Un de vos cadeaux de rentrée : le prix de l'essence à la pompe flambe.
Les distributeurs n'ont pas répercuté la baisse du pétrole sur les prix de l'essence.
Mais ils recommencent à répercuter la hausse du pétrole.
Encore un facteur qui va plomber le pouvoir d'achat, la consommation et la croissance.
Explications.

ABERRANTS

Les prix de l'essence à la pompe qui ont allégrement dépassé, parfois largement, les 2 €.
Quand le pétrole a été sous pression, les prix de l'essence ont à peine baissé.
Malheureusement, le pétrole repart à la hausse et les compagnies pétrolières vont répercuter immédiatement et très largement cette hausse sur le prix de l'essence.

RECORD POUR 2023

Le pétrole a bondi.
Il a atteint son cours le plus haut de l'année.
On flirte à nouveau avec les 90 $.
Une mauvaise nouvelle pour la baisse de l'inflation.
Une mauvaise nouvelle pour le pouvoir d'achat.
Et donc pour la consommation et la croissance.

POURQUOI CETTE HAUSSE ?

L'Opep +.
Elle a décidé de prolonger la réduction de la production.
Une décision "temporaire" qui avait été prise en juin.
Et qui est de moins en moins temporaire.
Cette réduction a été prolongée jusqu'à la fin de l'année.
Et risque d'être à nouveau prolongée.

POURQUOI CETTE DÉCISION ?

C'est l'Arabie Saoudite qui est à la manœuvre.
Et là on entre dans le domaine de la géopolitique.
MBS est à la manœuvre.
Et la stratégie de MBS est claire.
Utiliser toutes les armes qui sont en son pouvoir pour mettre la pression sur les États-Unis. Pour obtenir des concessions en matière de sécurité et en matière d'armement. Et peut-être même en matière de nucléaire.
Du rapprochement avec l'Iran, à la réduction de la production de pétrole, tout est bon pour énerver Biden et l'obliger à changer d'attitude.

CETTE STRATÉGIE...

...est peut-être habile d'un point de vue géopolitique.
Mais elle est mauvaise d'un point de vue économique.
Provoquer une hausse du prix de l'essence alors que la consommation des ménages ralentit et que l'économie ralentit est une erreur.
Comme pour les entreprises qui ont trop relevé leurs prix et tardent à les rebaisser, les producteurs de pétrole et les compagnies pétrolières privilégient leurs profits à court terme en sacrifiant leurs profits à long terme.
Elles vont participer au fait que la croissance ne va pas redécoller (voir "Le Grand Ralentissement", nos anticipations) et elles vont en plus obliger les banques centrales à garder des taux élevés plus longtemps que souhaitable.

UN PARADOXE

La hausse du pétrole risque donc de provoquer...la baisse du pétrole.
Certes à court terme le pétrole, sous la pression de l'Arabie Saoudite, va peut-être revenir sur son niveau de 100 $, mais la baisse de la consommation à laquelle cette hausse va participer va provoquer une rechute à moyen terme des cours du pétrole.

À PART ÇA ?

QUOI DE NEUF ?

RETOUR À LA RIGUEUR BUDGÉTAIRE

Rassurez-vous, je ne parle pas de la France.
Non, c'est en Allemagne.
Le budget 2024.
Un budget que certains qualifient de "retour à la normale" et d'autres de budget d'austérité.
Le but : respecter la loi "du frein à l'endettement".
Moins de dépenses, moins d'émissions de dettes, avec un endettement à 66.5% du PIB et un déficit en chute libre à 1.75% du PIB.
Je vais vous surprendre mais je pense que ce tour de vis est une erreur...
Je vous dirai pourquoi quand on fera le point sur l'économie allemande.

ACHETER OU LOUER ?

L'immobilier est, encore plus qu'à l'habitude, un des sujets de cette rentrée.
Hausse des taux, effondrement du nombre de transactions, début de baisse des prix, hausse des loyers...
Et la question récurrente.
Dans ce contexte, quand on a les moyens, vaut-il mieux acheter que louer ?
C'est la question que pose chaque année le Groupe Meilleurtaux dans son étude annuelle.
Avec un chiffre qui claque : en 2023, il faut rester propriétaire 15 ans et 6 mois pour qu'un achat soit plus intéressant qu'une location.
C'est 2 ans de plus qu'en 2022 et 10 de plus qu'en 2021.
Un vrai tournant.
En cause évidemment la hausse fulgurante des taux, la difficulté de l'accès au crédit et des prix de l'immobilier encore très élevés.
Rajoutez à cela les charges et la taxe foncière et vous comprendrez pourquoi la tension sur le marché de la location est extrême.

L'INTRODUCTION EN BOURSE...

...dont toute la finance parle, c'est celle à venir du producteur Britannique de puces, ARM qui appartient à SoftBank.
La valorisation devrait se situer à 52 milliards de $ au maximum alors que SoftBank visait 60 à 70 milliards, et le montant levé devrait être largement inférieur à ce qui était prévu.
Il y aura quand même du beau monde puisque vont participer à cette IPO Apple, Google, Nvidia, Samsung, Intel et TSMC. C'est chic, non ?

FIN DE L’EUPHORIE SUR LES MARCHÉS ?

Après un bon début d’année 2023, les indices boursiers connaissent une période de stagnation qui peut être suivie d’une forte volatilité à la hausse comme à la baisse. Dans ces conditions, une solution d’investissement est tout indiquée pour optimiser le couple rendement/risque. Avec notre nouveau produit M Ambition 4, il est possible d’espérer obtenir un gain de 9 %* par an en contrepartie d’un risque de perte en capital :
- Si à son échéance, l’indice de référence clôture en baisse de plus de 50 % par rapport à son niveau initial, l’investisseur subit une perte en capital égale à celle de l’indice, pouvant être totale.
- En revanche, si à l’échéance la baisse de l’indice de référence est inférieure à 50% par rapport à son niveau initial, le capital est remboursé et si elle est inférieure à 20%, un gain de 90%* est versé.
- Le produit n’ira peut-être pas jusqu’à l’échéance : si à une date de constatation (tous les semestres entre le 28/04/2025 et le 27/04/2033), l’indice de référence clôture au-dessus de son niveau initial, alors le produit est remboursé avec un gain de 4,5%* par semestre écoulé depuis la date d’observation initiale (le 27/10/2023).
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L'ACTUALITÉ DE VOTRE ARGENT

Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
"Assurance scolaire ou assurance habitation : quelle garantie est vraiment utile pour votre enfant ?
Si l'assurance n'est pas obligatoire pour aller à l'école, il est dans les faits très difficile de ne pas en souscrire une pour son enfant, car l'établissement peut l'exiger pour toute activité en dehors du temps scolaire."
>> Lire cet article sur Moneyvox.fr

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Le CAC40 évolue dans le rouge depuis le début de la semaine et cède désormais 1,2%, en grande partie à cause d’une nouvelle hausse du pétrole et des taux. Il cède ce matin 0,64% à l’ouverture, à 7 208 points.
Ce mercredi, c’est une séance américaine qui nous attend. Les principaux chiffres seront en effet fournis par l’Oncle Sam : balance commerciale, indicateurs d’activité dans les services et rapport de la Fed. Pas de quoi enflammer Wall Street et les places européennes pour autant… Les inquiétudes autour de l’inflation, la croissance chinoise et européenne devraient continuer de planer au-dessus des marchés, faute de nouvelles données majeures.
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture en hausse de 0,62% à 33 241 points.
Le Brent s'échange à 89,9 $ (+1,12% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 926,3 $ (-0,92%).
L'euro/dollar évolue à 1,073 $ (+0,05%).

ON S'EN FOUT ?

Deux personnes ont été arrêtées pour avoir creusé un trou à l'aide d'une pelleteuse dans la Grande Muraille de Chine : elles ont avoué qu'elles souhaitaient créer un raccourci pour réduire la durée de leurs trajets ; Renault veut mettre en Bourse sa division véhicules électriques, Ampère, avec un objectif de valorisation à 10 milliards d'€ ; Ce sont les touristes américains qui ont permis à la saison touristique d'être particulièrement exceptionnelle en Europe, ils ont dépensé sans compter : merci qui ? ; Le titre du jour dans le Parisien : "Démissions en série: pourquoi les salariés ont la bougeotte ?" ; Les prénoms les plus donnés en 2024 selon "L'officiel des prénoms" : Alba, Louise et Jade pour les filles, pour les garçons : Gabriel, Léo et Raphaël ; La bonne nouvelle du jour : nous ne devrions pas manquer d'électricité cet hiver, chouette! ; La deuxième ville d'Angleterre, Birmingham, se déclare en faillite ; Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

* LES OBJECTIFS PRÉSENTÉS S'ENTENDENT HORS PRÉLÈVEMENTS FISCAUX ET SOCIAUX ET HORS FRAIS DE GESTION APPLICABLES AUX CONTRATS CONCERNÉS, SOUS RÉSERVE DE CONSERVATION DU SUPPORT JUSQU'À LA DATE DE REMBOURSEMENT ET EN L'ABSENCE DE FAILLITE OU DÉFAUT DE PAIEMENT DE L'ÉMETTEUR ET / OU DU GARANT. UNE SORTIE ANTICIPÉE DU SUPPORT (PAR SUITE DE RACHAT, D'ARBITRAGE OU DE DÉCÈS PRÉMATURÉ DE L'ASSURÉ) SE FERA À UN COURS DÉPENDANT DE L'ÉVOLUTION DES PARAMÈTRES DE MARCHÉ AU MOMENT DE LA SORTIE (NIVEAU DE L'INDICE, DES TAUX D’INTÉRÊT, DE LA VOLATILITÉ, DES PRIMES DE RISQUE DE CRÉDIT) ET POURRA DONC ENTRAINER UN RISQUE DE PERTE EN CAPITAL, NON MESURABLE A PRIORI).

Vous êtes sur le point d’acheter un produit pouvant être difficile à comprendre et présentant un risque de perte en capital partielle ou totale en cours de vie et à l'échéance. Il est recommandé aux investisseurs de consulter le Prospectus de Base, la Brochure commerciale ainsi que le KID, disponibles sur la page du support d’investissement (lien de la page à venir), pour y trouver une description détaillée des Titres et, en particulier, revoir les Facteurs de Risque associés à ces titres. Ces Titres sont destinés uniquement à des investisseurs avertis, prêts à prendre certains risques. Il est vivement recommandé aux investisseurs potentiels de prendre conseil auprès de leurs conseils juridiques, fiscaux, et comptables au sujet de tout investissement envisagé ou réel dans ces Titres.