Cette semaine, les jeux-vidéos continuent de naviguer en eaux troubles. Après une publication d'Ubisoft en demi-teinte, le secteur sous-performe le marché. Le segment est confronté à une concurrence intense et à une augmentation des coûts de développement, accentuées par des changements dans les habitudes des consommateurs post-crise sanitaire.
Pour Ubisoft, c'est une fausse joie: le titre perd -7,2% sur la semaine. Pourtant, la publication semblait optimiste. L'éditeur de jeux vidéo dépasse les attentes et atteint son objectif de résultat opérationnel non-IFRS pour l'année fiscale à 401,4 M€ contre 375 M€ attendus, mais ses prévisions pour l'exercice en cours déçoivent nettement le marché. En effet, Ubisoft prévoit une croissance solide de ses net bookings, mais seulement "une légère progression de son résultat opérationnel non-IFRS". Le consensus attendait un résultat opérationnel non-IFRS de 459 M€, traduisant une forte croissance de +14,4%. Cette estimation semble à contre-courant de la nouvelle guidance. La sortie de Star Wars Outlaws cette année s'annonce clef pour l'entreprise.
Aux États-Unis, c'est une autre histoire. Alors que son ancien rival Activision a renoncé à son indépendance en rejoignant Microsoft, Electronic Arts fête comme il se doit son nouveau statut d'éditeur américain numéro 1. La société affiche un chiffre d'affaires en ligne avec les attentes à 6,9 Mds€ et un free cash-flow +9% au-dessus des attentes à 1,9 Mds€.
Finalement, Pullup Entertainment recule de -1,03% sur les sept derniers jours, après l'annonce d'une augmentation de capital. Le montant de l'opération devrait être de 17,45 M€, avec une émission de 1,5 M d'actions au prix de 11,30 €, représentant une décote de 3% au moment du communiqué. Neology, la holding de l'actionnaire majoritaire, assure l'opération.
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