À l'approche des Jeux Olympiques de Paris, la gendarmerie nationale a pris une initiative inédite pour tester la cybervigilance de son personnel en Île-de-France. Et c’est pas brillant ! Un exercice de simulation a impliqué l'envoi d'un e-mail frauduleux à environ 9 000 gendarmes et adjoints, leur proposant des places pour l'événement. Le piège ? Un lien malveillant dissimulé dans un message soi-disant émis par la haute hiérarchie. Patatras ! Près de 10% des destinataires ont mordu à l'hameçon, ce qui montre une vulnérabilité significative face aux menaces de cybersécurité.
Cette opération de sensibilisation souligne l'importance cruciale de la vigilance digitale dans un contexte de menaces croissantes, particulièrement dans le cadre d'événements internationaux comme les JO. L’initiative intervient dans un climat de tension accrue en matière de cybersécurité, comme en témoigne la cyberattaque provenant d’un groupe prorusse contre des services étatiques français le 11 mars.
En Bourse, il est possible d’investir sur la thématique de la sécurité. Accessible à tous, le fonds Pictet-Security est incontournable. Il cible entre autres des fleurons de la cybersécurité, au niveau mondial.