La technologie progresse à une vitesse vertigineuse et comme toujours les cybercriminels en profitent pleinement. Ils exploitent chaque innovation pour renforcer leurs stratégies malveillantes. Récemment, l'utilisation de ChatGPT par des cybercriminels nord-Coréens a soulevé de nouvelles inquiétudes. Microsoft et OpenAI (ChatGPT) ont en effet mis en lumière l'adoption de cette intelligence artificielle conversationnelle par des entités du régime communiste, ce qui marque une évolution préoccupante dans les méthodes d'escroquerie en ligne.
Le phénomène souligne non seulement l'accessibilité croissante des technologies avancées, mais aussi leur potentiel détournement à des fins malveillantes, mettant en exergue les défis sécuritaires auxquels nous devons faire face dans “le monde d’après”. Le recours à ChatGPT par des groupes comme Emerald Sleet pour perfectionner l'ingénierie sociale représente un véritable tournant dans la cybercriminalité, où la barrière de la langue ne constitue plus un obstacle.
L'utilisation de cette IA pour créer par exemple des profils de recruteurs crédibles sur LinkedIn illustre une sophistication accrue des tentatives d'hameçonnage. Ce développement n'est pas seulement un signe avant-coureur de l'avenir des cyberattaques mais aussi un rappel de l'importance de la cybersécurité dans la protection des intérêts nationaux et économiques. Alors que ces technologies continuent d'évoluer, la nécessité d'une vigilance accrue et d'une coopération internationale pour contrer ces menaces devient de plus en plus évidente. Ce qui souligne l’importance, ainsi que l'urgence, d'adapter nos défenses à la complexité croissante du paysage numérique.
C’est l’occasion parfaite pour faire le point sur les performances du fonds suisse de (cyber)sécurité dont nous vous parlons régulièrement. À la clôture d’hier soir :
+16,68%* en 2023
+7,42%* depuis le 1er janvier 2024
+12,58%* en cumulé sur 3 ans
+50,48%* sur 5 ans
+163,19%* sur 10 ans
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