Les politiques ont peur du mot en A.
Bruno Le Maire a d'ailleurs répété depuis quelques jours, qu'il n'y aura JAMAIS d'austérité.
De peur que "les Français" se révoltent.
Et pourtant, il n'y a pas d'autre solution que l'Austérité...avec un grand A.
Gabriel Attal a lâché le mot rigueur, mais ça ne sera pas suffisant.
Explications.
Voici comment le Larousse définit le mot "austérité" : "Politique économique visant à réduire l'ensemble des revenus disponibles pour la consommation, par le recours à l'impôt, au blocage des salaires, à l'emprunt forcé, aux restrictions de crédit et au contrôle des investissements".
...refuse, surtout avant les élections européennes, d'utiliser le mot AUSTÉRITÉ.
Et pourtant.
Nous n'avons pas le choix.
Avant l'austérité, il y a la gestion rigoureuse des dépenses publiques.
Mais comme nous ne gérons pas les dépenses publiques, rigoureusement ou pas, nous allons devoir passer directement par la case austérité.
Pourquoi n'avons-nous pas le choix ?
Déficit incontrôlé à 5.5% en 2023.
Dérapage incontrôlé des dépenses publiques.
Explosion de la dette, nous faisons partie du club très fermé de pays dont la dette est au-dessus de 100% du PIB.
La hausse des taux pèse sur notre budget et devient un poste majeur et hors contrôle de notre budget.
Et l'Europe, j'espère, va enfin se réveiller et nous imposer de gérer nos finances.
Réductions des dépenses de fonctionnement de l’État.
Alignement du public sur le privé notamment en matière de retraites.
Responsabilisation des Français sur le budget santé pour pouvoir continuer à préserver la couverture des personnes les plus défavorisées.
Entre autres mesures inévitables
Violente.
À ceux qui vont se plaindre parce qu'on leur demande de payer un euro à la pharmacie, voici les mesures imposées par l'Europe et notamment par la France à la Grèce en faillite :
1. Réductions des dépenses publiques : diminution des salaires des fonctionnaires de 20 à 40% entre 2010 et 2012, baisse des retraites de 10 à 20% en moyenne, suppression de primes et d'autres indemnités, gel des embauches dans le secteur public.
2. Augmentations des impôts : augmentation de la TVA, réduction des abattements fiscaux, suppression de certains abattements fiscaux pour les familles et les entreprises.
3. Privatisations.
4. Réformes du marché du travail : réduction des indemnités de chômage.
5. Réformes du système de retraite : augmentation de l'âge de la retraite, relèvement de l'âge légal de départ à la retraite.
Nous n'avons pas encore besoin, si nous nous y prenons à temps, de prendre des mesures aussi sévères, mais nous devons adopter une partie de ces mesures.
Pour protéger les plus défavorisés.
Et éviter la spirale d'impôts, taxes et charges dans laquelle nous sommes depuis 1974, et encore plus depuis le "quoi qu'il en coûte".
"Les Français descendront dans la rue".
Il vaut mieux que certains Français (pas tous, surtout ceux qui sont gâtés) soient dans la rue plutôt que tous les Français soient à la rue.
Il faut juste du courage politique.
Une denrée rare.
Il est temps que les agences de notation dégradent notre note pour qu'on gère enfin nos finances publiques.
QUOI DE NEUF ?
Les États-Unis et la Chine n'ont pas d'autre choix : ils doivent et ils devront maintenir des relations économiques et commerciales car ils sont interdépendants dans de nombreux secteurs.
Mais ils s'éloignent.
Le découplage, partiel, est en cours.
Et les conséquences se font sentir au quotidien.
La Chine souffre des sanctions qui ne disent pas leur nom de la part des États-Unis.
Et le Wall Street Journal annonce que les entreprises américaines qui dealent avec la Chine ont vu leur business ralentir significativement.
Les PDG de gros groupes américains ont d'ailleurs rencontré Xi Jinping pour plaider leur cause.
Mais le découplage est une tendance de fond.
On n'avait pas vu le yen à ce niveau contre le dollar depuis 1990.
1 $ = 151.70 yens
Il était à 130 il y a un an.
Le yen est sous pression du fait du différentiel de taux entre le dollar et le yen malgré le fait que le Japon soit sorti des taux négatifs.
Une bonne nouvelle pour les exportateurs japonais.
Avec l'introduction en Bourse de son réseau social, Trump a remporté le jackpot.
Et le cours a progressé de plus de 50% le premier jour de cotation.
Le symbole de cotation sur le Nasdaq est DJT, les initiales de Trump.
Il a transformé une coquille quasi-vide en vote de confiance : si vous soutenez Trump, achetez son action.
Trump détient 58% de Truth Social.
Et la valorisation de ce réseau qui n'en est pas un a atteint 14 milliards de $.
Trump est donc très riche, plus qu'il ne l'a jamais été, sur papier pour l'instant.
Il reste 5 places pour notre conférence dédiée à la présentation de notre service de conseil de trading ce jeudi à 19h à notre agence de Paris Saint-Honoré : nous vous donnerons tous nos outils pour mettre en place des stratégies de trading avec des produits dérivés.
Et il reste encore des places pour notre conférence du 4 avril à Lille.
Nous répondrons à toutes vos questions :
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Un événement à ne pas manquer pour tous ceux qui veulent jouer en Bourse avec des produits dérivés.
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Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
"Chèque énergie 2024 : une bonne surprise pour un million de locataires.
Le chèque énergie 2024 est sur le point d'être envoyé à près de 6 millions de ménages. Et un million d'entre eux vont profiter d'une nouveauté pour utiliser leur chèque énergie. Êtes-vous concerné ?"
>> Lire cet article sur Moneyvox.fr
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse traverse clairement une zone de calme absolu, faute de nouveaux catalyseurs et à l’approche de la pause pascale. Le CAC 40 a signé hier une neuvième séance consécutive sans trop de volatilité, en gain de 0,41%, à 8 185 points. Ce matin, il ouvre à l'équilibre. Côté américain, Wall Street connaît également une faible volatilité en attendant les derniers chiffres de l’inflation qui seront dévoilés vendredi. Le S&P 500 a baissé de 0,28% hier soir, mais reste à proximité de son record historique.
En revanche, on ne peut pas en dire autant du cacao à l’approche de Pâques… Son prix frôle les 10 000$ la tonne, multiplié par deux depuis début février et par 4 en un an seulement. Désormais, son prix dépasse celui du cuivre ! En cause, les mauvaises conditions météorologiques et diverses maladies ayant affecté les cacaoyers en Afrique de l’Ouest.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 0,9%, à 40 762 points.
Le Brent s'échange à 85,5$ (-1,21% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2179,1 $ (+0,28%).
L'euro/dollar évolue à 1,083$ (-0,10%)."
Le titre du jour sur Bloomberg : "Macron veut diriger la politique étrangère de l'Europe. Mais tout le monde n'est pas d'accord", pas tout à fait juste, ils auraient dû écrire: "Macron veut diriger l'Europe" ; Qantas a testé le vol le plus long du monde : New York- Sidney, non-stop, 19 heures... ; 6.5 milliards d'€ : le coût des catastrophes naturelles pour les assureurs en France, et ce n'est que le début ; La une du jour du Parisien sur le déficit : "Faut-il vraiment s'inquiéter ?", ma réponse : oui ; Le proviseur du Lycée Maurice Ravel Paris XXème a demandé à partir en retraite anticipée car il craint pour sa sécurité, il est la cible d'attaques sur les réseaux sociaux, ça va s'arrêter quand ? ; Sortie de Kung Fu Panda 4 au cinéma ; Documentaire sur France 3 sur Georges Pompidou, très à la mode en ce moment ; À vos mouchoirs pour "Kramer contre Kramer" avec Dustin Hoffman sur Arte ce soir ; À voir aussi le documentaire "Yakuza" sur Arte ; Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU