Oui, la hausse.
Pas la baisse.
Cela fait tellement de mois/années qu'on ne parle que de baisse de pouvoir d'achat qu'on ne peut plus imaginer qu'il progresse.
Et pourtant, il progresse en Europe.
Et en France.
L'inflation a plombé le pouvoir d'achat.
Dans le monde, en Europe et en France.
Du fait de la hausse fulgurante des prix post-Covid et post-invasion en Ukraine.
Il y a eu des hausses de salaires significatives.
Mais dans de nombreux pays, la hausse des salaires n'a pas permis de compenser la hausse des prix.
Nous avons été (trop) protégés.
Avec des aides et des boucliers multiples.
Qui ont certes amorti une partie de la baisse du pouvoir d'achat mais qui ont creusé de façon durable notre déficit et notre dette.
La hausse des salaires continue encore.
Alors que l'inflation a baissé et qu'elle va continuer à baisser.
4.7% de hausse au premier trimestre en Europe selon la BCE.
Avec une inflation à 2.4%.
Et donc une hausse de pouvoir d'achat très significative.
...est tirée par l'Allemagne en particulier avec une hausse de 6.2%.
En France, hausse également.
Mais un peu plus limitée.
3.3%. Mais toujours supérieure à l'inflation.
Oui, bien sûr.
Surtout que les hausses de salaires sont particulièrement fortes pour les jobs les moins bien rémunérés qui sont souvent en forte tension.
Mais, car il y a un mais, quand on a une hausse des salaires supérieure à l'inflation, il y a toujours la crainte de "l'inflation de second tour", l'inflation par les salaires.
Pas grand-chose à craindre pour le moment car il n'y a pas d'indexation automatique des salaires sur l'inflation et que la hausse des salaires va ralentir et se réajuster au niveau d'une inflation en baisse.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Le psychodrame TotalEnergies continue.
Dans une interview au Figaro, Patrick Pouyanné explique qu'il ne quittera jamais la France, ni la place de Paris.
Ouf. On était inquiet.
En revanche, le projet de double cotation à Wall Street est toujours d'actualité.
Et il a bien raison.
Wall Street est plus accueillant pour des champions d'une énergie dans laquelle l'Europe ne veut plus investir alors qu'elle nous sera encore nécessaire pendant au moins 20 ans.
Le FMI ne croit absolument pas, et ils ont bien raison, à nos projections de déficit public.
Aucune chance pour eux de les atteindre.
Pour une raison simple : nous ne nous sommes pas attaqués aux dépenses publiques et nous ne faisons pas les réformes nécessaires.
On se tue à le répéter...
Humiliation suprême : le FMI fait une liste des mesures à prendre pour "conseiller" la France.
Mon interview de Frédéric Zablocki, Président d'Entrepreneur Invest, société de gestion de portefeuille spécialisée dans le non-coté.
Il est venu nous expliquer ce qu’est un "fonds de dettes privées" et pourquoi cette solution est très adaptée au contexte de taux actuel.
Et il nous a présenté son fonds Entrepreneur & Rendement 8 dédié aux obligations privées, notamment convertibles, qui a un objectif de rendement de 7%* annuel sur 6 ans et qui bénéficie en plus d'une garantie qui couvrira partiellement le risque de perte en capital.
>> Voir l’interview du président d’Entrepreneur Invest
Les élections britanniques ?
Où vont atterrir l'inflation et les taux dans le monde d'après ?
La confiance des ménages va-t-elle revenir ?
La hausse de la Bourse : Stop ou encore ?
Quel placement privilégier ?
Les actions à acheter ou vendre.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Ana Boata d'Allianz Trade, Valentine Ainouz d'Amundi Institute, Alain Pitous, Senior advisor ESG et Sébastien Lalevée d'Arbevel.
À ne pas manquer.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 9h, et dimanche à 11h et 21h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement
"Le CAC 40 ouvre en baisse de 0,61% à 8 053 points ce matin. Après une séance principalement orientée par les résultats de Nvidia, les indicateurs PMI en Europe et le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire, qui ont suscité des inquiétudes quant à la position de la Fed. En effet, la Banque centrale semble favoriser le maintien de taux élevés plus longtemps qu'attendu, face à une inflation persistante. En Europe, l'ambiance est plus optimiste avec une accélération de l'activité du secteur privé : l'indice PMI composite de la zone euro a grimpé à 52,3 en mai, signalant l'expansion la plus rapide en un an, soutenue par une forte demande dans les services et une amélioration dans le secteur industriel. D'autres indicateurs clés sont attendus aujourd’hui, notamment les ventes au détail au Royaume-Uni qui donneront un aperçu de l'état de la consommation en période pré-électorale. Aux États-Unis, les commandes de biens durables et l'indicateur de confiance de l'université du Michigan définitif seront également scrutés de près par les marchés.
En Asie, la Bourse de Tokyo cède 1,17% à 38 646 points.
Le Brent s'échange à 81,3$ (-0,48% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2 338,9$ (-1,04%).
L'euro/dollar évolue à 1,085$ (-0,14%)."
Il y a 140 start-ups de la femtech en France ; La SEC autorise les ETF sur d'autres cryptos que le Bitcoin ; Selon le FT, pour alimenter ses troupes au combat sans mobiliser plus, la Russie propose à des suspects de crimes de s'engager contre un abandon des charges ; McKinsey estime que la moitié des heures travaillées va disparaître du fait de l'IA d'ici 2035 ; Le titre du jour : "Bruxelles inflige une amende au fabricant d'Oreo et Milka" dans Les Échos, on ne respecte plus rien ; Le nombre de loups en France est en baisse de 9%, je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle ; Macron recule en Nouvelle-Calédonie ; Metoo: c'est au tour d'Edouard Baer ; Nelson Monfort commentera les JO et Roland-Garros, on est rassuré ; Je vous souhaite un excellent week-end ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU