UV Germi, par Marc-Antoine Barbé, gérant chez MCA Finance
Situé près de Brive, UV Germi est spécialisé dans la dépollution de l'environnement, l'eau, l'air et les surfaces. Fondée en 2010 par André Bordas, la société opère principalement sur le marché du traitement de l'eau. Leur modèle repose sur la technologie de rayonnement ultraviolet, émis par le soleil sous forme d'ondes.
En 2022, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 7,2 millions d'euros. UV Germi évolue sur un marché porteur, celui des équipements de désinfection par UV, qui devrait croître de +12 % au cours des 5 prochaines années. Le groupe traite, par exemple,les bassins de Disney. Ils vont également équiper les bassins de natation artistique, de water-polo et de plongeon pour les JO 2024.
Pourquoi s'intéresser au dossier ?
Le traitement de l'eau représente aujourd'hui 95 % de l'activité d'UV Germi, une thématique qui est au cœur de l'actualité avec la nécessité pour nous tous d'améliorer sa gestion. Cela passe notamment par la réutilisation des eaux usées. En quelques chiffres, 1 milliard de personnes dans le monde n'a pas accès à l'eau potable. L'eau représente 70 % de la planète, mais seulement 0,7 % est propre à la consommation. D'où l'intérêt de son traitement.
Par ailleurs, l'entreprise va aussi naturellement bénéficier du plan eau, où l'ambition du gouvernement est d'atteindre 10 % de retraitement des eaux usées d'ici 2030. Aujourd'hui, seul 1 % des eaux usées en France sont traitées et utilisées, contre 10 % en Italie et 20 % en Espagne, près de 80 % en Israël.
UV Germi devrait aussi tirer profit dans les années à venir du contexte de répétition des sécheresses, d'une hausse potentielle du coût de l'eau potable et de la croissance continue de la population mondiale.
Une belle opportunité d'investissement
Nous considérons que la société offre une opportunité d'investissement pour plusieurs raisons:
• Un plan ambitieux pour 2026, visant une croissance à deux chiffres chaque année associée à une amélioration de la rentabilité.
• Une trésorerie nette de 4,5 millions d'euros.
• 30 % de l'activité représente des revenus récurrents liés à la maintenance.
• Une valorisation attractive à 0,7x la valeur d'entreprise sur le chiffre d'affaires prévu en 2023, alors qu’historiquement, nous étions plutôt aux alentours de 2,0x
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