Russie, c'est une mauvaise nouvelle surtout que le rouble est en chute de près de 15% sur un mois.
Poutine va peut-être devoir accepter la suggestion appuyée de la Chine pour l'ouverture de vraies négociations (c'est Noël, on a le droit d'espérer...).
publiée aux Etats-Unis et basée sur des données de la Banque centrale américaine et du département du Commerce, la crise 2022 a réduit les inégalités.
La raison est simple : les ménages les plus modestes ont peu ou pas d'actions.
Mais ce sont les chiffres qui sont assez hallucinants.
5 catégories de ménages américains.
Le top 0.1% dont la fortune moyenne est de 132 millions de $. Perte sur l'année : 9%
Le reste du top 1% : 19.3 million de $ en moyenne et une perte de 11.2%.
Les 9 % suivants : 4.4 millions de dollars et -5.8%
Les 40% suivants : 768 000$ et -2.1%
Et enfin l'autre moitié : 70 800$ et +18.1%.
Bon, les inégalités ont peut-être, un peu, diminué mais le fossé est tout de même béant.
d'immobilier aux États-Unis en 2023.
Un secteur déterminant pour savoir si le landing de l'économie sera soft ou hard.
Hier, les ventes de maisons existantes ONT encore chuté de 7.7% en novembre avec des ventes en chute de 35% en glissement annuel. L'explosion des taux a freiné l'accès à la propriété.
Mais la confiance des consommateurs américains a rebondi grâce, principalement, à la bonne tenue du marché de l'emploi. Les ménages américains continuent à consommer mais, contrairement aux ménages français, ils puisent largement dans leur épargne pour compenser la baisse de leur pouvoir d'achat.
Une autre mentalité.
Encore et toujours.
Le Livret A.
Nouveau record historique.
Il a dépassé les 600 millions d'euros de dépôts en novembre !
Avec son cousin, le Livret de Développement Durable et Solidaire, l'encours dépasse même le milliard d'euros.
Les fourmis.
"En attendant le train
On a pensé que ce petit problème pourrait vous distraire : sachant que 25% des Français ayant projeté de voyager en train pour ce week-end de Noël (800 000) vont voir leur train annulé et que, pour une année normale, 14% de nos compatriotes passent Noël sans aucune compagnie, combien de Français seront seuls cette année le soir du 24 ? Vous avez jusqu’au départ de votre train (ça devrait suffire)."
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Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Les principales Bourses européennes ont clôturé hier en forte hausse à la faveur d’un regain pour le risque après plus d'une semaine de prudence liée aux annonces des grandes banques centrales. Le CAC40 a repris du poil de la bête, +2.01% à 6 580 points. Alors qu'il reste moins de deux semaines avant de finir l'année, la Bourse de New York a terminé dans le vert mercredi soir, portée par les solides résultats de Nike. Le Dow Jones et le Nasdaq ont gagné respectivement 1.60% et 1.54%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a reculé ce matin de 0.68% à 26 507 points.
Le CAC40 est attendu aux alentours des 6 620 points en matinée.
Le Brent se négocie à 79.65 $ (+3.31% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 814 $ (+0.05%).
L'euro/dollar évolue à 1,064 $ (+0.31%).
Comment faire diminuer drastiquement le nombre de décès du Covid ?, la réponse chinoise : depuis hier toute personne qui est décédée, en étant positive au Covid, mais pour une autre cause qu'un problème respiratoire n'est pas considérée comme morte du Covid... il suffisait d'y penser ; Elon Musk va chercher un PDG pour le remplacer à la tête de Twitter et il a expliqué qu'il avait coupé rapidement les coûts du fait d'un cash flow négatif de 3 milliards de $ par an, ouch!; L'associée et ex-compagne de Sam Bankman-Fried de FTX, Caroline Ellison a décidé de coopérer avec la justice américaine et de plaider coupable; Zelensky a rencontré Joe Biden à Washington; Les ex-députés LREM battus aux dernières législatives ont du mal à retrouver du travail; Messi va rester une année de plus au PSG; Je me demande si je vais revoir encore et encore "L'aile ou la cuisse" ce soir sur France 3; Le Danemark a supprimé un jour férié pour financer le budget de la défense ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.