Le bal des prévisions économiques pour 2024 est ouvert et il va durer jusqu'à la fin du mois de janvier.
Et on voit déjà émerger un consensus.
Et comme chaque année le consensus aura tort.
Sauf sur un point : les élections américaines.
Elles seront déterminantes.
Une victoire de Trump rendrait toutes les prévisions caduques.
Explications.
Depuis quelques semaines, les économistes des principales banques internationales et des principales institutions commencent à publier leurs prévisions pour 2024.
Et un consensus commence à se dessiner.
... de l'année 2024 est de parier sur la date à laquelle les banques centrales vont commencer à baisser les taux.
Qui va démarrer la première ? La BCE ou la FED ?
Quand vont-elles démarrer ? En mars ou en juin ?
De combien vont-elles baisser les taux cette année.
... nous pouvons déjà vous dire que ça n'a aucune importance.
"On s'en fout" en fait de savoir qui et quand ?
Aucune importance.
Le seul élément important est que nous sommes sortis du cycle de hausse des taux et que nous entrons dans un cycle de baisse des taux.
Qu'il commence en mars ou juin a peu d'importance mais vous allez pourtant n'entendre parler que de ça pendant 6 mois.
C'est la récession.
Déterminer si les États-Unis vont échapper à la récession, c'est ce que prévoit le consensus, et si l'Europe va entrer en récession alors que le consensus prévoit une croissance molle pendant plus d'une année et une récession en Allemagne et en Italie.
Tout cela bien sûr, sur fond de consensus de baisse de l'inflation à 2% avant la fin d'année 2024.
... sur laquelle tout le monde s'est planté en 2023.
Va-t-elle enfin rebondir ?
Là aussi, il y a consensus.
La Chine va rebondir mais pas de façon spectaculaire. Et elle va rebondir grâce à des mesures de relance gouvernementales sans lesquelles aucun rebond de la croissance n'est possible.
... ou presque, la principale "menace" à la croissance et à l'économie c'est la victoire de Trump.
Bon, comme les élections auront lieu à la fin de l'année l'impact sur l'économie en 2024 sera limité. Mais les marchés risquent d'être volatils en fonction de l'évolution des sondages et du feuilleton judiciaire.
Les autres menaces citées ? L'extension du conflit au Moyen-Orient, une victoire de la Russie en Ukraine, un nouveau choc énergétique.
C'est ce que vous allez lire pendant les semaines qui viennent.
Et nous ? On en pense quoi ?
Patience...
On vous le dira en janvier et on reviendra d'ailleurs sur nos prévisions de janvier 2023 qui nous ont surpris nous-mêmes...
A PART CA ? QUOI DE NEUF ?
Il n'y a pas d'autre mot.
C'est l'euphorie sur tous les actifs ou presque.
Les marchés ont déjà largement anticipé les baisses de taux aux États-Unis, ils n'ont pas voulu attendre.
Et c'est donc la ruée sur les indices, sur les matières premières et en partie sur l'or.
Sur fond de baisse du dollar plombé par les perspectives de baisse de taux.
On a fait en un mois le chemin qu'on aurait dû faire en 6 mois.
Les marchés réagissent à une rapidité qui n'a pas fini de me surprendre.
Les Echos ont raison de faire leur Une sur le nouvel ordre mondial sur le gaz et le pétrole.
Ils ont raison car c'est un élément majeur.
Les États-Unis n'ont eu de cesse depuis les années 70 de devenir indépendants sur l'énergie et de ne plus dépendre de régions politiques instables comme le Moyen-Orient et ils y sont parvenus.
Bel exploit.
Comme le notent Les Echos, les États-Unis et le Canada ont produit plus de pétrole et de gaz que le Moyen-Orient en 2023.
Et ça, ça change la face du monde.
Par Time To Sign Off, l’excellente newsletter du soir qui résume le must de l’actu du jour
"Envoyez votre CV !
Alors que les rumeurs d’un remaniement mi-janvier et du départ d’Elisabeth Borne se font de plus en plus insistantes, une question se pose : qui veut (encore) être ministre ? Depuis le début de son premier quinquennat, Emmanuel Macron a déjà nommé près de 110 ministres au gouvernement. Rapporté au temps passé à l’Elysée, cela correspond à l’équivalent de 1,4 ministre "consommé" par mois, du jamais-vu dans toute l’histoire de la Ve République. Exigez un golden parachute.
Sur ces plus de 100 ministres, seuls 3 sont là depuis le tout début : Borne, Darmanin et Le Maire. Et bientôt deux donc.".
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Par Sélina Seremet, Analyste Bourse, Meilleurtaux Placement.
"Le CAC40 ouvre en hausse de 0,23% à 7 588 points, en privilégiant la prudence avant la publication des données sur les inscriptions au chômage aux États-Unis, unique statistique significative de la semaine. Du côté des énergies, le prix du pétrole continue de légèrement baisser, toujours en lien avec la désescalade des conflits dans la mer méditerranée et dans le canal de Suez.
Côté actions, le fait important de la journée d'hier reste l’indécision des opérateurs. Nous avons pu observer une hausse des valeurs refuges telles que l’or et le CHF, mais une baisse du DXY (Dollars Index), mouvement peu commun dans une situation d'aversion au risque importante. Ce type de divergence et de tassement de volatilité sont des faits générateurs de tension dans les cours et ont généralement pour finalité une augmentation de la volatilité de court terme.
En Asie, la Bourse de Tokyo cède 0,42 %, à 33 539 points, (vs hier matin).
Le Brent s'échange à 79,69$ (-1,92%).
L'once d'or se négocie à 2 086,20$ (+1,02%).
L'euro/dollar évolue à 1,112$ (+0,72%).”
Les armateurs reviennent progressivement dans la mer Rouge sous protection internationale ; Vous êtes au courant pour Jacques Delors ; Ne lisez pas les articles sur ce qui va changer pour les impôts en 2024 car vous connaissez déjà la réponse : ils vont monter, il faut que tout change pour que rien ne change... ; Le titre du jour dans le Parisien : "Gabriel Attal fait des jaloux" ; Les ventes de véhicules électriques marquent le pas aux États-Unis, trop chères encore... ; Il paraît que la nouvelle mode sur Tiktok est à la "télépathie animale" pour établir un dialogue avec son animal domestique, ils parlent aux oiseaux donc ; Un des programmes qui a le plus cartonné sur Netflix en France le jour de Noël est une vidéo d'une heure de feu de cheminée, un monde de dingues ; L'appartement de Cyril Lignac a été cambriolé, la recette du baba au rhum a disparu...; Vous connaissez le "beer test" ? Un sondage pour savoir avec quelle personnalité politique vous aimeriez prendre un verre, résultats de l'Ifop : Edouard Philippe 37%, Marine Le Pen 35%, Gabriel Attal 34%, il y a quand même 13% des personnes qui ont répondu Sandrine Rousseau ; Le titre du jour dans le Figaro, facile mais efficace : "Vents contraires sur l'éolien en mer"; Le New York Times attaque OpenAI (ChatGpt) et Microsoft pour exploitation des articles sans autorisation ni compensation ; Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.