Lanterne rouge du CAC et du SBF, Saint-Gobain cède 3,65% à 68,60€ ce soir, malgré une ouverture en forte hausse. Le groupe a fait face à d'importants défis en 2023, notamment en raison de la baisse des volumes dans le secteur de la construction neuve. Bien que ses revenus ressortent légèrement en deçà des attentes, il a maintenu sa rentabilité grâce à sa stratégie de recentrage et d'acquisitions ciblées, comme celle de l'entreprise australienne CSR. Alors que ses revenus ont reculé, sa marge d'exploitation atteint un niveau record, surpassant les prévisions des analystes.
Les perspectives pour 2024 ne sont pas fameuses, notamment en Europe, mais Saint-Gobain vise une marge d'exploitation à deux chiffres pour la quatrième année consécutive. Ses perspectives pour 2024 ont suscité une forte volatilité ce vendredi, et des réactions mitigées sur le marché. Certains bureaux d’analyses voient toutefois un potentiel de croissance significatif pour l'entreprise, soulignant sa capacité à s'adapter aux changements de marché et à maintenir sa rentabilité dans un contexte difficile. Le titre gagne environ 3% depuis le début de l’année.
VALLOURECLe spécialiste des tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière et gazière a annoncé ses objectifs pour 2024, mettant l'accent sur la génération de cash. Ses résultats du quatrième trimestre 2023 ressortent en baisse mais l'entreprise a réduit sa dette de moitié par rapport à l'année précédente, à 570 millions d'euros fin décembre. Ses perspectives pour 2024 restent peu précises, entraînant la baisse de son action.
Vallourec mise sur un "fort résultat brut d'exploitation" pour les prochains mois, avec une génération de trésorerie positive et une poursuite de la réduction de sa dette. La société se concentre en effet sur sa stratégie de désendettement, visant un retour au versement de dividendes d'ici 2025. Malgré ces annonces, la prudence quant aux objectifs à court terme laisse perplexe le marché. En baisse de 60% sur cinq ans et de 95% sur dix ans, certains analystes soulignent le potentiel de valorisation de l'entreprise par rapport à ses pairs. Ce soir, le titre cède 1,85%, à 13,77€.
ABC ARBITRAGELe titre éligible au PEA-PME affiche une hausse de 5,83%, à 3,81€. Dans un communiqué publié aujourd’hui, ABC Arbitrage a clarifié plusieurs points clés qui semblent avoir rassuré le marché. Le groupe a rappelé l'interdiction annuelle d'achat et de vente de ses actions par ses équipes, les membres de son conseil d'administration, et les actionnaires concertistes (voir lexique), ce qui souligne la stabilité de la détention des actions, notamment par la société Eximium qui détient environ 7% du capital.
Concernant son activité en 2023, ABC Arbitrage a réitéré son engagement à distribuer un dividende minimum annuel de 0,30€ par action, avec un acompte de 10 centimes prévu en avril, sous réserve de l'approbation du conseil d'administration. Ces précisions semblent avoir apaisé les inquiétudes des investisseurs. Du moins, pour ce vendredi… Le titre cède près de 20% en 2024.