Séance mitigée pour le CAC 40 qui clôture en légère baisse de 0,20%, à 8 148 points. Faute d’actualité majeure, la séance a surtout été marquée par la sortie d’Alstom de l’indice français. Le titre du spécialiste des transports ferroviaires a en effet été retiré du CAC et profite d’une note favorable de Deutsche Bank pour s'envoler de plus de 6%, on en reparle dans la suite du Journal. Surtout, en attendant la réunion de la Fed prévue cette semaine, les marchés devraient rester assez calmes au niveau mondial.
La semaine promet toutefois d’être assez chargée en nouvelles actus, reste à savoir si les indices parviendront à défendre leurs récents gains, voire à atteindre de nouveaux records. Pour l’heure, la tendance est haussière à Wall Street, stimulée une nouvelle fois par le secteur de l’intelligence artificielle. Les investisseurs anticipent une baisse des taux dès juin, donc une baisse des coûts d’emprunt, particulièrement favorable aux valeurs technologiques, très dépendantes d’un environnement de taux bas pour prospérer. D’ici la conférence de presse de Powell ce mercredi soir… suspense !
Demain à 11h, l’indice Zew sera publié pour le mois de mars. Comme son équivalent IFO de vendredi, il s’agit d’un thermomètre du sentiment économique en Allemagne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le moral est au plus bas dans les milieux d’affaires outre-Rhin, compte tenu de la pression sur les prix énergétiques et des perspectives dégradées depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Sans grande surprise malheureusement, l’indice IFO* devrait ressortir sur l’un de ses pires niveaux depuis le début de la pandémie de Covid… C’est dire si le patronat allemand a le moral dans les chaussettes
*L’INDICE IFO
L'indice IFO du climat des affaires évalue la confiance d’un panel d’industriels allemands et mesure leurs attentes pour les six prochains mois. Il s'agit d'un indice composite basé sur un sondage effectué auprès de fabricants, de constructeurs, de vendeurs en gros et au détail. L'indice est compilé par l'Institut IFO de recherche économique. Au-dessus de 100, il indique une amélioration de la confiance du panel, alors qu’en dessous, c’est le signe d’une contraction.
Bien sûr, l’inflation et la guerre en Ukraine jouent négativement sur les perspectives… Pour ce mois de mars, l’indice est attendu vendredi matin à 85,9 contre 85,5 en février, soit l’un de ses pires résultats en trois ans. Parmi les derniers temps forts macroéconomiques de cette semaine, cette publication sera un “flash”, c'est-à-dire une estimation préliminaire pour le mois en cours.