Lundi 08 janvier

Il y a eu plusieurs surprises en 2023.
La faiblesse de la croissance en Chine.
La bonne performance des pays émergents hors Chine.
Les cours du pétrole en baisse malgré la situation au Moyen-Orient.
Mais la surprise la plus significative est la bonne performance de l'économie américaine.
Explications.

EN DÉBUT D’ANNÉE 2023

Une question se posait.
Les États-Unis pourraient-ils échapper à la récession ?
Car toutes les conditions d'une récession étaient réunies.
Une hausse fulgurante et historique des taux d'intérêt dans une économie très sensible aux taux d'intérêt.
Un déficit et un niveau d'endettement record qui semblaient rendre impossible tout plan de relance.
Et la fin des aides post-Covid.

ET POURTANT

L'économie américaine a fait mieux que résister.
Je lis partout des articles sur la "résilience" de l'économie américaine, mais avec une croissance de 2.4% prévisionnelle, c'est bien plus que de la résilience.

ALORS QUELLES SONT LES RAISONS...

...de cette performance surprise ?
Comment l'économie américaine a-t-elle réussi, encore une fois, à déjouer tous les pronostics des économistes ?
Une réponse : le consommateur américain.
C'est lui et lui seul qui a tiré la croissance américaine et, de fait, la croissance mondiale.
Les ménages américains ont consommé like crazy...
Malgré l'impact de l'inflation sur leurs pouvoirs d'achat.

ET LA QUESTION QUI SE POSE DONC

Comment ont-ils fait pour autant consommer ? Où ont-ils trouvé les ressources pour le faire ?
Première réponse : l'épargne.
L'épargne forcée post-Covid. Une masse et une manne qui ont propulsé le taux d'épargne US à des niveaux record.
Ils ont donc tapé dans leur épargne à tel point qu'ils l'ont dilapidée en grande partie avec un taux d'épargne qui a chuté autour de 2.7% (par comparaison, nous sommes à 17%...).

LA DEUXIÈME RÉPONSE

Peut-être la réponse la plus pertinente : l'emploi et les salaires.
Le plein-emploi.
Et les hausses des salaires.
Les États-Unis sont encore en plein-emploi.
Et la grande démission et les millions d'offres non pourvues leur ont permis d'obtenir des hausses de salaires égales ou supérieures à l'inflation.
Et ça, ça a donné des ailes aux ménages américains qui ont même explosé leurs plafonds d'endettement personnel malgré la hausse des taux.

ET MAINTENANT ?

L'épargne a fondu mais les ménages américains bénéficient de l'effet richesse de la hausse de la Bourse en 2023.
Les taux commencent à rebaisser ce qui favorise l'endettement des ménages pourtant déjà à des niveaux record.
Et on a eu les chiffres d'emploi vendredi et ils restent solides.
216 000 emplois de plus en décembre.
2.7 millions d'emplois de plus en 2023 après 4.8 millions de plus en 2022.
Avec une hausse des salaires de 4.1%, et un taux de chômage de 3.7% proche des records historiques.
Cette bonne tenue de l'emploi va retarder le ralentissement de l'économie aux États-Unis mais le ralentissement de l'économie est inéluctable...on en reparlera.

À PART ÇA ?

QUOI DE NEUF ?

COMME PRÉVU

L'inflation a un peu rebondi en décembre en zone euro.
2.9% contre 2.4% en novembre.
Nous répétons la même chose.
L'inflation va continuer sa chute mais par paliers.
Et à chaque palier des petits rebonds sont possibles.
Et la BCE devra baisser ses taux au début du deuxième semestre.
Elle aurait déjà dû le faire...

CADEAU

Le PGE.
Le Prêt Garanti par l’État.
Les prêts qui ont permis à de nombreuses entreprises de passer le cap du Covid.
Mais des prêts qui ont aussi maintenu en vie des entreprises qui devaient chuter, des entreprises zombies.
Et Bercy a décidé de prolonger la vie des PME qui ne sont pas en capacité de rembourser leurs PGE en leur accordant trois ans de répit complémentaire.

DANS UNE SEMAINE, L'ÉVÉNEMENT

Dans une semaine, c'est le grand lancement.
Le lancement d'une communauté d'investissement.
Un club privilégié, très privilégié qui va vous donner accès à des investissements privilégiés, très privilégiés.
Un club conçu pour vous.
J'en parlerai le 16 janvier, à 13h30, lors d'un webinaire dédié au lancement de ce club.
>> Inscrivez-vous au webinaire dédié au lancement de notre club privilégié

REVOIR C’EST VOTRE ARGENT

Spécial prévisions 2024.
Où vont les bourses en 2024 ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Le mot : croissance.
La question macro : la baisse des taux c'est pour quand ?
Le chiffre : l'emploi en France en 2024
Le top et le flop de nos Jedi.
Et le Top 3 des gérants pour l'année 2023 !
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance, Céline Piquemal Prade de Houghton Investments, Louis de Montalembert de Pléiade AM, Wilfrid Galand de Montpensier Finance et l'incontournable Emmanuel Lechypre !
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici

7 JANVIER 2015

Charlie Hebdo.
Hyper Cacher.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, Analyste Bourse, Meilleurtaux Placement.
"Deuxième semaine de janvier et le CAC40 l’entame de la même manière que la première, dans le rouge, en baisse de 0,15% à 7 407 points. Après une première semaine forte en volatilité, les investisseurs vont pouvoir durant les trois prochains jours reprendre leurs esprits et réévaluer la situation de leurs portefeuilles. En effet, aucune donnée macro n’est attendue d’ici jeudi où nous aurons les données concernant l’inflation aux USA attendues en légère hausse. Dans le cas où l'inflation sortirait sous les attentes, cela pourrait servir de catalyseur pour les marchés pour repartir à la hausse. Et si inversement, une inflation au-dessus pourrait signifier que la première semaine n’était qu’une prémisse et que janvier risque potentiellement d’être long. Du côté des conflits géopolitiques, ceux-ci semblent loin de s’apaiser mais les marchés pricent de moins en moins une extension du conflit dans les zones avoisinantes. Pour autant, les tensions continuent d’affecter le cours du pétrole notamment avec les attaques en Mer rouge proche du canal de Suez obligeant les tankers à contourner cette zone par le sud de l’Afrique.
En Asie, la Bourse de Tokyo est fermée.
Le Brent s'échange à 77,78$ (-0,22% vs vendredi matin)
L'once d'or se négocie à 2 029,40$ (-0,69%).
L'euro/dollar évolue à 1,094$ (+0,16%)."

ON S'EN FOUT ?

Bon, on va se mettre d'accord pour éviter de se fâcher : oui il va faire froid toute la semaine, oui c'est un froid polaire mais on ne va pas en parler toute la journée et tous les jours, alors je vous propose d'en parler autant que vous voulez aujourd'hui et après on passe à autre chose ; Oppenheimer fait un carton aux Golden Globes et Anatomie d'une chute rafle deux Golden Globes dont le meilleur film en langue étrangère ; Le point sur les séries : en y réfléchissant la série d'Harlan Coben était nulle, "Double Piège", je la dégrade de sa notation "série de transition" ; J'ai également laissé tomber "The Curse" sur Paramount avec Emma Stone, trop "spé" et en revanche très bonne série sur Arte : "La saison du verseau", drame psychologique familial avec un zeste de thriller ; En janvier beaucoup de nouvelles séries, je vous tiendrai au courant ; Sébastien Lecornu et Julien Denormandie tiennent la corde pour remplacer Élisabeth Borne ; Le Président du Conseil européen, Charles Michel, quitte son poste pour se présenter aux élections européennes, une surprise ; Le titre du jour dans les Échos : "À l'approche des élections européennes, les droites radicales ont le vent en poupe", notez le "radicales", on va moins parler "d'extrême droite" ; Dans la famille Arnault, je demande "Frédéric", pour prendre la direction de la division "montres" ; Les ventes d'occasion de véhicules électriques explosent ; Le Parisien explique comment échapper à la gastro ; L'affaire Delon me fatigue déjà ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

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